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Enfants de pervers narcissique (forum 2014)


Partout, nous nous intéressons aux conjoints des pervers narcissiques. 
Mais qu'en est-il des enfants de pervers ? 
N'est-ce pas le plus douloureux à vivre lorsque l'un de nos parents est pervers narcissique ? 
Que ce parent à cherché à nous détruire alors que nous avions toute confiance en lui, qu'il était notre confident, que nous le vénérions et que nous nous sommes aperçu que tout n'était que mensonges et trahison !
Vous pouvez sur ce forum discuter avec d'autres enfants de pervers narcissique, qui eux, comprennent réellement ce que nous vivons et ressentons.



24 commentaires:

  1. I]
    Extraits d'un Article sur les PN : Pervers Narcissiques, écrit par Someone

    (Source forum-pervers-narcissique)
    http://forum-pervers-narcissique.blogspot.fr/

    Emploi de messages paradoxaux
    Le pervers narcissique se complaît dans l'ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu'elle ne peut comprendre la situation. La victime s'épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches. Complètement déroutée, elle sombrera dans l'angoisse ou la dépression.

    Confusion des limites entre soi et l'autre
    Le pervers narcissique n'établit pas de limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, se les attribue pour pallier les faiblesses de sa véritable personnalité et se donner une apparence grandiose. Ces qualités qu'il s'approprie, il les dénie à leur véritable possesseur, cela fait partie intégrante de sa stratégie de la séduction. « La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l'autre. Cette séduction est narcissique : il s'agit de chercher dans l'autre l'unique objet de sa fascination, à savoir l'image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre. Pour J. Baudrillard, la séduction conjure la réalité et manipule les apparences. Elle n'est pas énergie, elle est de l'ordre des signes et des rituels et de leur usage maléfique. La séduction narcissique rend confus, efface les limites de ce qui est soi et de ce qui est autre. On n'est pas là dans le registre de l'aliénation - comme dans l'idéalisation amoureuse où, pour maintenir la passion, on se refuse à voir les défauts ou les défaillances de l'autre -, mais dans le registre de l'incorporation dans le but de détruire. La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement Moral, p. 94).

    Utilisation de fausses vérités énormes ou crédibles
    La communication perverse est au service de cette stratégie. Elle est d'abord faite de fausses vérités. Par la suite, dans le conflit ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier. « Quoi que l'on dise, les pervers trouvent toujours un moyen d'avoir raison, d'autant que la victime est déjà déstabilisée et n'éprouve, au contraire de son agresseur, aucun plaisir à la polémique. Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Le mensonge chez les pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction, comme nous pourrons le voir dans le chapitre suivant. C'est alors un mensonge au mépris de toute évidence. C'est surtout et avant tout un mensonge convaincu qui convainc l'autre. Quelle que soit l'énormité du mensonge, le pervers s'y accroche et finit par convaincre l'autre. Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers : ce qui est vrai est ce qu'ils disent dans l'instant. Ces falsifications de la vérité sont parfois très proches d'une construction délirante. Tout message qui n'est pas formulé explicitement, même s'il transparaît, ne doit pas être pris en compte par l'interlocuteur. Puisqu'il n'y a pas de trace objective, cela n'existe pas. Le mensonge correspond simplement à un besoin d'ignorer ce qui va à l'encontre de son intérêt narcissique. C'est ainsi que l'on voit les pervers entourer leur histoire d'un grand mystère qui induit une croyance chez l'autre sans que rien n'ait été dit : cacher pour montrer sans dire. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement moral, page 94). Il use d'un luxe de détails pour éteindre la vigilance de ses proches. « Plus le mensonge est gros, plus on a envie d'y croire. »

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  2. II]
    Se poser en victime
    Lors des séparations, les pervers se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.
    Il peut se faire passer pour faible, pour le « chien perdu sans collier », prendre la mine de chien battu, les yeux tristes, dont voudront alors justement s’occuper les femmes maternelles, dévouées, celles ayant une vocation de dame patronnesse, celles n’existant que par le dévouement à autrui, celles qui deviendront souvent leur future victime. Cela afin de mieux faire tomber dans ses filets
    Il a d’ailleurs un talent fou pour se faire passer pour une victime. Comme il a un talent fou, pour se faire passer pour malade ou irresponsable ou tirer profit d’une maladie (imaginaire ou réelle), d’un accident, user ou abuser d’un handicap réel etc.

    Création d’une relation de dépendance
    L'autre n'a d'existence que dans la mesure où il reste dans la position de double qui lui est assignée. Il s'agit d'annihiler, de nier toute différence. L'agresseur établit cette relation d'influence pour son propre bénéfice et au détriment des intérêts de l'autre. « La relation à l'autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers [sur l’autre]. A chaque fois que le pervers narcissique exprime consciemment des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse pas le satisfaire : soit la demande dépasse les capacités de l'autre et le pervers en profite pour pointer son impuissance [celle de sa victime], soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 115).
    Le plus dur pour la victime est de ne pas rentrer dans le jeu, en particulier le jeux des conflits artificiels, provoqués par le pervers.

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    Et :
    => En synthèse de ce que j’ai pu lire aussi :
    (1) Perversion morale ≈ (2) Trouble de la personnalité narcissique :

    (1) : dénués de tout sentiment, renient leur sensibilité et humanité pour dominer l’autre/l’écraser ; perversion = destruction de l’autre

    (2) : très grande souffrance intérieure, à la suite de traumatismes, personnes très sensibles

    => Les 2 = égocentrisme + manipulation mentale
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    Témoignage de QQNe Du Net :
    « Quand j'allais voir cette personne [PN], je ressortais vidée de toute mon énergie.
    Elle m'a fait beaucoup de mal, et m'a fait me faire du mal pour au final m'abandonner en retournant ce que je lui avais dit contre moi, dans le but de me faire culpabiliser. »

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  3. III]
    Et… MON HISTOIRE, en guise d’illustration et d’enrichissement de l’article précité écrit par Someone...

    Avant tout, merci beaucoup à ce forum et à Someone qui a écrit l’article ci-dessus sur lequel je vais illustrer mes propos, et qui m'a permis de mettre un nom sur ce mal qui me concerne indirectement :

    J'ai moi-même été victime d'un pervers narcissique (PN pour la suite).

    Il se trouve que j'en connais un rayon maintenant sur ces mécanismes puisque je côtoie encore malgré moi cette personne... car il s'agit de ma mère ! Je l'aime car c'est ma mère et car je suis comme ça, je suis une personne entière et qui n'arrive pas à détester qui que ce soit malgré les pires crasses qu'on m'aura faites. Mais je lui en veux tellement, j'en ai encore un goût amer, car en plus, cela est toujours passé, aux yeux de mon père, comme si de rien n'était. Que pouvait-il faire d'ailleurs, vu que cela approche la folie à certains moments !

    Je dirai que ma mère a plutôt un trouble de la personnalité narcissique (je ne pense pas qu’elle soit dénuée de tout sentiment/sensibilité/humanité ; quoique rien pour le vérifier, ce que l’on croit voir peut n’être que du mimétisme !), mais elle a aussi le côté pervers (= destruction de l’autre)…

    Depuis l'enfance, avec un pic à l'adolescence, (après je me suis barrée-à 19 ans-, laissant à contrecœur mes frères et mon père à la maison), j'ai toujours subi ça.
    J'ai tellement de fois cherché à comprendre ce que ma mère avait, sans jamais réussir à mettre de mot dessus: folie, débilité, méchanceté, perversité ? Comment peut-on penser du mal de la personne qui est sensée être la plus bienveillante pour soi au monde !?
    Depuis l'adolescence, je suis tombée peu à peu, mais bien, dans la dépression. J'en sors à peine car j'ai compris plein de trucs (bon, j'ai aussi eu au passage vers la fin 2 déceptions amoureuses qui m'ont mises plus bas que terre; mais ce qui m'a fragilisée et a fait aboutir à cet extrême qu'est la dépression est bien le mauvais terreau qu'est ma mère).

    Un psy m'a même dit une fois que ma mère était malade de jalousie envers moi... mais ce n’est pas ça ! C'est pire que ça ! C'était sous-estimer ce que j'ai, puis mes frères -le dernier moins -, et un peu mon père, avons dû subir.

    Je poursuis encore à l'heure actuelle un travail sur moi-même et j'en étais à mettre un mot sur ce qu'a ma mère.
    Je tombe sur cet article posté par Someone et là tout s'éclaire. C'est ça.

    J'ai relevé ce qui a été mentionné plus haut et qui m'a permis de m'identifier à ce sujet.

    Tout d'abord, je me reconnais en plein dans le mille dans la description de la victime du pervers narcissique: "vouloir être aimée de tout le monde, perfectionniste et tendance à tout le temps me remettre en question".

    Je peux dire que ça fait un moment que j'ai compris son 'petit jeu' (à ma mère) et que j'ai accepté que cela était du harcèlement moral. Oui, j'ai eu du mal à accepter ce grand mot qu'est le "harcèlement" pour qualifier le comportement de ma mère, mais aujourd'hui je le dirai haut et fort, c'est bien du harcèlement. Moral. Et je passe sur les violences physiques (c’est bon, je ne suis pas une martyre, mais j’ai connu les claques, mais pas que ; il y a aussi eu les courses poursuites dans toute la maison, dans les escaliers, au point de m’enfermer dans les toilettes sans pour autant être protégée, car mon père tapait dans la porte pour la déglinguer, pour ensuite me taper dessus de toutes ses forces alors que j’étais recroquevillée au sol les mains sur la tête pour me protéger ; et ma mère qui arrivait presque toujours à me coincer dans les coins des pièces pour me gueuler dessus tout ce qu’elle avait à cracher, pour me taper et m’insulter). Rien de tel pour un enfant/un être en construction, n’est-ce pas ? Merci Maman ! Et Papa.

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  4. IV]
    Heureusement, j'en ressors plus forte maintenant, mais je me suis construite toute seule, grâce à l'extérieur, à une amie de lycée qui était là (mais qui ne pouvait pas vraiment s'imaginer ma détresse; personne ne le peut, sans y avoir assisté, ni l'avoir vécu soi), et après avoir été réduite au sentiment d'être moins que rien.

    Comme l'a dit QQNe Du Net, elle me pompait toute mon énergie, tout mon être, ce que j'étais, ce que je pensais. Elle m'a aussi tellement de fois, quasi systématiquement, retourné ce que je lui avais dit contre moi, et combien de fois je me suis culpabilisée, pensant qu'au final j’avais bel et bien mal agi, que je n'avais pas de valeur, que je n'étais pas une bonne personne, pas normale, pas à la hauteur, qu'une merde. À la longue, ça tape sur le système et on finit par y croire; c'est un lavage de cerveau. Et sur plusieurs années, je trouve ça tellement normal d'être tombée en dépression (pas une petite déprime, nan, une belle dépression qui te ronge et qui t'empêche d'avoir envie de faire quoi que ce soit de ta vie car quoi que tu fasses, « ça ne sert à rien »).

    Je ne sais pas si ma mère a eu conscience à un moment donné que ça déconnait dans sa tête, mais ce qui est sûr c'est que, enfant, j'avais découvert dans la bibliothèque, parmi quelques bouquins/modes d'emplois sur comment élever des enfants (ma mère a perdu la sienne quand elle m'attendait et je suis l'aînée), un petit livre intitulé "Comment gérer les personnalités difficiles" (-> Les personnalités traitées en détail sont : anxieuse, paranoïaque, histrionique, obsessionnelle, narcissique, schizoïde, Type A, dépressive, dépendante, passive-agressive, et évitante. Les personnalités antisociale, borderline, schizotypique et sadique ne sont que rapidement évoquées, soit en raison de leur rareté, soit parce qu'il vaut mieux les tenir à distance.). Plus tard, après l'adolescence et alors que des scènes avec ma mère continuaient, j'ai pris le bouquin et l'ai mis de côté pour voir de quoi il parlait, et pourquoi pouvait-il bien avoir été acheté. Était-ce un mode d'emploi de ma mère pour mon père ? Très probablement. Aucun des deux n'a jamais eu de réel intérêt pour la psychologie alors ce devait être à destination fonctionnelle irrémédiablement.

    Ma mère, malgré ses attentions très maternelles, m'a toujours critiquée, a toujours trouvé le moyen d'être rejetante vis-à vis de moi. Ce qui est troublant c'est que d'un côté elle semble m'aimer, elle me chérit matériellement, elle fait ce qu’il faut voire trop pour ma santé, mais de part ses nombreuses critiques systématiques sur moi et par certains comportements, elle a été malveillante. L'extérieur n'y aura toujours vu que du feu. À moi alors de ravaler ma tristesse et tenter de faire bonne figure face aux autres, mais sans aucune carapace, donc tellement vulnérable.

    Voici les phrases que j'ai relevées de ce qui a été mentionné ci-dessus et qui décrivent le modus operandi du pervers narcissique/ma mère (j'ai mis en gras ce qui m'a fortement parlé):

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  5. V]
    1) J'ai tout de suite tiqué quand j'ai vu le mot 'dépression' dans le paragraphe intitulé 'Emploi de messages paradoxaux':
    "Le pervers narcissique se complaît dans l'ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisque la victime ne peut comprendre la situation. La victime s'épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches. Complètement déroutée, elle sombrera dans l'angoisse ou la dépression.

    2) Le pervers narcissique n'établit pas de limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, se les attribue pour pallier les faiblesses de sa véritable personnalité; et dénie ces qualités à leur véritable possesseur. (Bon moi, ma mère m'attribue des défauts infondés, les plus blessants étant moraux bien sûr, comme la jalousie par exemple. Elle disait d'ailleurs que sa 'sœur' était d'une 'jalousie sans nom' et me collait/déplaçait ce caractère sur moi, et qui sait si ce n'était pas ma mère elle-même qui était jalouse de sa sœur en fait (vous voyez, ça rend fou !) ; et j'ai toujours profondément vécu ces fausses allégations sur moi comme une injustice). Le pervers narcissique conjure la réalité et manipule les apparences. Le pervers narcissique est dans le registre de l'incorporation de sa victime dans le but de la détruire.

    3) = Étroitement lié avec le 2) pour ma part (cf. ce que je viens juste d'écrire ci-dessus comme exemple ) : Le pervers narcissique pose sa perversion dans la communication (pour ma mère c'était de longs monologues irrépressibles). Communication faite de fausses vérités. Quoi que l'on dise, les pervers trouvent toujours un moyen d'avoir raison, d'autant que la victime est déjà déstabilisée. Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Un mensonge convaincu qui convainc l'autre. Quelle que soit l'énormité du mensonge, le pervers s'y accroche et finit par convaincre l'autre. Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers : ce qui est vrai est ce qu'ils disent dans l'instant. Ces falsifications de la vérité sont (parfois) très proches d'une construction délirante. Pour ma part, chez ma mère, j'ai constaté à chaque fois qu'au bout d'un moment on arrivait dans son monologue (et oui, il n'y avait aucun moyen d'en placer une) à une telle construction délirante !

    4) Le plus dur pour la victime est de ne pas rentrer dans le jeu, en particulier le jeu des conflits artificiels, provoqués par le pervers. (Y rentrer peut rendre fou, je pense.)

    5) Et non des moindres : les pervers narcissiques ont l'art de se poser en victime. Combien de fois ma mère relatait mes soi-disantes mauvaises actions une énième fois à mon père quand celui-ci revenait exténué du travail (inutile de préciser que ça en rajoutait une couche, je me re-faisait engueuler injustement et pour des conneries).

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  6. VI]
    6) Autre signe: La relation de dépendance. À la longue, comme je l'ai déjà dit, la victime a tendance à se sentir moins que rien, anéantie, une serpillière, etc. (perso, j'en étais arrivée à me mettre en quatre au service de ma mère qui n'était jamais satisfaite de ce qu'elle avait demandé). La victime n'a d'existence (et oui, c'est incroyable :S ) que dans la mesure où il reste dans la position de double (= de sous merde) qui lui est assignée. Le PN exprime consciemment, à des moments, des besoins de dépendance, mais n'est jamais vraiment satisfait: soit sa demande dépasse les capacités de l'autre et il en profite pour pointer l'impuissance/l'incapacité de sa victime, soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Le PN sollicite ainsi le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était (-> merdique ?).

    Voilà, j'espère que ce poste éclairera encore davantage ceux qui ont vécu ça, et les aidera à se sentir moins seuls. Oui, c'est chiant de se dire qu'on a été la victime dans l'histoire, mais ça aide de reconnaître que ça nous a marqué et fait du mal, ce qui n'est pas sans conséquences. J'espère aussi que ça vous aidera à en reconnaître les signes pour éviter que vous ne rentriez dans ce cercle vicieux.

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  7. (Sans rapport mais important si vous voulez que le forum ait un peu plus de crédit.. :

    Discution = Faute d’orthographe fréquente pour discussion.

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  8. Tout ce que je viens de lire, se rapproche de ma situation. Cependant, mes frères ainsi que ma sœur en ont souffert également. Je ne me retrouve pas isolé de ma famille bien au contraire. Ce sont eux qui ont essayé de m'ouvrir les yeux. Car je protégeais cette mère. Maintenant, je suis mère moi même, ma seule préoccupation et de ne pas être le double de ce démon. Je veux protéger ma fille de cette grand-mère destructrice. A moi aussi on m'a parlé de la jalousie. On m'a fait comprendre que ma mère était jalouse de ma situation. Car malgré tous, j'ai réussi dans ma vie.
    Le plus dur, pour moi, maintenant est de tenir bon. Je ne veux plus la voir. Je pense qu'elle veut retourner ma fille contre moi. Et elle pourrait y arriver. Je dois vraiment l'éloigner. Ma préoccupation, est de savoir si elle ira jusqu’à me trainer au tribunal au risque que tout le monde apprend ce qu'elle ait vraiment.

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  9. Je suis fille d'un pervers narcissique, et aujourd'hui à l'âge de 23 ans, je ne suis pas heureuse. Mon premier grand amour a eu lieu avec un pervers narcissique et le 2e que je viens de quitter en a tous les critères aussi.
    Je me sens seule, incomprise par les autres personnes qui n'ont jamais vécu ca, ca me renferme dans ma bulle.. J'ai l'impression de ne rien valoir.
    Je ne parle plus a ma famille, ce qui renforce ma solitude. Tout le monde sa vie, sa famille, ses amis, et moi je n'ai personne.
    A chaque fois que j'essaie de faire des efforts, il y a toujours un truc qui me fait basculer. Meme les amis que je pensais avoir, je me rends compte maintenant que ces amitiés ne sont pas saines, je souffre d'etre trop gentille, d'etre toujours la pour les gens et que personne n'est la quand moi je vais mal.
    Je n'ai qu'une envie couper les ponts avec tout le monde quitte a etre encore plus seule, vu que j'y suis déja, et que personne que je connais ne comprends ce que je vis et ressens

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  10. Bonjour Loupiotte,
    J'ai une de mes plus proches amies qui a une mère perverse narcissique. Chaque journée est haute en couleur, chaque jour elle me raconte la dernière anecdote, la dernière sortie horrible de sa mère et quand on croit qu'elle a atteint les sommets, elle repousse les limites! En plus, elle a eu le malheur de tomber enceinte et d'élever sa fille seule, métisse pour une mère raciste, c'était la double peine! Je suis tous les jours admiratives de sa façon de le gérer. Chaque fois qu'elle voit sa mère commencer à partir dans des propos mensongers, elle trouve le moyen de couper court à l'échange, elle fait en sorte de limiter les visuels sachant qu'elles habitent à 10min l'une de l'autre. La distance c'est dans la tête, pas dans les kilomètres. Elle la culpabilise chaque jour que Dieu fait, elle va mourir, réponse? "oui, ok Maman, tu ne te sens pas bien j'ai compris."point barre. Elle en remet une couche évidemment "ok Maman, bon, je te laisse je dois m'occuper de ma fille." ça ne la laisse pas indemne, même si à 26ans, elle a fini avec le temps par mettre des gardes-fou, mais elle parvient à prendre de la hauteur assez rapidement après les attaques. Je dirai que la destruction de fond c'est quand elle me dit qu'elle se sait capable d'aimer, elle aime sa fille, elle aime son compagnon actuel, mais qu'elle ne croit pas avoir jamais été amoureuse, ressenti l'émotion en tant que telle (ce qui a peut-être évolué depuis avec son chéri, mais j'en doute, ça semblait tellement profond ce détachement affectif).
    A côté de ça, j'ai eu l'occasion de sortir avec un homme dont c'était le frère PN, et il en est encore au stade du déni. Il voit son frère se comporter comme un connard à tous les niveaux possible, mais me sort après tout ça "mais c'est qqn de bien dans le fond!". Un long chemin éprouvant à parcourir pour lui. On n'est plus ensemble car ça envahissait totalement notre relation naissante, mais j'ai tenté de lui donner qques armes d'analyse, comme analyser les faits, juste les faits, acquérir impérativement cette froideur d'analyse peu importe les bleus réccurents, comprendre qu'il est faible par rapport à son frère, que lui comme les autres (entourage familial et amical) est sous son emprise (quand il se borne à me dire le contraire) pour en toute lucidité (en vraie conscience des choses, notamment qu'il lâche totalement sa vie dès que son frère claque des doigts!) se prémunir de cette relation toxique. Et ce travail, son frère est à 300km, la toxicité est très forte tout de même (peut-être un peu moins mais pas de quoi pavoiser!). C'est dans la tête que le travail doit se faire, avecjuste la distance nécessaire pour pouvoir souffler, réfléchir posément sans être harcelé constamment.

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  11. (suite!)

    En ce qui concerne mon expérience personnelle qui me permet de les comprendre est d'être sortie avec un PN pendant presque 2ans, avec un entourage à mes 20 (j'en ai 32aujourd'hui) totalemnt incapable de comprendre ce que je vivais, me laissant tomber les uns après les autres comme un signe de mépris général qui a fini de m'enfoncer un peu plus. Il ne m'est resté alors que 2amis qui m'ont aidé à traverser tout ça avec patience (et il en faut, car ça a été un véritable marathon pour eux!). Il m'a fallu facilement 3ans pour arrêter de lui trouver des excuses malgré mon impression fausse mine de rien d'être lucide quant au processus de destruction de ce PN envers moi, car je restais malgré tout. A partir de la 4ème année, j'ai commencé à me documenter plus sérieusement et à comprendre des choses que je n'avais toujours pas admises malgré la distance du temps. Que rien n'était fait au hasard, que son soit-disant côté mal dans sa peau justifiant les pires horreurs était une mise en scène très bien huilée. J'ai eu l'impression de pouvoir reconstituer tout d'un coup toutes les pièces d'un puzzle! Le pourquoi il semblait se porter si bien (vvoire heureux) quand moi j'étais au fond du trou au bord de me foutre en l'air et qu'il le voyait. Je ne concevait tellement pas qu'on puisse faire sciemment et volontairement du mal à qqn sans raison! La raison je l'ai comprise: la souffrance de l'autre le nourrit et qque part fait son bonheur! A partir de là, tout s'est éclairé. Et il a fallu admettre cette notion ultime aussi qu'il existe des personnes profondément malfaisantes et que non, il n'y a pas du bon en tout un chacun! Tout comme il y a du profondément bon en certain, il y a du profondément mauvais en d'autres (sorte de yin et de yang). Et à partir de là, on peut aussi commencer à se déculpabiliser (malgré les remarques d'entourage peu averti, nous sortant des "moi de toute façon, je ne suis pas influençable!" Ok donc je dois comprendre que moi je suis une merde! Merci!:) ).
    J'ai découvert cette video auj (envoyée par ma soeur) que j'ai diffusé via FB (une petite pierre à l'édifice!):
    https://www.youtube.com/watch?v=wokOgLqdtf4&feature=share
    Avec la suite:
    https://www.youtube.com/watch?v=MaZcJi_dfog
    On est sur le versan conjugal oui, mais il s'agit d'ourir les yeux de l'entourage autant que des victimes sur un mode de fonctionnement! Absence d'empathie, destruction, manipulation qui n'arrivent pas PAR PRINCIPE aux personnes faibles et fragiles.

    (BH, je vais me lancer dans cette grande lecture bien structurée et strucurante aussi plus tard, en tout cas merci de partager tes sources avec les autres lecteurs.)

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  12. ça fait maintenant 8ans que je suis partie, et je ne peux m'empêcher de penser à sa victime actuelle. A-t-il qqn dans sa vie actuellement qu'il serait en train de détruire? Et ça m'enrage de penser qu'il a toute la latitude de pouvoir le faire et que son entourage participe au piège parce qu'ils sont totalement dans le piège de sa séduction de beau parleur. Celà dit je n'oublierai pas le peu d'entre eux qui ont perçu le malaise et ne sont pas laissés berner par les apparences en me témoignant une attitude compatissante pour le peu qu'on a pu se voir, contrairement à d'autres ouvertement hostiles envers moi car Monsieur avait soigneusement préparé le terrain de la nana sans intérêt et prétentieuse et j'en passe.
    Maintenant on est bien d'accord qu'un petit ami on peut dire ciao et que la famille c'est loin d'être évident, mais un conjoint PN l'emprise est telle qu'il en vient à avoir la même importance qu'un membre de la famille. Et la décision n'est pas la même de quitter un individu lambda qu'un parent en tant que tel, mais je pense que dans tous les cas, ça reste la seule décision possible pour sauver sa peau. A mon humble, le cas le plus difficile est la victime ayant des enfants avec le coinjoint PN, car je pense que meme un frère, on peut prendre le choix et la décision de le sortir de sa vie aussi difficile que ça soit. Mais le père de ses enfants qui s'amusera à lancer les tribunaux derrière et jouer à l'emprise avec ses enfants...

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  13. Je ne sais pas d'où vous sortez tous, mais je ne comprends pas votre dépendance affective. Fuyez ces monstres, c'est tout...et détrompez vous je sais ce que ils sont car moi ce sont mes deux parents qui sont comme cela.

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  14. Bonjour à tous, moi j'ai un père PN et une mère malade aussi.j' ai 42 ans et viens de couper définitivement les ponts avec eux et ma soeur ainée.Mais j'ai l'impression d'avoir hérité de cette patologie...Je suis dans un isolement social presque total et désire me soigner correctement mais me sens honteux régulièrement...Face à un énorme vide affectif j'ai besoin de conseils pour vivre un peu heureux...Que puis-je faire?

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  15. Bonjour. Apres 10 ans de psychanalyse et 1 an de TCC, j'arrive enfin à dire que ma mere est une perverse narcissique et bien entendu une maniplulatrice affective. Le meilleur morceau en date a été qd je lui ai ecrit par mail que j'etais triste qu'elle ne prenne pas de nouvelles de mon fils ( son petit fils) depuis le mois d'aout ( 4 mois). Sa reponse par mail a été merveilleuse pour moi. Elle m'a illuminé , m'a confirmé par ecrit son narcississime , et depuis j'avance dans mon deuil avec plus de facilité( pour resumé son mail c'était " MOI PLUUUUUS"... ).
    Merci pour ce blog, merci , je le lis et relis souvent pour ne pas faillir de ma route du deuil d'une mere chaleureuse et aimante que je n'ai pas eu . Et heureusement , je fais partie de ces enfants de pervers narcissiques qui ont une vie sociale merveilleuse (en couple, un fils, des amis, des beaux parents top), je me suis simplement jurée qd j'etais petite de ne pas etre comme ma mere. C'est chose faite.

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  16. Merci pour tous ces témoignages. C'est pour moi une lueur d'espoir. Mes petits enfants 2 ans et 5ans sont sous le joug d'un père PN avec complicité inconsciente de leur mère sous emprise, et je m'inquiète énormément de leur devenir. Pour le moment je ne peut pas faire grand chose pour eux, me taire est le seul moyen de garder contact avec eux, de les avoir un petit peu de temps en temps. Je fais semblant de rien savoir et c'est pénible mais en attendant de trouver mieux... Ca fait plaisir de voir que certains s'en sortent malgré tous les préjudices subis.
    ESPOIR

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  17. Bonsoir,

    J'ai compris il y a quelques jours QUI était mon père... J'ai toujours su qu'il était malsain, toxique, mais je crois que je "normalisais" encore son problème, en pensant qu'il pouvait, malgré tous ses défauts, avoir une forme d'empathie...

    Pour faire court, et décrire en peu de mots ma vie, mon père était un père incestueux. Ma mère l'a quitté quand je lui ai parlé des attouchements subis (j'avais 4 ans, donc, avec mes mots d'enfant...). Après cette séparation s'engage plus de 5 ans de procédure judiciaire, 5 ans durant lesquels ma mère tente d'obtenir ma garde exclusive ; j'ai eu un avocat à 9 ans. Le jugement de la "Justice" : garde partagée. La blague. Ma mère a refusé, s'est retrouvée en pénal pour non représentation d'enfant, a été condamnée a plusieurs jours de prison (avec sursis). Finalement, a 10 ans, devant mon refus obstiné de voir mon père, on a fini par me foutre la paix.

    Mais autant vous dire que c'était fini pour ma mère. Je me souviens de cette lettre de mon père, dans laquelle il lui disait, durant ces années de procédure : "patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"... Il l'a eu à l'usure, au final : car ma mère ne s'en ai jamais remise. Endettée (par les nombreuses procédures judiciaires), et surtout détruite, elle a sombré dans l'alcool, et en est morte quand j'avais 20 ans. Ma mère avait le profil type de la victime du PN : elle avait malheureusement, durant son enfance, était la victime d'un pédophile - son professeur de piano. Elle est retombée dans les griffes d'un autre prédateur...

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  18. Autant vous dire que mon enfance, c'était pas la fête. Je me souviens à présent de toutes les stratégies de manipulation de mon père, quand il accusait ma mère de me manipuler moi (le fameux effet "miroir", typique des PN dirait-on...) ; quand il m'offrait des cadeaux pour me prendre en photo, et certifier auprès du Juge des affaires familiales que j'étais heureuse avec lui ; quand il appuyait sur la sonnette pendant une heure le jour de son droit de visite (en vain, car ma mère n'ouvrait pas)... Je me souviens surtout de la solitude dans laquelle nous étions : car la société, et la Justice qui incarne cette société, préfère fermer les yeux sur les actes incestueux. C'est d'autant plus facile de ne rien vouloir voir quand c'est un PN qui se déclare victime...

    J'ai toujours su qu'il était malade. Mais je pensais qu'il avait quand même une part d'humanité. Et en même temps, je ne comprenais pas comment il pouvait vivre avec ce qu'il avait fait, s’emmurer dans son mensonge comme dans une tour d'ivoire, ne pas demander pardon, de pas mettre fin à ses jours... Je ne comprenais pas : maintenant si.

    Anna

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  19. Il y a quelques semaines, j'ai fait appel à une avocate car je suis étudiante et mon père ne voulait plus payer ma pension alimentaire; elle l'a donc mis en demeure. Et par la même occasion, je lui ai envoyé l'acte de décès de ma mère. Sa lettre de réponse : un chef d'oeuvre de victimisation. Il disait son "désarroi" d'apprendre dans ses conditions la mort de ma mère ; il se plaignait d'être "réduit à un chèque" aux yeux de sa fille (oui, c'est moi celle qui ne pense qu'à l'argent, et qui le résume à un objet !) ; et comble de la "mansuétude" (et de l'horreur, ou de l'ironie !!), il me PARDONNAIT de l'avoir prévenu par l'intermédiaire d'un avocat - car il sait bien que j'ai subi beaucoup de "pressions" durant mon enfance...

    C'est cette lettre qui explique ma présence sur ce forum : car quelque jours plus tard, alors que je ne lui avais pas parlée de tous ces problèmes personnels, une amie à moi m'a révélée qu'elle avait été sous l'emprise d'un PN pendant 2 ans... Et elle faisait souvent ce cauchemar : elle avait des enfants avec lui, se séparait de lui, et se retrouvait devant le tribunal. Il l'accusait d'être folle, inconsciente; il voulait la garde exclusive des enfants - qui ne sont, pour tous les PN, que des OBJETS qu'ils désirent posséder, malmener, et détruire.

    Alors s'il vous PLAIT, à tous ceux et toutes celles qui se retrouvent avec un conjoint(e) PN, je sais comme c'est difficile mais si vous n'arrivez pas à pensez à vous, car vous êtes totalement sous emprise, pensez à l'amour que vous portez à vos enfants, raccrochez vous à cet amour, et FUYEZ.

    Anna

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  20. Bonjour,

    Je pense que mon père aussi est un pervers narcissique. J'ai toujours eu peur de lui, à la maison tout le monde a toujours agit en fonction de lui, on ne voulait pas lui déplaire mais lui ne s'est jamais géné pour nous faire les pires remarques ou nous faire la morale sur tout (même en étant adulte). Il nous a séparé de la famille de ma mère (mes tantes) et je n'ai jamais connu sa famille car son père était violent et il a coupé les ponts après la naissance de mon grand frère. J'ai grandi dans les tabous familiaux et ma mère entretenait ca car elle disait que si on reprenait contact avec nos tantes et que mon père le savait, il le prendrait comme une trahison. J'ai tellement souffert de cette impossibilité de parler de ça, de passer nos Noels à 4 sans nos cousins. Bref j'en ai toujours voulu à mon père car il etait autoritaire et que je ne pouvais pas être moi avec lui mais la fille gentille qu'il voulait que je sois et j'en voulais (veux) à ma mère d'avoir toujours été soumise et de l'avoir toujours défendu lui et pas nous. Je vais passer toutes les évènements traumatisants mais en un mot dans ma famille quand mon père est là on marche sur des oeufs et on a peur de ça pète..en plus de cela chaque petite difficulté de la vie peut devenir un drame.

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  21. J'ai rencontré mon conjoint à 25 ans et là les choses ont changé. Un soir mon père et lui se sont disputés et mon conjoint a décidé de quitté la maison (on etait en weekend chez mes parents). Mon père l'avait insulté, lui tenait tête en lui hurlant dessus bref mon conjoint n'a pas voulu cautionné cela et on est partis.Pour moi c'etait très dur car jamais je n'aurais osé faire cela avant, j'etais complementement tremblante de peur et ne faisait que pleurer mais j'ai choisi de suivre mon conjoint. Le lendemain mon pere m'a telephoné pour me dire que les torts étaient à 50/50 et que la porte restait ouverte. Il m'a ensuite faire comprendre qu'il fallait que je fasse le bon choix entre mon ami et eux et que ma decision pourrait avoir de graves conséquences sur leur vie.Mon conjoint m'a dit que l'intimidation et la menace ne marchait pas avec lui et qu'il ne voulait p:us le voir (il faut dire qu'en un an mon ami avait cerné le personnage à travers d'autres evenements, disons que la c'etait la goutte d'eau en trop..)Alors j'ai moins vu mes parents car mon père refusait de s'excuser et ma mère prenait plutot sa défense et nous demandait encore de faire table rase du passé mais j'ai tenu tête. Je n'allais les voir qu'une ou deux fois par an les voir et quand j'etais la bas je me sentais mal car mon pèrene changeait pas, de demandait aucunes nouvelles de ma voie et ne parlait jamais de mon compagnon.Ma mère elle n'osait pas venir seule me voir chez moi ( à 3h de route), elle pense que c'est trahir mon père..
    J'ai donc écrit une lettre à mon père dans laquelle je disais tout ce que je ressentais car j'avais la sensation qu'il ne savait pas pourquoi moi j'etais en colère. J'ai mis une semaine à ecrire la lettre en pesant chaque mot pour etre precise et pas trop passionnelle. Il m'a repondu 10 min aprsè dans un long monologue ou il se fait passer pour la victime. J'etais decue que ma douleur à moi n'aie pas été entendue..Ma mère n'a pas lu cette lettre mais elle en a été retournée..elle aurait peut être du la lire. Mon frere lui m'en veut de l'avoir ecrite..car on ne fait pas ca à ses parents (il ne l'a pas lu non plus..) après cela je suis retournee chez mes parents en mai pour l'anniversaire de ma mère.A peine arrivee mon père devant tout le monde a voulu qu'on parle de cette lettre mais il presentait cela comme l'attque que j'avais envoyé, il etait meprisant et agressif et moi je me sentais pas mais je ne me suis pas demontée. Le problèeme ici c'est que je suis seule contre tous car persone ne me soutient. Tout le monde (ma mère, mon frere rt sa femme) veulent que j'accepte mon père tel qu'il est et qu'on profite des bons moments mais moi je n'y arrive pas, j'ai changé et je ne tolère plus cette vie d'avant, celle on ne doit rien dire...par peur..Du coup ma mère a cessé de me téléphoné et quand je l'avais avant au tel elle me faisait toujours culpabiliser...ca me tordait..je ne savais plus comment pendser: tenir bon ou leur donner raison..me soumettre. J'ai choisi de tenir..mais c'est dur d'être seule..dans sa propre famille.

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  22. Maitenant je suis enceinte..je suis heureuse. J'ai appelé ma mère qui a pleuré et qui tout de suite m'a parlé de mon père et du futur..elle n'arrivait même pas à se rejouir juste pour moi mais pensait deja aux problèmes a venir..j'etais decus. Elle m'a envoyé une lettre aved des photos de moi bébé et un texte qui m'a fait encore pleurer et culpabiliser dans lequel elle dit que je suis bien entourée par ma belle famille donc qu'elle ne s'(inquiete pas pour moi..ici elle montre juste sa jalousie alors que moi je ne veux pas l'exclure. Comme je n'ai pas envie de voir mon père, elle s'exclue elle aussi et n'aura pas la demarche de venir me voir seule...car dans tout ca pour elle je ne suis pas une victime mais mon père est victime de mon refus de le voir...Je me sens encore perdue et pleine de culpabilité. J'ai donc decidé de suivre une psychotherapie qui m'aidera peut être à y voir plus clair..

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  23. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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