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Enfants de pervers narcissique (forum 2012)


Partout, nous nous intéressons aux conjoints des pervers narcissiques. 
Mais qu'en est-il des enfants de pervers ? 
N'est-ce pas le plus douloureux à vivre lorsque l'un de nos parents est pervers narcissique ? 
Que ce parent à cherché à nous détruire alors que nous avions toute confiance en lui, qu'il était notre confident, que nous le vénérions et que nous nous sommes aperçu que tout n'était que mensonges et trahison !
Vous pouvez sur ce forum discuter avec d'autres enfants de pervers narcissique, qui eux, comprennent réellement ce que nous vivons et ressentons.



238 commentaires:

  1. mon père est pervers narcissique. à quinze ans, j'ai cherché à prendre mon indépendance financière en devenant garagiste. mais il m'a poussé à aller jusqu'au bac. apres, il a refusé de payer les études que je voulais faire et il était assez riche pour que je n'ai pas droit à une bourse. je ne pouvais pas non plus travailler pour gagner ma vie parce qu'il m'avait mis dans un état de mauvaise santé handicapante. je ne pouvais et ai toujours du mal à marcher. difficile, donc, pour chercher du boulot et travailler. s'en est suivit de longues années de souffrance et de solitude...jusqu'à ce que j'apprenne l'existence des pn. si j'avais su ça avant...
    pascal

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    1. Bonjour à tous,

      J’ai 28 ans et je suis la fille d’un père violent qui m’a abandonné à 6 ans et d’une perverse narcissique. J’ai décidé de couper les ponts avec elle la semaine dernière et je me sens très fragile. Je suis révoltée mais en même temps en manque. J’ai peur pour ma petite sœur de 15ans qui est anorexique et qui se scarifie, j’ai peur que ma mère ne réussisse à monter mes frères contre moi, ils sont encore sous son emprise. Je n’ai qu’eux et mon mari. J’ai honte de moi, d’avoir fichu ma vie ne l’air et je me sens coupable.
      J’ai commencé une thérapie pour des acouphènes mais ma psy a vite constaté que mon problème est la relation toxique que j’entretiens avec ma mère. Je ne m’en été pas rendu compte ! Comment ai-je pu être aussi naïve ? Comment ai-je pu lui donner tant d’argent (qu’elle devait toujours me rendre mais qu’elle n’a jamais fait !), de temps à l’écouter ce plaindre (toutes les femmes sont jalouses d’elle et les hommes fous d’elle !), d’énergie à la sortir de problèmes et de couper les ponts avec des gens bien….pour rien. Je n’ai jamais eu l’impression d’être aimée j’ai l’impression qu’elle a honte de moi, de mon physique, jamais un compliment pas même le jour de mon mariage au cours duquel elle est partie, on ne s’occupait pas assez d’elle ! Et le lendemain en rage, elle m’a appelé pour me dire que mon mari m’épousait pour les papiers !
      Donc ma vraie prise de conscience a eu lieu la semaine dernière. Elle m’a appelé et m’a dit « il m’arrive une tuile, Mr X m’accuse de harcèlement sexuel ! Il veut porter plainte ! » Ce qui m’a fait réagir c’est qu’elle se positionne en victime et que c’est de la faute de ce Monsieur et de la mienne (je ne l’écoute pas assez, tu parles je ne fais que ça !)!! Et là soudain j’ai compris. Je lui ai envoyé un mail dans lequel je lui disais mon dégout pour son comportement (harceler sexuellement un homme alors qu’elle s’est marié il y a moins d’un an avec un homme adorable !), je lui ai dit que je me souvenais de cette relation sexuelle qu’elle avait eu en ma présence et du film porno regardé devant nous et je lui ai dit d’arrêter de nous manipuler moi, mes frères, ma tante avec qui elle a coupé les ponts après que celle-ci lui ait offert une voiture de 5000 euros. Elle m’avait tellement dépeint cette tante comme un monstre que je l’ai cru moi aussi j’avais coupé les ponts avec elle ! Ma mère m’a donc répondu en me disant que je suis « machiavélique », méchante sur une femme dépressive et jalouse de son succès auprès des hommes…je lui ai répondu et elle a montré mon mail à mon beau père qui m’a dit d’arrêter de la harceler, que j’ai un grave pb psy et que ma mère est fragile ! Donc je me fais traiter de folle, c’est la meilleure ! Elle a encore gagné !
      Je viens d’appeler cette tante qui s’est fait manipuler pendant des années et m’a dit comment m’a mère m’avait décrite pendant que je l’aidais : quelqu’un de jaloux et incapable de donner de l’argent, après tous ce que je lui ai donné elle raconte qu’elle m’a aidé financièrement…ça me fait mal à un point ! Et mes frères que j’ai élevé, dont je me suis occupé pendant que Madame sortait (j’ai raté pas mal l’école pour ça)elle l’a oublié!
      Comment faire pour aller mieux ? Je cherche du soutien.
      J’ai une question également quand ma mère dit que je lui dois de l’argent, qu’elle n’a jamais regardé de film X devant nous….elle le croit vraiment ? ou est-elle une excellente comédienne ?
      J’espère de jamais être comme elle avec mes enfants, c’est pour ça que j’hésite à en avoir…..
      Merci
      Maria

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    2. Bonjour Maria,

      D'abord il faut poser les choses: vous n'allez certes pas bien mais qui le pourrait après ce que vous racontez?

      Vous êtes sur le bon forum, nous sommes tous dans des degrés divers de souffrance en gestation de digestion de choses indigestibles.

      Il est impossible de répondre avec certitude si votre mère croit ce qu'elle dit ou si elle est une excellente comédienne mais vu ce que vous décrivez comme manipulation, on pencherait plutôt pour la seconde hypothèse. Le fait qu'elle est bernée un psy nous apprend surtout que ce psy-là n'est pas formé à reconnaitre votre mère pour ce qu'elle est. Il n'est pas le seul donc c'est tristement classique.

      Vous ne pouvez pas prendre le malheur de votre soeur et de vos frères sur vos épaules. Vous pouvez par contre leur montrer un exemple, c'est à dire: relevez la tête et fuir la relation toxique avec votre mère. Pas besoin de rompre le contact avec le reste de votre famille même si selon toute probabilité elle essaiera de les monter contre vous. Peut-être faudrait-il d'ailleurs les prévenir avant d'organiser votre "plan survie".

      Car c'est bien de cela dont il s'agit: votre survie.

      Pour les enfants, sur ce point, vous pouvez être rassurée vous ne serez pas comme votre mère. Par contre il vaut mieux avoir coupé les ponts avec elle avant leur arrivée. Une grand-mère PN créée des dégats.

      Nous sommes nombreux sur ce forum à vous soutenir dans cette douloureuse réalisation.

      Papyrus 17

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    3. Bonjour Papyrus 17,

      Je vous remercie beaucoup pour votre soutien et pour vos conseils. Heureusement que ce blog existe, parce que j'avais l'impression d'être folle (bien que ma psy et mon médecin me disent que je ne le suis pas!). Mes freres et ma soeur pour le moment, me parle, je les ai mis en garde et ils m'ont dit qu'ils connaissent ma mère! Pour le moment c'est calme, peut etre un peu trop, j'espère qu'elle ne prépare pas un mauvais coup! Pour l'instant, je n'arrive pas à me voir maman, j'espère que ça viendra, quand j'irai mieux et que ma santé aussi ira mieux, après toutes ces années j'ai beaucoup somatisé (ulceres à l'estomac, eczema et acouphenes chroniques...)sans compter les crises d'angoisse.
      Merci encore pour votre aide.
      Maria

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  2. Bonjour Pascal ...
    J'espère que vous êtes soutenu.Les adultes qui sont, comme moi victimes, de ces gens ont encore leur maturité d'adulte pour s'en remettre mais quand il s'agit des enfants qui sont laminés de la sorte durant leur enfance ..C'est encore plus dur de le lire .Surtout faites vous aider maintenant si ce n'est pas encore fait et je vous souhaite toute la force necessaire . J'espère aussi que vous êtes désormais détaché de votre père ...

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  3. Bonsoir Pascal,

    Deux chose pour avoir des revenus en attendant de trouver un travail:
    - Pouvez vous faire une demande de pension alimentaire auprès du JAF? Cela ferait le désespoir de votre père. Bien fait.
    - Pouvez-vous faire reconnaitre votre handicap à la MDPH et demander l AAH?

    Aller voir une assistance sociale si ce n'est pas encore fait et surtout pas de pudibonderie: vous avez besoin d'aide alors exprimez-vous et soyez convaincant.

    Il est préférable que vous restiez indépendant et ne repreniez pas de contact avec votre père. Si c'est un PN, il n'y a que la fuite pour y échapper.

    Je vous l'écris, quand on nait fils ou fille de PN on devient une cible potentielle facile pour les autres prédateurs PN. Donc attention à votre entourage.

    Je vous mets mon témoignage. La vie n'a jamais été aussi douce depuis que j'ai coupé les ponts avec mes parents. Certes, j'ai des séquelles psychologiques (que d'ailleurs je renonce à faire soigner), et certes cela m'a pris 32 ans pour m'en sortir, mais je vis enfin. C'est tout récent et, comme vous, je trouve les messages sur les forums essentiels pour mon équilibre.

    Mon expérience perso est passée par toutes les étapes. Le couple de mes parents comprend un PN qui a tout fait pour "la pauvre fille incapable" que je suis, par exemple tous mes choix de vie, activités, études, choix de profession. De son point de vue, je lui devais tout puisque sans lui j'étais "si nulle" donc il décidait tout. Le parent PN le répétait partout pour être bien sûr que j'imprime le message. C'est réussi: je n'ai pas d'estime de moi jusqu'à ce jour. J'avais le sentiment que je ne créais que des problèmes pour ce parent PN qui était vraiment "généreux" de tout décider dans ma vie.

    A mes 20 ans, j'ai eu une espèce de sursaut. Je suis allée vivre à l'étranger pour m'assumer financièrement. Mon parent PN me disait que je coutais cher. (Pourtant je travaillais l'été et j'avais des petits boulots pendant l'année et je vivais dans une chambre de bonne cracra pendant mes études) Avec du recul, je réalise l'hypocrisie de ce commentaire puisque mon frère, plus âgé, était totalement entretenu et à grands frais, par mes parents. Séjours au sport d'hiver, stages nautisme, club œnologie et tout le tralala.
    Mais tout cela a un prix n'est ce pas? A noter qu'à ce jour, il n'est toujours pas sorti de l'assujettissement à nos parents. Il n'ose pas désobéir puisqu'ils lui rappellent « qu'il leur doit tout ».

    Arrivée à l'étranger, j'ai trouvé du travail, de l'indépendance et là patatra: je n'ai rien trouvé de mieux à faire que de me mettre en couple avec un PN. C'est le modèle du couple parental que j'ai reproduis ! Je suis restée en couple 5 ans, j'y ai quasiment laissée la peau. Je suis retombée totalement sous emprise. Bref je suis passée d'une prison à une autre.

    Je vous passe certains détails mais a peu près comme vous je me suis retrouvée dans un état physique lamentable et après la naissance de mon enfant j'ai été hospitalisée d'urgence avec une convalescence relativement longue qui m'a permis de comprendre à qui j'avais affaire et de le quitter. J’ai obtenu la garde exclusive de mon fils et je l'écris toujours: cette décision de justice était un vrai miracle.

    A mes 30 ans, j’étais de nouveau en couple. C’est cette personne qui m’a dévoilé le pot aux roses. Pas de lutte de pouvoir, pas de menaces larvées, pas de diviser pour mieux régner ! Incroyable je n’avais jamais connu ça. Mon parent PN a tout fait pour faire fuir cet homme. J’ai coupé le contact avec mes parents.

    Continuez de vous exprimez, tenez nous au courant,
    Courage Papyrus17

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    1. merci pour vos conseils, papyrus17. je vais essayer. pour ce qui est de ne pas rencontrer d'autres pn, c'est trop tard. ils sont souvent sur le chemin des enfants de pn. à savoir un fille qui est venu vers moi et que j'ai eut comme petite amie. elle a fait le vide autour de moi, notamment en cassant mon image auprès des autres. ensuite, il y a eut ce psy à la clinique de psychosomatique de Paris. je ne sais pas comment il a fait ni comment expliquer mais il m'a amputé de quelque chose dans mon cerveau et maintenant, je me sens vide. j'en ai aussi rencontré un troisième mais je ne vais pas m'étendre. c'est très dur de se rendre compte de tout ça à 31 ans! j'aimerais bien rencontrer un enfant de pn pour de vrai; je pense que ça me soutiendrait. les forums sur internet sont tres biens, surtout celui la que je viens de découvrir mais je pense que ça ne vaut pas l'association non-virtuelle. mon père est un pn au plus haut degré qui soit, je pense. j'ai l'impression que j'ai été programmé pour me détruire à petit feu. excusez moi pour le temps de réponse, je viens de voir vos messages.
      pascal

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    2. mais vous pensez qu'ils reconnaissent les pn, tous ces organismes?

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    3. je suis une enfant de pn... "programmé pour me détruire..." c'est tout à fait ça..

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    4. Bonjour Laeticia,

      Personne n'est programmé pour se détruire, vous entendez ! Personne.
      Vous avez fait le chemin le plus difficile celui de la prise de conscience celui d'avoir été victime et vous l'avez été. Cependant, vous êtes seule responsable de votre propre vie aujourd'hui vous devez en être l'auteur, la réalisatrice non plus la spectatrice.

      Si vous voulez me rejoindre sur Facebook à carole Romier nous pourons parler de façon plus intime, si vous le voulez ...

      Carole

      "nul ne se connait vraiment tant qu'il n'a pas souffert " ....

      M.O.

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  4. Bonjour tous les 2
    Papyrus a raison , il faut tenter de vous reconstruire par la voie juridique et si vous pouvez l'avoir de cette manière ,ça vous permettra de reprendre confiance en vous et reprendre votre vie en main .
    Vous devez avoir la possibilité de faire appel à l'aide juridictionnelle . N'hésitez pas si vous en avez la force .C'est un moyen de reprendre le contrôle en étant dans l'action ! Continuez à venir discutez si cela vous fait du bien .
    Je suis encore plus dégoutée par ces pervers qui s'en prennent à leurs enfants ..!
    Je vous envoir à tous plein d'ondes positives , des ondes glacières vu les températures mais pleine de chaleur quand même !!!:-)!!

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  5. Au fait !! oui Pascal ! L'écriture est un puissant salvateur et exutoire !! Je m'y suis mise aussi 3 semaines après avoir été plaquée du jour au lendemain et ça a accéléré ma reconstruction c'est un fait !! Par contre ,suis nulle en dessin ..m'y risquerai pas au risque de refaire des cauchemars !!!LOL
    Je vous souhaite toute la force necessaire !

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    1. merci! je suis nul aussi mais on apprend au fur et à mesure. o

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    2. oups, g oublié de signer.
      pascal

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  6. Bonjour,
    je ne sais pas encore si je suis dans votre cas, mais depuis quelques jours je me dis que j'ai peut être enfin trouvé la cause de bien des choses.
    Pensez vous qu'il soit possible d'avoir été à la fois l'enfant d'une personnalité perverse et narcissique et en même temps de se marier avec une telle personnalité? et de devenir sa victime consentante en donnant à nouveau les armes pour se faire manipuler. Et enfin d'être tellement bloqué qu'il ne soit pas possible d'aimer vraiment?

    je vous mets la suite dans une autre publication car il parait que j'ai fait trop long pour une seule fois...

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  7. J'ai réglé depuis longtemps déjà mon problème avec la personnalité toxique de ma mère. Qui après réflexion devait être une PN....ce que je viens de découvrir.

    En fait je disais qu'elle était narcissique et toxique....ce qui reviens à peu près au même:
    J'ai toujours été son faire valoir,son substitut maternel, et dans la description de l'enfant sage et parfaite je me retrouve parfaitement.
    Ne jamais rien demandé, ni exigé, me conformer à l'image qu'elle voulait que je donne...et quand je n'y parvenais pas la culpabilité...

    Elle a toujours fait en sorte que je me sente nulle, pas à la hauteur de ce qu'elle attendait d'une fille... toujours en demande de tendresse, mais incapable de répondre à ma demande d'amour. Tout en indiquant qu'elle faisait tout par amour pour moi, surtout les sacrifices...et qu'un jour elle souhaitait que mon propre enfant me fasse souffrir autant que ce que je la faisait souffrir...

    Elle a même fait en sorte que mon père et mes proches pensent que j'étais insensible et égoïste, incapable d'une véritable affection et qu'elle était victime d'une enfant qui était indifférente voire méchante.

    Elle me niait mes qualités personnelle pour en exiger d'autre qui n'étaient pas dans ma nature. Je n'avais qu'une échappatoire : me murer, ne pas donner priser à quoi que ce soit m'insensibiliser. Ce que j'ai fait....

    Quand j'ai commencé à me rebeller cela a été la guerre, et comme argument final la réponse a toujours été : si je fais mal ce n'est pas de ma faute je n'ai pas eu de mère, mais tout ce que je fais c'est pour toi par amour... mais en même temps elle me faisait porter le poids de sa souffrance, me considérait comme pas assez ceci ou trop cela, elle me donnait en exemple toujours des personnes qui elles savaient aimer selon elle, ce dont moi j'étais toujours selon elle incapable. Le pb c'est que moi je trouvais que ces personnes n'avaient rien de plus que moi, je les trouvaient en plus un peu bêbêtte... tout cela dans le but de me rabaisser. Me donner en exemple des personnes que je ne trouvaient pas admirables...

    Tout le monde lui a toujours trouvé des excuses en disant qu'elle a tellement souffert petite mais qu'elle a bon fond...Tu parles!

    Les deux seules personnes qui ont le même ressenti que moi sont son frère et sa soeur, qui tous deux ont totalement coupés les ponts avec elles la jugeant toxique et la qualifiant de mante religieuse ou de vampire.

    évidemment à l'adolescence elle s'est posée comme ma rivale voulait faire plus jeune que moi ce qui me gênait beaucoup car je trouvais cela ridicule mais elle elle disait aux autres que j'étais jalouse d'elle!

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  8. Elle regrettait de n'avoir aucune complicité mère fille avec moi, sans jamais faire un pas vers moi, toujours critiquant et me rabaissant, et ne faisant jamais rien pour qu'une réelle complicité s'installe.

    bien sûr elle n'a aucune relation amicale, toutes ont clashées, elle a besoin d'avoir la main mise sur ceux qui sont ses amies estimant toujours qu'elle donne toujours plus que ce qu'on lui rend en retour. Elle se pose en mère théresa, en sauveuse des autres. Induisant en permanence une relation de dépendance dont elle estime ensuite que les autres doivent lui être indéfiniment redevable.

    A 15 ans je savais deux choses qui étaient je dois partir de là le plus vite possible et je ne dois laisser prise à aucune faille sinon elle me détruira. J'ai tout misé sur les études pour en sortir très vite... mes études étaient tolérées car cela la valorisait (mention TB au bac, grande prépa etc....) elle n'a aps vu que c'était mon salut!

    Je me suis donc construite comme cela, en partant à 17 ans pour faire des études et ne surtout jamais revenir vivre chez eux quand je suis partie après mon bac, moi qui n'vait jamais quitté la maison je ne suis revenue chez moi qu'à Noel 4 mois plus tard.

    Bien évidemment aucun de mes amoureux n'était et n'est encore assez bien pour moi, le seul qui a trouvé gr^ce pendant un temps à ses yeux est mon ex mari. Qui ont le verra peut lui tenir la dragée haute!

    Suite à la rupture avec mon conjoint je me suis posée plein de questions sur moi même...Est ce que tout est de ma faute? suis je vraiment capable d'aimer comme il faut?

    Après 8 ans de vie commune, avec lui, dont 6 de calvaire psychologique, je me demande aujourd'hui si je suis également tombée sur un pervers narcissique ou si c'est moi qui suis devenue comme ma mère et qui suis incapable d'aimer... j'ai très peur d'être moi même une telle personnalité.... comment savoir si je suis tombée deux fois sur des êtres névrosés ou si c'est moi....

    Pour tout vous dire mon ex conjoint au début trouvait que j'étais la plus belle, la plus merveilleuse, la plus intelligente etc... je lui ai fait plein de confidences très personnelles,dont il se sert encore aujourd'hui et puis petit à petit j'ai vécu avec un être qui faisait vivre la terreur à la maison.

    Ce que je faisais n'était jamais bien, je n'étais pas assez ceci, trop cela, il faisait tout pour moi, mais selon lui je ne faisais rien pour lui. Mais tout en dénigrement subtil et en sous entendu...sous forme d'humour ou de second degrés. Rien d'aussi direct que ma mère alors je ne voyait pas le rapport.

    Je vivais dans la crainte de le vexer, car dans ce cas il était capable de faire la tête pendant 15 jours avec pour seule réponse à mes demandes pour savoir ce que j'avais fait pour le blesser: si tu ne le sais pas c'est que tu ne m'aimes pas... me renvoyant alors à un abime de perplexité. Nos discussions étaient totalement stériles, et selon lui c'était parce que je n'étais pas capable de me remettre en question. de comprendre et que lui faisait tout pour sauver notre couple et que moi je ne faisais rien....j'étais agressive et lui toujours très calme, je criais et pas lui, la seule violence qu'il lui arrivait de manifester était sur des choses .... comme pour me dire, tu vois ce que je pourrai faire si je ne me contrôlais pas...heureusement que je ne susi pas comme toi, que je me contrôle...

    A la suite de la séparation d'avec mon conjoint, (séparation très curieuse car s'il avait décidé de partir, c'est moi qui est du formuler la chose, et il a mis des mois à admettre que c'était lui qui était parti...) Je passe sur tout ce que j'ai fait pour éviter tout conflit au moment de la séparation afin de ne pas donner prise à quoi que ce soit pour ne pas trop impacter notre enfant.

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  9. je me suis reconstruite, j'avais l'impression de sortir de l'hiver et d'enfin revivre... de vivre enfin heureuse...une relation pansement après, je sais c'est pas bien, mais je crois que c'est souvent le cas....bref je me suis un peu reboostée l'égo et tout allait à peu près bien....

    J'ai rencontré quelqu'un et là tout était merveilleux, les discussions sont de vrais discussions, pas un moyen d'imposer un point de vue,

    C'est là que mes doutes arrivent. suite à des réflexions de ma mère que j'ai mises sur le compte de la jalousie qu'il m'arrive enfin quelque chose de bien...je me susi mise à douter de la personne avec qui j'ai une relation. Comme quoi même la sachant toxique, on ne peut pas s'empêcher de tenir compte de son avis....J'ai mis d ela disatnce anetre lui et moi, me demandant en fait si je ne suis pas de nouveau tombée sur ce type de personne, et en même temps je me remets en question.... j'en suis même à me demander si ce n'est pas moi la personnalité perverse qui prends aux autres sans rien donner.... je ne sais pas je en sais plus....
    Quand j'étais encore sous analyse, ma psy ne comprenait pas pourquoi je décriais autant ma mère, elle ne comprenait pas son emprise sur moi... peut être en fait que c'est moi qui ait une personnalité perverse... aidez moi svp....

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  10. Bonsoir Feodora et bienvenue sur le forum...

    Je n'ai pas été enfant de PN mais à l'évidence votre mère en était . j'ai mis les liens de l'émission "toute une histoire" sur mon forum et une jeune fille témoigne de sa relation avec sa mère PN et je crois l'entendre quans je lis votre témoignage .
    Quant à savoir si vous avez en effet inconsciemment la possibilité de renouer ce genre de relation avec un compagnon , la réponse est oui malheureusement . Dans ce que vous écrivez , il semblait l'être également mais reportez vous au 30 critères qui les caractérisent et vous aurez la cnfirmation . C'est pratique au moins , leur personnalité perverse est tellement modélisée qu'il est très facile de les detecter une fois qu'on a un doute !
    Honnêtement , je ne pense pas du tout que vous êtes devenue une des leurs ..Votre analyse , vos remises en question montrent le contraire et je pense que Papyrus et Pascale qui ont été confrontés à une histoire identique seront de mon avis . Vous avez été emotionnellement abimee et il semble normal dans ce cas d'avoir du mal à s'attacher ou tout au moins à faire de nouveau confiance en nous et en les autres .
    Les psy ne détiennent pas la vérité et ne sont pas touS bons. Je laisse la parole à aux autres bloggers pour vous rassurez sur ce point et je vous souhaite plein de bonnes choses à présent que vous avez vraiment mis un nom sur ces psychotiques complètement déshumanisés !

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  11. Bonsoir,

    j'ai 42 ans et j'ai enfin posé un nom sur la "pathologie" de mon père. Un homme sans empathie, très érudit, qui ne s'intéresse pas à ses enfants, qui les dénigre les unes aux autres. Ne s'inquiète pas de nous. Il vit dans un état de saleté répugnante, critique tout et tout le monde. Un jour dit blanc, l'autre dit noir. J'ai perdu ma mère à 18 ans. Une femme d'une grande bonté, soumise à mon père qui n'a jamais voulu qu'elle travaille et l'a coupé de toute sa famille. Nous n'avions jamais d'ami qui venait à la maison. j'ai été anorexique à l'âge de 15 ans. Nous sommes trois filles :ma soeur ainée, que j'adore, ma soeur cadette était alcoolique à 15 ans, s'automutilait et a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Au décès de notre mère, nous avons pris la relève mon autre soeur et moi. Elle avait également une personnalité très déstabilisante et je pense au regard de ce que je découvre aujourd'hui qu'elle est elle aussi une perverse narcissique (elle prend la défense de notre père). Ma souffrance aujourd'hui est de réaliser combien notre père était malsain, prendre des distances avec ma soeur, toxique également (nous avons coupé les ponts pendant 12 ans), mais c'est surtout le désespoir dans lequel est plongé ses trois enfants : l'ainé 20 ans : en échec scolaire, addicte au cannabis et violent physiquement, la cadette 17 ans qui a demandé à aller en internat et le dernier 7 ans, qui veut partir de la maison.
    Elle n'a plus de nouvelles du père des 2 premiers enfants depuis plusieurs années (il est alcoolique et la seule fois où il a souhaité revoir les enfants il a prétexté qu'il était en phase terminal d'un cancer du poumon, ce qui était faux). Le père du 3ème vit avec ma soeur, leur vie est un enfer quotidien : insultes, reproches, parfois coups.

    J'aimerai tellement faire quelque chose pour les enfants, comment faire ? Nous ne nous voyons que très rarement.

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    1. Si je peux me permettre et par expérience personnelle, la seule planche de salut des ces enfants ce sont les proches extérieurs à leur parent. Il faut que vous tissiez avec eux une vraie relation, indépendante de votre soeur ni culpabilisante, ni qui juge le parent car ils prendront sa défense.

      Pour eux savoir que quelqu'un peut les apprécier pour eux même pour ce qu'il sont, avoir avec eux une vraie relation qui ne prends rien où on leur donne. Il faut les aimer simplement.

      Avoir un référent extérieur cela a été pour moi très utile. J'ai eu mon oncle, ma grand mère (la seconde épouse de mon grand-père) et même mon arrière grand mère qui ont été des personnalités bénéfiques pour moi.

      Un médecin aussi, que je consultais pour des troubles gastro depuis l'âge de 7 ans et qui l'a viré avec perte et fracas de son cabinet en lui disant que j'étais moi la patiente pas elle. Le même à qui j'ai pu parler de tellement de chose, même s'il n'était pas psy...Un médecin tellement merveilleux...que je passais voir même sans rdv et qui m'a sauvé au propre comme au figuré.
      Voilà une vraie attention et de l'amour je ne connais rien de mieux...pour les sortir de là

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  12. Bonsoir Feodora,

    Votre question: Pensez vous qu'il soit possible d'avoir été à la fois l'enfant d'une personnalité perverse et narcissique et en même temps de se marier avec une telle personnalité? et de devenir sa victime consentante en donnant à nouveau les armes pour se faire manipuler. Et enfin d'être tellement bloqué qu'il ne soit pas possible d'aimer vraiment?

    Mon vécu est: oui oui oui et encore oui. Je l'ai fait aussi tout pareil. Vous avez encore un futur et c'est à vous de prendre les choses en main. Une de mes amies férue de spiritualité me raconte toujours que quand on connait ses faiblesses, on peut y faire face. A lire votre message, vous vous connaissez plutôt bien donc l'avenir est à vous.

    J'ai bien regardé ce que vous avez écrit sur votre mère. La mienne est pareille à 99%. Je suis TOUJOURS quelqu'un d'assez perturbée et en manque affectif. Pourtant je n'ai plus de raison de l'être mais c'est indélébile. Du coup je renvoie ca à mon conjoint et à mon fils de manière inversé: ils doivent être les hommes les plus bisoutés au monde ;-)

    Vous aussi vous pourrez renouer profondément avec un homme car c'est vous qui le déciderez, quand vous le sentirez. Si c'est le bon, ca pourra se faire. Le bon devra avoir de la patience et de l'empathie pour se mettre un peu à votre place.

    Après la séparation avec mon mari (avec qui j'ai vécu 5 ans de calvaire), je suis restée 2 ans toute seule avec mon bébé et puis j'ai eu une relation "pansement" qui m'a fait beaucoup de bien, alors tanpis si c'est pas moral 8-) Quelques mois plus tard, mon homme "pansement" a repris sa vie car il a compris que notre couple n'était pas ce qu'il voulait. C'est quelqu'un d'intelligent, il a eu bien raison on n'était pas fait l'un pour l'autre.

    Et très peu de temps après, soit 3 ans après ma séparation de l'affreux mari, j'ai rencontré l'homme de ma vie. Et là je n'étais pas du tout "prête". C'était trop tôt mais je me suis accrochée car je savais que c'était l'homme de ma vie. Je lui ai montré que j'en voulais et il a été TRES patient.
    Tres patient. En effet.
    J'étais encore très abimée psychologiquement. Je faisais des crises d'angoisse, des crises d'hystérie, des chutes de tension, des bonds de 20 cm au dessus du lit pendant mon sommeil, et encore bien d'autres choses pas très agréables à vivre, à voir ou à partager.

    Il faut comprendre: tout cela est flippant pour l'entourage et c'est normal que l'homme nouveau (même un type super) ne saches pas toujours sur quel pied danser. C'est pas facile tous les jours, ca non et surtout pas au début de la relation. On a eu des moments ou ca aurait pu casser mais on est deux gros bavards et c'est ce qui nous a permis de dépasser beaucoup de difficultés.

    Notamment d'évincer ma mère PN ce qui a été une épreuve terrible pour mon conjoint. Sa famille à lui c'est plutôt les bisounours alors les PN ... il peut pas comprendre. Il s'y fera jamais je crois. Comme votre psy en fait non ?

    Je ne crois pas que vous soyez perverse pour deux sous mais un gros travail sur soi-même est nécessaire pour des personnes comme vous et moi. Il y des conseils "pour se renforcer" et pour "se reconstruire" sur ce blog. Vous devriez aller lire les rubriques ca vous donnera des idées. Ce sera déjà un début :-)

    Papyrus 17

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  13. merci à vous deux d'avoir pris le temps de me répondre et de me rassurer...j'ai déjà lu quelques pages du site, mais je n'ai pas encore tout exploré...
    je reviendrai probablement chercher conseil auprès de vous car je risque d'en avoir besoin!
    merci encore

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  14. Pour ma part, j'ai été placé en famille d'accueil avec ma soeur près de 10 ans avec un "père d'accueil" clairement PN. Il m'insultait souvent en me disant "tu seras un raté", "t'es qu'un fainéant", "tu finiras comme ton père", "t'es qu'une femelette", il me faisait porté des bidons d'eau beaucoup trop lourds quand on était en vacances et j'étais jeune, il m'a mis en compétition pendant toute mon adolescence avec son filleul qui avait le même âge que moi, il a eu un comportement avec moi qui s'appartent à des atteinte sexuelle sans doute à cause d'une homosexualité reffoulée... Il a adopté un brésilien qui avait 13 ans et dont j'ai subi des viols (fellations) et sans revenir sur sa vie compliquée, ce fils a mis fin à ses jours dans une prison. L'ambiance dans cette famille était incestuelle. Il avait un comportément execrable avec son épouse, espagnole, en faisant toujours des remarques désagréables sur la nourriture, il l'insultait, il lui est arrivé de la battre, il lui reprochait de ne pas savoir conduire, de ne pas savoir bien parler le français, il se moquait de son physique, elle était sous pression permanente... Du coup elle nous manquait totalement de respect. Nous allions sur des plages naturistes. Socialement, il avait un comportement exemplaire et on nous disait souvent que nous étions bien élevés. Résultat, j'ai porté plainte contre lui il y a plus d'un an à travers une lettre de 18 pages et j'attends déséspérément une réponse judiciaire. Ma soeur qui a aussi subit des violences s'en sort grace à la résiliance et moi je vis toujours avec mes probèmes, je suis un homme, j'ai 31 ans et ça me bouffe la vie !

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    1. Bonsoir ,
      Je comprends très bien ce besoin de reconnaissance des torts qui vont ont été causés. (et pas des moindres !) mais l'exemple de votre soeur est porteur d'espoir. Si elle peut dépasser ce passé sordide alors vous aussi. Prenez votre vie là où vous en êtes.
      Chacun décide de la manière de voir sa vie et chaque jour est "le dernier jour du reste de votre vie". C'est humain d'avoir de la rancune, de la rancoeur et de vouloir punir les coupables mais cela ne vous rendra pas votre enfance qui a été saccagée. Il vous reste bien des années à vivre, pourquoi les passer dans le désespoir et l'aigreur? Choisissez ce que vous voulez vivre. N'attendez (pour pouvoir "passer à autre chose") une réponse du système judiciaire français qui est bien souvent monstreux.
      Ne laissez pas un évènement qui ne dépend pas de vous déterminez votre sort. Or le traitement de votre plainte ne dépend pas de vous et risque fort de tourner court car la justice française est très frileuse et "bien pensante" en matière de mauvaises moeurs au sein de la cellule familiale. C'est très hypocrite tout ça.
      Il fait vous libérez de ce passé lourd dès à présent car c'est connu quand on a eu une enfance horrible, statistiquement on a plus de probabilités de reporter ça sur ses propres enfants (un comble !) et de leur donner une enfance horrible. Ne laissez pas votre passé écrire votre présent ou votre futur.
      Pouvez vous repérer et imiter les traits de caratère de votre soeur qui lui permette de dépasser les épreuvres passés?
      Si certains souvenirs que vous avez sont intolérables, renseignez vous sur l'EMDR. Cela pourra peut-être vous aider à "vivre avec".
      Etre un homme cela ne fait pas de vous quelqu'un de dénué de sensibilité bien au contraire. La place de l'homme dans la société moderne est extrèmement inconfortable. On se rappelle des grands costaux virils et aujourd'hui on veut en plus de la sensibilité. C'est beau la sensibilité chez un homme! Assumez cet aspect chez vous et faites-en une force.
      Nous pensons fort à vous, tenez nous au courant,
      Papyrus 17

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  15. Whaou ! Ca retourne et ça relativise nos histoires d'adultes contre PN !
    J'espère que vous vous faites aider par un professionnel et que vous ne restez pas seul face à ses souvenirs terribles .
    C'est affreux ce qu'ils en viennent à faire et quand je vous lis , je pense à la gamine de 17 ou 18 ans , fille de la nouvelle "fiancée" de mon PN qu'il présente déjà comme sa belle fille alors que cela fait 3 mois qu'il est avec sa mère . C'est quelqu'un attiré par les jeunes femmes et je n'ai qu'une peur pour elle c'est qu'il finisse pas l'amener dans son lit ! Et en vous lisant , je vois que cela est fort possible et que rien de les arrêtent !
    Accrochez vous aux bonnes choses que vous avez dans la vie et n'hésitez pas à vous faire aider.

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  16. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  17. Oui, je suis suivi par un psy. J'ai le sentiment que même les antidépresseurs ne m'atteignent pas. J'aimerais bien allé dans une assoc. de ma ville avec des personnes qui ont été victimes aussi dans leur enfance mais je ne trouve pas.

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  18. Anecdote: Voilà 3 ans et demi que j'ai coupé les ponts avec mon père PN. Après plusieurs longues séparations, j'ai choisi de ne plus le voir, suite à des recherches sur la perversité et notamment après avoir consulté ce forum. J'ai ainsi compris qu'il y avait un risque de le voir réapparaitre par surprise. Ainsi, 3 mois après avoir trouvé un petit boulot de caissier au cinéma près de chez moi, je l'ai entendu à sa voix, passer la porte d'entrée. Le projectionniste était à ma place heureusement et je me suis esquivé le temps qu'il rentre dans la salle, avec sa compagne (mon père ne m'a emmené qu'une fois au cinéma). Le titre du film ce soir là: Carnage. J'ai eu très peur même si je ne l'ai pas vu de mes yeux, même si je pouvais m'y attendre. Je crains de nouvelles tentatives.

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  19. Mon histoire: J'ai 31 ans. Mes parents se sont séparés quand j'avais deux ans, j'ai vécu avec mon grand frère chez ma mère et un week end sur 2 chez mon père qui a de suite refait sa vie avec une autre femme (3 enfants). Mon père s'est illustré par son absence (même quand je le voyais) si bien que je présente et combat des traits de structure paranoïaque. J'ai connu la violence physique de ma mère dans ses moments de dépression étant jeune, mais aussi celle de mon frêre (qui a pris la place du père) et biensur celle du père avec une préférence pour les moments censés être heureux. A ce titre j'ai trouvé un slogan: pas de violence c'est pas les vacances!
    A 12 ans, il m'apprenait l'existence d'un frêre abandonné. Je n'ai pu en parler avec ma mère et mon frêre que 10 ans plus tard.
    A 15 ans, je choisissais d'aller vivre chez mon père pour suivre mes études et essayer de me libérer de la souffrance liée à son absence. Une semaine avant le Baccalauréat, je pars au cinéma voir un film avec deux amis sans le prévenir.En revenant avec eux, il vient vers moi et me dit qu'il m'a cherché partout. Je lui explique la situation et voyant sa colère, je lui demande naïvement s'il a bu. Il me colle une gifle mémorable devant mes amis. Je choisis de prendre la direction de ma chambre, il me suit et je lui dis que s'il veut il n'a qu'à recommencer. Il m'en colle deux. Le lendemain je faisais mes valises pour repartir chez ma mère. J'ai eu le bac tout de même. J'ai coupé les ponts pendant plus d'un an. Porté par l'espoir de le voir évoluer. Je me réconcilie une première fois, deux ans plus tard rebelotte, il me frappa alors que je venais de le contredire dans une discussion sans intérêt. Je recoupe les ponts et à 26 ans je décide à nouveau d'aller vers lui porté par ma saleté d'espérance.
    Mais là, je suis en couple et je décide d'entreprendre une marche sur les chemins de Compostelle durant une semaine avec ce père (je perds 4 kilos car les repas que nous prenons sont insuffisants pour moi, non pour lui avec sa réserve de graisse). Il m'embobine alors en parallèle dans un projet pour refaire à neuf une petite maison. La propriétaire est sa nouvelle et actuelle compagne.

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  20. Je me dis que je peux enfin lui faire confiance.
    Je me retrouve à travailler dans ce lieu en plus de mes horaires car je ne me peux faire ce boulot qu'à la condition que j'ai déjà un travail (c'est sa condition). Pendant un an, je m'arrache 6 jours sur 7. La proprio me paye une misère et pourtant le père commence à me dire que je ne vais pas assez vite etc...Au bout d'un moment je cherche à savoir ce que deviendra la maison. Ils souhaitent la louer et étant avec mon amie je me propose à la location. Je me retrouve à signer le contrat de location 2 mois avant l'installation. Je suis extrêmement fatigué et un cousin me conseille de faire attention à mon père. Bref vous devinez la suite, la proprio annule le contrat de location par texto de manière illégale sous un faux prétexte un mois après. Elle refuse de répondre au téléphone et je me vois obligé d'appeller le père (comprenant comment son piège se referme). Il insulte au téléphone ma bien aimée en lui disant que "la proprio ne voulait pas louer à une bande d'enculés". Je perds mon logement puisque je me suis engagé à le quitter, je perds mon travail (et ne peut toucher d'allocations car la proprio ne me donne pas l'attestation pour le travail que j'ai fait chez elle), ma dignité face à mon amie. Je me retrouve chez ma mère (loin de mes amis) pour débuter une profonde dépression pendant un an. Je décide pendant ce temps de voir une psychologue. Je reprends alors un peu de vie, grâce notamment à la pratique de la boxe thailandaise qui me permet d'évacuer ma colère retenue. Grace aussi à un boulot de plonge en cuisine qui me permet de rencontrer des moniteurs éducateurs et des jeunes adultes handicapés en apprentissage. Je me passionne pour la cuisine qui me redonne gout à la vie et m'intèresse à la psychologie. Je gagne aux prud'hommes face à la proprio.
    Le père est psychologue!
    Pendant trois ans je fais un cauchemar où je tente de l'étrangler (mais rien n'y fait) et où je lui jette tous les objets que je peux trouver à la figure. Plus récemment je fais un rêve ou je vais chez lui et lui dit simplement que j'ai récupéré les clés. Depuis je ne fais plus le cauchemar. Toutefois je vis actuellement une période de régression dans la crainte de voir la même histoire se répéter avec ma mère (qui pensait pouvoir profiter de sa retraite seule).

    Je m'arrête là, et tiens à remercier ceux qui font vivre ce forum. Mon conseil: FUIR ET RESTER DIGNE. Je peux aujourd'hui reconnaître plus facilement les personnalités perverses narcissiques, confirmant les dires d'autres. Je me prépare aussi à des tentatives de retour du père puisqu'il habite près d'ici. Comment s'y préparer?

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  21. Bonjour,
    je suis une jeune femme de 22ans je viens tout juste (quelques jours) de faire ma prise de conscience sur qui est réellement mon père, j'ai eu quelques prises de conscience à l'adolescence qui m'ont permise de m'éloigner de lui mais à chaque fois je regrettai, culpabilisai et retournai vers lui tant j'avais le besoin de son approbation et surtout de son amour et en effet peine perdue!!!
    Aujourd'hui je suis en plein choc, j'ai détruit ma mère à cause de lui, j'ai eu une adolescence des plus atroce, violente et chaotique possible.
    Ma mère qui à toujours cru en moi me pardonne et aujourd'hui nous sommes l'une pour l'autre un soutien indéfectible.
    Vous dites qu'il faut de 3 à 7ans pour se reconstruire. Cela m'effraye... Je me sens vidée, cassée, et je ne pense qu'à une chose me venger de cet être immonde qu'est mon père.
    Je me suis détruite et j'ai servi d'arme contre la personne que j'aime le plus au monde (ma mère), la liste est trop longue pour tout expliquer...
    Faut il vraiment minimum 3ans pour aller mieux? et comment aller mieux? j'ai déjà perdu 22ans de ma vie, alors de 3 à 7ans de souffrance encore je ne sais pas si je pourrai le supporter.
    J'ai des envies de meurtres, je veux qu'il souffre comme ma mère et moi avons souffert (ma mère s'est séparée de lui quand j'avais 3ans mais ça ne lui à pas empêché de nous détruire...)
    aidez moi svp j'ai peur de devenir folle si je ne le suis pas déjà...
    melissa

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  22. A Melissa,
    parler (et écrire) est déjà une partie de la solution. Voir un psychologue connaissant bien la personnalité perverse narcissique permet de reprendre confiance peu à peu. Si tu trouves cette oreille attentive (qui te convient) tu y verras plus clair, tu deviendras patiente (dans tous les sens du terme). C'est très déprimant de contenir la colère en soi mais c'est possible, cela se fait petit à petit.
    Personnellement j'ai fait de la boxe thailandaise pour reprendre confiance en moi, j'y ai appris le respect. Dans la pratique de ce sport il y a le combat "contre le fantome" que j'ai trouvé intéressante. Je précise que je suis non violent et je me suis assuré que l'entrainement n'était pas dangereux. Bref le sport pour soigner le corps, le psy pour soigner l'esprit. La pratique de la musique pour soigner les deux. La cuisine pour retrouver gout et faire plaisir à ma mère. Quand tu dis: "je veux qu'il souffre", j'entends: je veux faire ce qu'il aimerait que je fasse. Mais tu vaux mieux que lui et quoique tu fasses contre lui, il ne changera pas d'un pouce. Rien ne peux entamer sa dynamique mentale, un pervers narcissique est incapable de se remettre en question sur le fond, il peut juste jouer faussement la remise en question dans la forme. Ensuite je te conseille la lecture des expériences décrites sur le forum, cela m'a beaucoup aidé car nous sommes nombreux à vivre ce type de relation destructrice. Voila ne t'approches pas de lui car s'il t'as fait souffrir, c'est parce que tu as des qualités humaines précieuses. Bon courage!

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  23. petit lu,
    merci pour ta réponse, tu as raison je ne dois pas m'abaisser à son niveau et devenir aussi monstrueuse que lui. J'ai fuis maintenant je vais apprendre à accepter que je ne pourrai me venger, j'ai compris que cet "être" est indestructible, pire j'ai compris que me venger me viderai de mes dernières forces et ne servirait à rien puisque il est inatteignable!
    Je vais plutôt utiliser mon énergie à me reconstruire...
    J'ai commencé à lire quelques témoignages et je vais continuer à le faire car savoir qu'on est pas seul dans ce cas ça fait du bien même si je préférerai que ça n'arrive à personne...
    Le sport c'est sure est indispensable et c'est une façon saine de se défouler, je vais aussi essayer de trouver un bon psy qui m'aidera dans ma reconstruction.
    La vie est devant moi et le bonheur aussi, j'y croit vraiment!
    vous êtes tous très courageux merci à tout ceux qui partagent leurs "expériences" et courage à tout le monde !!

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    1. Bonsoir Mélissa,
      C'est super ce que vous écrivez, rester sur cette voie. Ce que vous vivez avec votre mère est beau et très sincère.
      Le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire c'est montrer que vous avez cette force pour vous reconstruire et batir une vie heureuse.
      Papyrus17

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  24. petit lu,

    J'ai lu ton témoignage et je comprend ta crainte du retour du père. Je ne sais pas si on peut mettre en place une injonction du tribunal qui les empêcheraient de s'approcher de nous en tout cas je l'espère et je vais me renseigner car j'ai très peur du retour moi aussi.
    Je n'ai vécu avec mon père que jusqu'à mes 3ans, entre ma mère et lui c'était l'horreur, le seul souvenir qui me revient lorsque mes parents vivaient ensemble (donc à moins de 3 ans) c'est mon père sous la douche qui nous criait dessus avant que ma mère m'emmène à la maternelle, ça arrivait tous les matins en fait selon ma mère.
    Il la frappait pour des raisons plus que minable, un jour il l'a étranglé parce qu'elle avait émis un doute sur l'obtention de son concours alors que c'est lui qui l'a poussé à bout pour lui faire dire ce qu'il voulait...
    Je le voyais de temps en temps le weekend et pendant les vacances, j'étai constamment sous pression sous prétexte que ma mère était trop "laxiste" (c'est à dire normale dans le langage de mon père)
    Quand il me faisait un cadeau (rarement) Il trouvait tout de suite un prétexte pour m'engueuler me faire pleurer et le reprendre.
    Il avait des exigences qu'une enfant ne pouvait réaliser, par exemple pour les devoirs une petite faute d’orthographe
    le mettait dans un état de rage et de violence extrême, il avait l'habitude de me mettre des coups de pieds au cul en me disant des choses dévalorisante et humiliante.
    Il surveillait tout ce que je mangeai et me disait que j'allai devenir obèse alors que j'étai une petite fille mince, normale... les repas avec lui c'était l'horreur.
    Il ne se gênait pas pour m'humilier en public bref ça serait trop long de raconter tous les sévices que j'ai subit il faudrait écrire un gros livre!!
    Je vais passer sur mon adolescence car elle fut trop terrible pour que je me permette d'écrire ça sur ce site.
    J'ai pourtant longtemps cherché l'amour de mon père, je voulais qu'il soit fier de moi et bien sur c'était peine perdue.
    J'ai passé des vacances chez lui cet été (à la campagne)
    un matin, il m'a jeté comme une mal propre en me souhaitant les pires horreurs du monde tout ça encore pour une raison qui n'en était pas une...J'ai du faire du stop pour arriver à un village et prendre un car qui m'emmène à une gare
    Ce même matin, ma mère qui se trouvait dans une autre région, est passé à deux doigts de la mort j'ai pris un train pour la rejoindre et quelque part je me dis qu'il a bien fait de me jeter sinon il m'aurait empêché de rejoindre ma mère.
    Depuis, j'ai coupé les ponts, il me fait très peur
    j'ai fait l'erreur aujourd'hui de lui envoyer un mail pour lui dire que je savais qui il est réellement et quelle grave erreur!! il m'a renvoyé un mail abjecte en me disant en clair que j'étai comme lui que j'étai son miroir, quelle horreur! En plus il me dit que ma souffrance n'est qu'une illusion et que je me montre comme un monstre de foire!!
    bref terrible erreur de ma part j'aurai du m'abstenir mais c'est dur car on aimerait que notre souffrance soit reconnue mais il faut admettre que ça n'arrivera jamais ce sont des êtres qui n'ont aucun sentiment et qui aime savoir que vous souffrez, ils s'en amusent
    J'ai peur de ce qu'il me réserve maintenant...
    Jamais je n'aurai imaginé qu'un tel être pouvait exister et pourtant c'est mon père et je le connais depuis 22ans...

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    1. Bonsoir,
      Je lis "on aimerait que notre souffrance soit reconnue". On a tous ce besoin de reconnaissance, d'une facon ou d'une autre. Ce n'est pas votre père qui reconnaitra cette souffrance et ce n'est pas non plus lui qui reconnaitra que vous avez de la valeur. C'est un PN. Toute reconnaissance en dehors de son nombril lui échappe. Et si c'est un PN, tout commentaire de reconnaissance sera de l'ordre de la manipulation pour essayer d'obtenir quelque chose de vous.
      C'est vrai que c'est inhumain mais les PN n'ont pas d'humanité. Le plus vite vous aurez fait une croix sur votre père PN et mieux vous vous en porterez. Dans ce forum, on vous comprend et on compatit. Bien sûr que pour la plupart d'entre nous on n'avait jamais envisagé que ce type de personne existe. Mais un jour on découvre que c'est tristement vrai et qu'ils sont beaucoup plus proches qu'on aurait pensé.
      Dans la vraie vie, sachez vous entourez de personnes qui comprennent votre besoin de reconnaissance et puissent le combler sans essayer d'en tirer avantage.
      Gardez votre dignité et avancez la tête haute.
      Vous le méritez et l'avenir est devant vous.
      Papyrus 17

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    2. Bonsoir, je souhaiterais rebondir sur le mail envoyé à ton père PN. Dans sa réponse et l'idée du miroir, on retrouve bien l'idée que le PN cherche à faire porter ses défauts sur sa victime. D'après moi, le mail est le vrai miroir tendu devant son visage, mais il cherche la parade en inversant la situation. Personnellement pour mon PN, j'ai attendu le soir de son anniversaire, au dernier moment, pour lui tendre ce vrai miroir en présence de mes frères et soeurs, alors qu'il avait le culot de m'y inviter. J'ai fermé le rideau ce soir là, laissant échapper une partie de ma colère. Avec le recul, j'ai compris que c'était juste un coup de griffe (puisqu'il a fait de moi un chat égratigné) et c'est bien peu de choses face à la violence qu'il m'a fait subir depuis toujours.
      Par ailleurs ma psychologue m'a conseillé d'écrire tous mes souvenirs violents liés à mon père, j'ai commencé à écrire un livre aussi. Cela s'explique par le fait qu'à chaque instant de ma vie, il m'a détruit.
      Des exemples: le jour où je lui ai dit que j'avais appris mon premier poème par coeur (non sans fierté) à l'école primaire, il m'a collé une photocopie d'un texte parfaitement incompréhensible pour l'enfant que j'étais, rempli de termes techniques et il m'a demandé de l'apprendre par coeur pour le lendemain. J'ai bien essayé de faire ce qu'il me demandait mais bon...
      Une autre fois, en vacances il m'a emmené avec mon frère visiter un camp de concentration en Allemagne sans m'expliquer ce que j'allais voir. C'était avant la chute du mur de berlin, j'avais 6 ans. Je me souviens d'un rêve la veille de la visite, où j'imaginais des personnes en train de méditer (de se concentrer) dans une pièce sombre.
      Une fois sur place, j'ai eu droit à une vidéo montrant ces pauvres déportés pendus etc...) et autres images d'époques.

      Mon PN était psychologue scolaire avant la retraite et est aujourd'hui psychologue avec son cabinet. Plus récemment j'ai lu un livre de Françoise Dolto ("Parler de la solitude") et j'ai compris comment il se servait de son savoir professionnel pour aller à l'encontre du bon sens. Ainsi je souffre encore aujourd'hui de la triangulation (chacun de mes parents ont toujours critiqués négativement l'autre parent) et je sais bien que cette notion ne lui était pas étrangère. Il a détruit ma confiance en me sanctionnant injustement pour les fautes que je commettais mais quand on est enfant, on fait forcément des erreurs puisqu'on a pas l'expérience et le recul qui permette d'apprécier toutes les nouvelles situations. Ainsi on finit par ne plus prendre aucune initiative de peur de la sanction. Le PN ne se gêne pas non plus pour sanctionner négativement de bonnes initiatives.

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    3. Bonjour Papyrus17,
      Ravie qu'il existe des sites comme celui-ci pour pouvoir discuter je crois qu'autrement on deviendrait fou ! Le paraitre rien que le paraitre. Qu'il est beau le vernis qui brille encore faut-il savoir ce qu'il y a en dessous et quand on gratte un peu c'est déjà beaucoup moins joli ...! Toutes les personnes ici sont semblables, on se découvre et en même temps on découvre comme une autre famille, celle des écorchées qui puisent la force et le courage en elles pour avancer. Juste un merci pour ce blog et aux personnes qui le font vivre parce qu'à travers lui on vit aussi ..!
      on est comme ce petit bateau perdu en pleine mer et qui un jour retrouve ses autres le long du bon port nomné Espoir !

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  25. Bonjour tous les 2
    En tant que victime adulte de ces etres abjectes ,je n'ai pas grand chose à rajouter sur la douleur que vous ,leurs enfants avez ressenti . Je constate que vous avez reussi , malgré tout à sortir de leur emprise et je suis heureuse de voir que Petit Lu a trouvé un équilibre certain dans sa vie.
    Anonyme ,vous êtes jeune et la vie devant vous .Vous vous êtes enfuie et malgré votre dernier mail que vous lui avez adressé ,vous êtes libérée.S'il revient à la charge , vous êtes déjà plus forte qu'avant et vous savez que vous avez la possibilité de ne pas rentrer dans le piège de la manip. Il est possible de contre manipulater dans la façon de communiquer avec eux pour ne pas qu'il vous entraine dans leur spirale infernale .Tapez sur un moteur de recherche "technique de contre manipulation" et vous allez trouvé plein de petits "trucs" .
    Et surtout ,n'hesitez pas à vous faire aider par un professionnel .Je suis sûre que vous avez tous , les ressources necessaires en vous pour parvenir à retrouver de la sérénité .
    Je vous adresse virtuellement plein d'énergie ...

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  26. je me sui demandé pourquoi ma mère pouvait se faire avoir autant par mon père pervers narcissique, pourquoi elle n'admettait pas la réalité de cet "homme", pourquoi était elle aussi naive, pourquoi ne s'était elle pas rendu compte de sa vraie nature alors qu'elle a fait des études de psy. Et j'en suis arrivé à la conclusion que sa propre mère était peut etre une perverse. ou en tout cas avec des tendances. je ne sais pas, je ne connais pas suffisement cette derniere, elle a toujours été très distante avec moi, mysterieuse. du coup, ça me ferait deux grand mères PN,; difficile de s'y retrouver. ce que je sais, c'est que cette grand mère l'a traité comme de la merde.

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    1. Bonsoir Pascal,

      La psychologie et le fonctionnement du cerveau sont des zones de connaissances récentes et quasiment tout reste à faire.

      Si on lancait un thème généalogie sur ce forum, on découvrirait que les parents de nos parents PN avaient eux aussi leurs travers. Cette perversion s'acquière de manière innée et/ou acquise.
      Innée: il s'agit de facteurs génétiques qui peuvent plus ou moins s'exprimer dans chaque personne. Ces facteurs génétiques peuvent rester à l'état "latent" c'est à dire en sommeil et se réveiller à l'occasion d'un traumatisme modifiant la psyché.
      Acquise: nous sommes formatés par notre éducation pendant notre petite enfance c'est dans cette période que tout se décide au niveau de notre compréhension du monde.

      Donc en résumé et pour faitre très schématique: si on a dans son patrimoine génétique la bombe à retardement "trouble psy" elle peut s'exprimer à n'importe quel stade de la vie.
      En admettant qu'il n'y ait pas de prédispositions à des troubles psychiques, il reste le formatage dans la petite enfance et là pas de miracle: l'éducation (voire endoctrinement) dans les premières années de la vie peut vous rendre totalement naif et prompt à gober n'importe quoi, soit vulnérable.

      Le profil type de la personne victime de PN est d'être vulnérable. Votre mère doit certainement présenter quelque chose de ce profil.

      Bien sûr de vous à moi, nous aussi nous présentons ce profil. Nous avons certainement ces éléments génétiques latents et cette distortion de la réalité de ce que devraient être des rapports humains acquise dans l'enfance, c'est pourquoi nous nous devons d'être prudents.

      Je refuse l'idée que nous soyons programmés pour nous autodétruire et détruire notre entourage. Bien que ce monde soit très imparfait, il y a des armes pour prendre le futur en main.

      Une bonne connaissance de soi est un atout précieux. Example d'ouvrage pour approfondir des réflexions personnelles "aimer, c'est choisir d'être heureux" Barry neil Kaufman.
      Il existe des groupes de réflexion axés sur le bien être personnel qui peuvent vous aider à dialoguer. Je ne connais pas de groupe "victimes de PN anonymes". Attention, il y a certainement des trucs où il ne faut pas mettre les pieds comme la scientologie ou autre mouvement sectaire.
      Avec un bon psychiatre, on peut prendre des substances pour minimiser les risques de pétage de plomb. C'est mieux que rien et très recommandé en cas d'épisode augue de pression.

      Perso, je remarque que bien peu d'entre nous "enfants de PN" arrivent à construire une relation de couple saine. Les obstacles sont nombreux. Ca va sonner comme "faites ce que je dis et pas ce que j'ai fais" mais pourtant il parait plus sensé de travailler sur soi et de se stabiliser psy avant de s'engager dans une vraie relation.

      Papyrus 17

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  27. pardon pour le gros mot

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  28. Pardonnez Pascal !lol
    J'ai fait des études de psy ! Et je suis tombée dans le panneau !!! et je n'ai pas de parents , ni d'anciens fiancé PN !
    On a juste des failles,des névroses qu'on gère très bien comme tout le monde.Etces pourris , les ciblent parfaitement pour nous faire tomber dans leurs filets et s'en servir pour leur besoin pervers.
    Mes études de psy m'ont juste aidées à comprendre en 24 H ce qui s'était passé.
    Force et Courage les enfants , je sais que vous en avez :-)

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    1. "Pardonné" Pascal et non "pardonnez" !:-).
      Je n'ai jamais fait autant de fautes d'orthographe que depuis ces evènements !!lol

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  29. Je reviens sur ma bafouille ..Je veux dire que j'ai compris en 24 h qui il était APRES qu'il m'est éjectée bien sur ..Pas au début on s'entend bien :-) Suis pas maso en plus ...

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  30. il m'a détruit directement et indirectement, physiquement et psychiquement, scolairement et extra-scolairement... mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir! ...enfin, j'espère. merci à vous.

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    1. Il y a toujours de l'espoir !
      Je vous envoie cette pensée: «Tous peuvent entendre mais seuls les êtres sensibles comprennent.» C'est de Khalil Gibran.
      C'est cette compréhension qui va vous mettre sur la voie. Je pense c'est ca qui nous met tous sur la voie et qui nous permet de travailler sur nous. J'ai mis 31 ans à comprendre que j'avais des parents PN.
      Vous cette compréhension, vous semblez l'avoir depuis longtemps.
      Gardez l'espoir et la volonté. Je me répète souvent ce proverbe chinois "qui veut gravir une montagne commence par le bas".
      Si c'étais simple, ce blog serait vite fermé et moi ca ferait longtemps que j'aurai résolu mon fonctionnement cérébral défaillant.
      Pour des enfants de PN bien meurtris et depuis toujours, se guérir ca doit etre long j'imagine.
      C'est vrai que quand je lis les témoignages des autres, je me sens presque privilégiée de ne pas voir de mémoire. Mais bon, c'est pas mieux ... c'est juste différent.
      Ce blog me fait du bien, ca me donne l'impression qu'on est nombreux à commencer à gravir la montagne.
      L'union fait la force :-))
      Papyrus 17

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  31. Bonjour, je me reconnais tout à fait dans l'histoire de Feodora !
    Ma mère est PN, j'ai 38 ans et ai très tôt quitté le domicile parental car j'avais constamment des rapports de forces avec ma mère. Cette dernière réussissait toujours à me miner le moral, même à distance, en faisant des histoires sur le contenu de nos conversations téléphoniques, etc...
    Voici 7 ans que je suis en dépression (lente descente aux enfers avec arrêts maladie à répétition puis arrêt longue maladie puis perte d'emploi) dépression qui s'est déclenchée suite au suicide de mon père.
    Mon père s'est suicidé acculé par ma mère, vous l'avez deviné !
    J'ai la chance d'avoir fait un bon mariage, il y a 3 ans (oui, pendant ma période de dépression j'ai tout de même eu la chance de rencontrer un chouette type) et mon mari me soutient, d'ailleurs nous venons de déménager à 800 km et je suis en train de me reconstruire même si c'est difficile car je n'ai plus ni emploi (alors que mon mari travail), ni lien social, ni famille...toujours est-il que je garde espoir et fais beaucoup d'efforts pour ne plus culpabiliser et pour aller mieux , dans cette nouvelle ville où nous ne connaissons personne mais où tout sera possible.
    En fait, je laisse un message car je m'inquiète pour mon demi-frère qui est âgé de 24 ans et qui vit au domicile de ma mère. Ils ont tous deux une relation fusionnelle et j'ai peur que mon frère devienne PN, d'autant plus qu'il a du se passer de figure paternel en pleine adolescence.... Concrètement je n'ai plus de nouvelles d'eux depuis 6 mois. J'ai pu constater qu'en devenant adulte mon frère avait plaisir à utiliser ses amis (qui lui sont tous inférieurs socialement)et que sa personnalité recoupe beaucoup de points communs avec celle du PN, sauf que mon frère n'est pas mythomane...
    Depuis le décès de mon père, ma seule famille était donc ma mère et mon frère. Je sais que je dois éviter tout contact avec elle, mais cela me fait de la peine pour mon frère (qui lui n'a jamais besoin d'avoir de mes nouvelles et vit avec bonheur le fait d'être le chouchou) mais même s'il est sans empathie, il ne m'a jamais fait de mal et je ne sais pas quoi en penser, est-ce l'égoïsme de la jeunesse ou bien est-il lui aussi devenu PN ?
    Si vous avez des suggestions concernant ma relation (inexistante)avec mon frère, ce serait sympa de m'aider, mais je sais d'avance que si je ne fais pas le premier pas il ne me recontactera pas.... Tous deux ont bien compris que mon isolement était un point faible sur lequel il fallait jouer..... Pour ce qui est de ma mère, ne plus jamais la revoir ne me pose plus de problème, j'en suis écœurée et de plus en plus il m'arrive de penser à elle avec pitié car cette femme n'a jamais eu ni d'amies, ni d'emploi, ni de hobbies de toute son existence, elle ne s'est jamais intéressé à quoi que ce soi et à passer son temps à vampiriser les autres en se faisant passer pour une victime.

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    1. Bonjour,

      Je suis comme vous, j'ai 38 ans, une mère PN, mon père est décèdé l'année dernière et j'ai un frère de 29 ans qui vit en fusion avec notre génitrice. J'ai aussi une soeur, la cadette, qui comme moi ne voit plus notre frère et notre génitrice.
      Je sais que son emprise est pleine et entière sur mon frère, je serais parfois tentée de l'alerter, le réveiller mais il ne serait pas prêt à l'entendre. Je prendrais juste le risque de m'exposer aux réflexions qu'il me ferait, dictées par elle...J'ai choisi de rouler pour moi, car il y a déjà fort à faire. Le déclic vient de soi, si on était venu me dire, ta mère est PN, je ne l'aurais pas intégré de la même façon qu'aujourd'hui, alors que je suis en analyse depuis l'été dernier. l'éloignement est la seule chose à faire pour se reconstruire et être plus solide pour affronter un éventuel contact.
      Je vous livre ma modeste expérience, protégez vous, bon courage

      Cemi

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  32. Bonsoir Anonyme,
    je vis chez ma mère depuis une dépression suite à un traumatisme, il y a 3 ans et demi, causé par mon père PN. Je me pose une question similaire: si je ne vais pas chez mon frère (33 ans, j'en ai 31), il ne vient pas. En 10 ans il a fait une fois le déplacement vers moi.
    Il habite pourtant à 50 mètres de là où je suis.
    Je pense qu'on peut toutefois considérer qu'il y a de la violence dans ce comportement car il me semble qu'il s'agit bien d'un déni de l'autre. Nier l'existence de l'autre, ne pas lui parler alors que c'est possible, ne rien faire pour améliorer la situation familiale, c'est de la violence à mon humble avis. Son jeu est enfantin, il tire la couverture vers lui. Toutefois je le vois tout de même mais j'observe qu'il joue sur notre ressemblance physique pour attirer la sympathie de mes amis et essayer de les détourner vers lui. Il y a eu de la violence physique de sa part dans le passé dans mon cas. J'ai relevé de l'hypocrisie, des mensonges, il prend la place du père (parents séparés quand j'avais deux ans) et tente de profiter de ma situation de faiblesse.
    Donc à mon avis, en lisant ce que vous écrivez je pense que votre intuition est juste.
    Personnellement je ne chercherais pas plus loin, il peut encore changer d'avis et venir vers vous puisque vous ne semblez pas le repousser ni lui exprimer de mépris. C'est ce que je fais en tout cas et cela me protège de sa toxicité (mieux vaut être seul que mal accompagné). J'ai par ailleurs un demi frère et deux demi soeurs proche de mon PN. Mes demi soeurs m'envoient des messages, on se retrouve quelquefois et cela me permet d'apprécier le contraste. Pour mon demi frêre, c'est plus ambigüe et je m'inquiète aussi.
    Dans votre situation il n'y a personne d'autre dans l'environnement familiale et cela rend l'isolement sans doute plus difficile.
    Si, par exemple, vous verbalisez votre point de vue en lui disant qu'il peut venir vous voir, ensuite il décidera et vous serez fixée. Soit il viendra (peut être plus tard), soit non.

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  33. Bonsoir
    Dans le topic "questions réponses" il y a ce sujet:
    Les enfants de PN deviennent-ils des pervers narcissiques ?
    Dans la constellation familiale du PN, un enfant est vite désigné comme l’héritier du parent pervers. C’est celui qui, généralement, est le préféré de ce dernier. L’enfant serait digne de lui succéder. Et peu à peu, une toile d’araignée perverse se tisse. Les autres enfants subissent ce parent jusqu’à la prise de conscience. De là, après s’être senti humilié, trahi, trompé, … ils essaient tant bien que mal à se reconstruire.

    Je pense comme Petit Lu. Mieux vaut être seul que mal accompagné.

    J'ai 2 frères, et c'est l'un d'eux qui est l'élu "digne de reprendre le flambeau" traduction qui va maintenir la tradition familiale de fonctionner commme un PN. Mes parents lui ont gonflés l'ego et en parallèle m'ont rabaissé si bien que malgré nos 2 ans d'écart, mon frère m'a toujours considéré comme une petite merde et n'a jamais daigné pas m'adresser la parole ou me donner de ces nouvelles (y compris à l'âge adulte). Depuis que je comprends qu'il fonctionne comme notre chère mère, je pense que c'est une chance en fin de compte.

    Avec mon autre frère j'ai une relation un peu bizarre parce qu'on n'est pas très proches (on n'habite plus dans le même pays depuis une dizaine d'années déjà) mais on se comprend bien. Si un sujet lui tient à coeur, c'es à moi et pas à mes parents qu'il va en parler. et bon on se respecte quoi. Il a eu des manquemenst de respect de la part de mon frère ainé (celui qui m'ignore) donc se faire respecter compte pour mon frère benjamin. Contrairement à mon frère ainé, je n'ai pas l'impression que le benjamin va virer au PN.

    Franchement je doute que faire croisade pour aider mon frère ainé à ne pas être un PN aurait un quelconque résultat. Ce fonctionnement semble lui convenir et il est totalement imbu de sa personne. Ce qu'on peut regretter c'est que son enfance ait formatté un personnage si trouble. Un vrai charmeur en société et un être manipulation au quotidien.
    Enfin charmeur, oui, il sait donner le change superficiellement car il ne respire pas la joie de vivre quand on le connait un peu. Et c'est un être envieux et d'une jalousie incroyable. C'est un mal-être de vivre PN.

    Papyrus 17

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    1. concernant la "succession" de parents maltraitants:

      Souffrance muette de l'enfance d'Alice Miller:

      On retrouvera ici la préoccupation essentielle d'Alice Miller: mettre en évidence une vérité qui a si souvent été - volontairement ? - mal interprétée. Non, tous les enfants humiliés et maltraités ne deviennent pas des monstres; mais tous les monstres, tous, ont d'abord été des enfants humiliés et maltraités (les pages sur l'enfance de Staline, qui font écho à celles de C'est pour ton bien sur l'enfance de Hitler, sont à ce titre exemplaires). Seule la confrontation avec cette vérité, jusqu'à présent ignorée dans l'ensemble des civilisations, peut sauver l'humanité de l'autodestruction la plus aveugle.
      Et pourquoi ce rapprochement entre l'art et la politique ? C'est que là s'établit, pour Alice Miller, le clivage essentiel: si certains enfants, abominablement maltraités, ne sont pas devenus des meurtriers mais des écrivains ou des artistes, c'est qu'ils ont bénéficié, à côté de toutes les horreurs subies, de l'affection d'une personne au moins qui leur a permis, par contraste, de prendre conscience de la cruauté qui leur était infligée. De ses découvertes, Alice Miller tire en effet la conclusion que l'homme n'est pas "naturellement" destructeur; mais que les mauvais traitements et les humiliations de l'enfance peuvent faire de lui un monstre, s'il ne trouve auprès de lui personne pour l'aider à affronter sa vérité. D'où l'importance de ces "témoins lucides", dont la seule présence pourra permettre à l'enfant devenu adulte d'échapper à l'engrenage de la haine et de la folie destructrice, c'est-à-dire de protéger la vie - celle de ses enfants comme la sienne propre.

      Shanice

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    2. Merci Shanice de cet éclairage.

      J'ai bien repensé à cette phrase: "Non, tous les enfants humiliés et maltraités ne deviennent pas des monstres; mais tous les monstres, tous, ont d'abord été des enfants humiliés et maltraités".

      Elle m'a interpellé car au premier abord, j'avais vraiment l'impression que ca sonnait vrai. Avec un peu de recul, je n'arrive pas à y adhérer parce que par exemple, il y a un topic de forum qui s'appelle "parents d'enfants PN" et franchement ils n'ont l'air d'être des monstres.

      Est ce que ce n'est pas un peu réducteur de voir dans tous les PN des victimes qui sont "devenus PN" après avoir été des enfants humiliés?

      Ou peut-être que je n'ai pas bien compris votre message?

      Quand je vois ma mère PN et mon ex mari PN, ce qu'ils avaient l'air d'avoir eu en commun c'était d'avoir été des enfants extrèmement gatés dans leur enfance. En fait on ne leur peut être pas donné l'envie de comprendre les autres puisque leur cadre familial déroulait le tapis rouge pour eux. Je me demande si c'est ce qui en retour a créé dans ces deux cas, deux "nombrils sur pattes" incapables d'empathie.

      Qu'en pensent les autres lectuers de ce forum ?

      Papyrus 17

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    3. Je partage cet avis Papyrus 17.
      Mon père PN a été enfant unique jusqu'à l'âge de 7 ans et était adoré de sa mère.
      Il était déjà infect avec sa soeur lorsqu'ils étaient petits et sa supériorité en âge renforçait son pouvoir.
      Mais tous les enfants uniques ne deviennent pas PN. Il doit bien y avoir d'autres critères...

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  34. Salut
    Mon pere ressemble à un PN.
    Mais je ne me plains pas de mon sort.
    L'éducation qu'il m'a donnée a fait de moi quelqu'un de très résistant psychologiquement.
    Je suis devenu plus dur et plus puissant que lui, alors que 2 de mes freres se sont effondrés et on adopté des personnalités instables et foireuses. Le 3e frere est très arrogant et manipulateur, je pense qu'il est bien parti lui aussi.

    Parfois, il teste sa puissance sur moi. C'est vraiment comique. Il ne fait pas le poids, et il ne sera probablement jamais de taille =)

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  35. Partagez votre expérience, vous pouvez nous faire part de votre témoignage!!!?? L'entrée en matière est très surprenante, dominer l'autre semble être une façon de crier votre malaise. Merci d'avance.

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  36. je voulais savoir: si un pn nous a transformé en robot, est ce qu'on peut redevenir humain?

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  37. ps: c'est mon premier message en tant qu'anonyme.

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  38. Pour cela, il y a sur l'accueil du blog, un encart "pour se reconstruire" et d'autres encarts forts intéressants et les témoignages. Bon courage!

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  39. Bonjour, je voulais faire une remarque car un enfant de PN peut trouver dans son entourage une personne adulte à l'écoute de ses difficultés et je voudrais insister sur l'importance d'avoir cette oreille attentive. En effet suite à mes péripéties, je me suis dirigé vers mon médecin de famille, c'est un ami aussi de longue date puisqu'il m'a presque vu naitre. Cette personne m'a écouté suite au dernier traumatisme causé par mon père PN, il y a 3 ans et demi. Il m'a écouté et compris dans ma détresse, conseillé d'aller voir une psychologue qui me convient toujours. J'ai revu cette personne récemment, je ne l'avais pas vu depuis et ce fut l'occasion de faire le point sur mon évolution avec lui, de recevoir quelques conseils aussi. Mon père avait essayé de profiter de lui et de sa femme, mais depuis longtemps, il avait repéré la toxicité de ce père et avait donc refusé de se faire embobiner. Et mieux encore il m'a permis de rentrer en relation avec une femme qui a subi les manipulations de mon père. Cette femme est psychologue et à découvert que son mari était PN avant de divorcer.
    Et son mari est un "ami"(complice) de mon père PN. J'ai commencé à lui parler de mon traumatisme et a coupé court, en me disant: "ton père est un monstre, un pervers". Ensuite elle m'a révélé l'histoire dont elle a été témoin entre son ex mari et mon père (sous couvert de ma belle mère manipulée). Je ne rentre pas dans les détails mais je vais revoir cette personne pour comprendre un peu plus ce qui s'est passé. Par ailleurs je souhaite enfin révéler mon histoire à mes demi frères et soeurs (puisqu'ils sont tous majeurs maintenant), est ce vraiment une bonne idée? Comment éviter les contres coups (je sais que mon PN a préparé le terrain)?

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    1. Bonsoir Petit Lu,

      J'ai effectué mon coming out dans la famille dans les deux dernière semaines. Le résultat est pas fantastique mais ca pourrait être pire.

      Famille de ma mère (la PN) : ils considèrent que je suis un monstre.

      Famille de mon père : eux ils veulent bien continuer à me voir. Je pense que le fait que ma mère est fait un séjour en hopital psy il y a deux ans et la tranformation de mon père en toutou bien sage pour sa femme au cours des 30 dernières années les a aidé à relativiser.
      J'ai tout de même eu droit à "comment peux-tu les empêcher de voir leur petit (c'est à dire leur petit fils, mon fils donc) après tout ce qu'ils ont fait pour toi".

      Bon c'est le cas commun, le PN se fait TOUJOURS passer pour une victime. Ca ne va m'empêcher de protéger mon fils de ma mère et d'empècher tout contact.

      Ma belle-famille : Là c'est plus facile, puisque ma mère a vraiment pourri la vie de mon homme, ils n'ont pas eu trop de mal à comprendre SAUF que le frère de mon homme c'est fait embobiner par ma mère. C'est relativement délicat, je fais comme si je ne m'en étais pas aperçu. Ce qui m'embète le plus finalement c'est que lui et sa femme ont m'air de s'engueuler de temps en temps sur le sujet.

      Re: j'empèche tout contact entre mes parents et mon fils, cela peut vous surprendre puisque ne parle-t-on pas de la "loi des grands-parents" qui leur permet d'exiger des contacts ? Dans mon cas perso mes parents ne peuvent pas aboutir à une décision favorable car ils m'ont écrit des choses ignobles et ils ont des comportements ahurissant de connerie avec mon fils qui est autiste. Ces comportements idiots de la part des grands parenst font parti du dossier médical donc c'est pour ça que je suis tranquille.

      Avec mes frères j'en ai parlé sur un autre poste, avec le plus jeune ca va.

      Bon courage à vous

      Papyrus 17

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    2. Je vous trouve courageuse Papyrus 17. Si vous avez décidé de dire votre vérité, c'est que vous deviez vous sentir assez forte pour cela. De mon côté j'ai aussi décidé de parler mais avec une légère appréhension encore. En tout cas cela permet de comprendre la place de chacun par rapport au vrai monstre. De voir aussi que ce n'est pas la vengeance qui vous motive mais plutôt la vérité et l'honnêteté (je vous pose la question en fait?).
      Refuser le contact entre vos parents et votre fils me semble une évidence. On ne parle pas beaucoup des relations incestueuses sur le forum, moi le premier alors que je l'ai subi. Si vous pouvez trouver les mots pour expliquer à votre fils pourquoi vous préférez que cela soit ainsi. J'imagine, à priori, qu'il le comprendra parfaitement et le vivra bien au final.
      Question secondaire: combien de temps se sont déroulé entre votre prise de conscience de la perversion narcissique de votre "mère" et la récente libération de votre parole?

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    3. Bonsoir Petit Lu

      J'ai fait des gros raccourcis et je comprends vos questions. Quels peuvent être les motifs pour reconstituer le puzzle familial? Faut-il rétablir une certaine vérité? Est ce que c'est bien de le faire ou est ce qu'on créée une situation encore pire?

      Au risque de vous dévevoir, en fait je n'ai pas fait de choix conscient car les évènements se sont enchaines.

      D'abord des attaques virulentes de ma mère PN contre mon compagnon à un moment où notre couple faisait face a beaucoup de soucis d'ordre matériel. Je crois qu'elle l'a fait exprès, elle a du penser que nous étions fragilisés par ces soucis et qu'elle pouvait crééer la m**** dans notre couple. Elle n'a jamais vraiment caché qu'elle déteste mon homme. En l'occurence elle a fait une très mauvaise lecture. Je me suis totalement ralliée à lui. Nous avons coupés les ponts en déclarant que nou sreprendrions le contact quand nous aurions applanis certaines difficultés.

      Deux semaines environ plus tard, j'ai commencé à recevoir des courriers recommandés avec accusé de réception de mes parents. avec des sous entendus du style harcèlement, menaces, etc .. de manière pseudo dissimulée. J'ai fait lire ces courriers par d'autres pour savoir si je ne me faisais pas "des films" mais c'était effectivement des menaces.

      Alors je leur ai proposé une médiation familiale. Je pensais qu'avec un VRAI dialogue, tout allait s'arranger. En fait je n'avais jamais compris que mes parents étaient atroces. A ce moment là mon but était de convaincre ma mère de faire une psychothérapie pour se soigner. Mes parents ont d'abord refusé de faire une médiation puis ils ont changé d'avis. La médiation a eu lieu.

      C'est là que j'ai réalisé qu'il y avait vraiment "du lourd". Je me suis fait démolir comme jamais dès le premier entretien. Il y a avait moi, ma mère, mon père et la médiatrice qui ne savait que penser. J'ai abordé la question des racines familiales du coup la médiatrice qui doit nous donner des "actions" entre deux séances m'a donné comme mission de contacter quelqu'un dans la famille de ma mère. J'ai téléphonné et c'est là que j'ai appris que j'étais un monstre. Ma mère avait déclaré en médiation qu'elle ferait tout pour me couper de sa famille et de la famille de mon père. Je n'ai donc pas été très étonnée.

      La deuxième et dernière séance de médiation s'est achevée sur une tentative de mise en place de contacts entre mon fils et mes parents sous supervision par un professionnel. A ce moment là je culpabilisais de couper mon fils de ses grands-parents qui sont des "racines familiales". C'était la dernière séance car mon père était allé voir un avocat pour savoir comment me nuire or une médiation réalisé dans un contexte hors judiciaire cesse dès qu'un conseil ou une procédure judiciare sont lancés.

      Arriver à un accord de maintien de contact s'est fait grâce à ma très très bonne volonté mais il restait à trouver un professionnel pour superviser ses séances entre mon fils et mes parents.

      J'ai frappé à toutes les portes et j'ai essuyé des refus, des refus, des refus. C'est là quand une assistante sociale m'a dit que j'étais folle de vouloir faire des contacts enter eux que le ciel a commencé à me tomber sur la tête.

      J'ai commencé à comprendre. C'était il y a 3 mois à peu près.


      Le reste a suivi, j'ai vérifié si mes parents m'avaient fermé les portes de la famille de mon père. Ca ne semble pas le cas.

      Et avec un petit coup dans le nez j'ai expliqué à ma belle famille que mon homme n'y était pas pour grand chose dans cette triste situation.

      Voila vous savez tout :-)

      Papyrus 17

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    4. C'est vraiment il y a 3 mois seulement que
      - j'ai compris que ca cloche chez moi car ce n'est PAS normal de ne pas avoir de souvenirs lointains. J'ai une mémoire proche sur les 2-3 dernières années grand maximum.
      - ca cloche dans ma famille car le harcèlement n'est pas un style de vie.

      L'évènement clé qui a vraiment tout changé dans ma vie c'est la naissance de mon fils. Je me reconnais très bien dans la chanson de Teri Moise qui dit
      "Oublie tes erreurs et tes peurs
      Je les efface
      A chaque faux pas que tu feras
      Je tomberai à ta place
      Mon seul plaisir sera de t'offrir une vie idéale
      Sans peine et sans mal

      J'ai découvert qui je suis
      Tout a changé le jour où je t'ai donné la vie
      Et si jamais le monde t'es trop cruel
      Je serai là toujours pour toi"

      Avant sa naissance, je n'étais absolumment rien. Maintenant je dois (le protéger vu le contexte,) lui donner de l'amour, le faire grandir etc .. C'est ce qui m'a obligé à devenir une vraie personne. Pour pouvoir lui renvoyer une image forte, un exemple qui puisse l'inspirer.

      Et ce se passe bien nous sommes heureux. On a nos difficultés, comme tout un chacun mais rien qui nous empêche d'être heureux.

      C'est aussi la conséquence des priorités qu'on se fixe: ma priorité abolue c'est le bien être de mon fils. Le bien être de mes parents est pour moi négligeable à coté du bien être de mon fils.

      Retrouver sur ce forum des personnes qui ont grandies dans un contexte similaire m'aide beaucoup à comprendre et à ME comprendre. C'est parce que tous les participants m'apportent tellement ici que je partage mon vécu. On ne sait jamais, ca peut peut-etre aider d'autres personnes.

      Alors encore merci à ce forum d'exister et à tous ceux qui viennent s'exprimer !!!

      Papyrus 17

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    5. Merci de cette réponse, j'en attendais pas autant mais il y a là l'élixir rare dont nous avons tant besoin.
      De mon côté, j'ai réfléchi et renoncé à parler de mes problèmes liés à mon PN à mes demi frêres et soeurs. J'attendrais qu'ils me posent les questions à ce sujet s'ils le souhaitent, un jour. J'ai décidé de garder le lien avec eux car je sais qu'ils peuvent sentir l'affection que j'ai pour eux (et vice versa), la protection aussi.
      J'écoute la chanson de Teri Moïse que je connaissais sans avoir vraiment prêter attention aux paroles.
      A ce titre, je m'intéresse aussi à la musicothérapie en ce moment. J'aurais voulu suggérer à ceux qui tiennent le blog des liens vers les chansons qui nous parlent, qui nous soignent. En attendant pour Papyrus 17 et tous ceux qui liront, je conseille l'écoute de "la nouvelle" de Loïc Lantoine. A la résilience...

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  40. Bonsoir à tous,

    Je voulais juste vous dire merci. Merci à vous pour vos témoignages, merci pour ce blog.

    Je suis la fille d'un père pn, que je ne vois plus depuis plus d'un an en partie grâce à ce blog. Il a effectué sur moi et sur plusieurs femmes proches de son entourage (dont ma mère, ma petite sœur, la mère de ma sœur) sa manipulation perverse. Des atteintes principalement psychologiques (culpabilisations, dévalorisations, insultes, langage et actes paradoxaux, mensonges, absences...), qui me valent aujourd'hui (et depuis toujours en fait) des difficultés relationnelles. Avec les hommes notamment.

    J'essaie de me détacher de tout ça. De détacher mes relations quotidiennes de tout ça, mais presque tous les jours j'y pense. Ça me hante.

    C'est difficile, j'ai souvent de violentes crises d'angoisse, toujours peur d'être jugée, de mal agir.

    Alors quand je vais vraiment pas bien, je viens ici, lire ce que vous vivez ou avez vécu, et ça me rassure de voir que peu à peu vous aussi vous vous en sortez. Petit à petit. Ça apaise vraiment mes angoisses. (Il a d'autre chose que j'utilise pour apaiser mes angoisses :
    M'allonger sur le sol : le lien avec la terre, c'est puissance ce que ça fait du bien,
    Imaginer les gens que j'aime et moi-même à l'intérieur d'un soleil calme,
    Le sourire des enfants toujours,
    La musique, l'écriture,
    Et comme disait Isa ou Sarah, qui postaient sur ce forum avant, je me visualise moi-même comme si j'étais mon propre père en train de consoler l'enfant que je suis, ça marche vraiment !!
    ...)

    Et puis, ce forum m'aide aussi à prendre conscience de certaines choses. Je viens notamment de me rendre compte, sur le conseil de Caroline, en consultant les techniques de "contre-manipulation" que j'utilisais cela face à mon père, dans les derniers moments où je le voyais encore, et que c'est une technique que j'utilise toujours aujourd'hui pour me protéger d'éventuels manipulateurs, c'est instinctif, je ne m'en rendais pas compte.

    Comme beaucoup d'enfant de pn, j'ai souvent peur, aussi, de manipuler les gens autour de moi sans m'en rendre compte. Mais une chose me persuade que je ne suis pas perverse moi aussi, c'est que pour les autres je n'éprouve que de la bienveillance.

    Ce que dit Alice Miller est surement vrai. Et si aujourd'hui je ne suis pas comme mon père, c'est grâce à tout l'amour et la protection qu'à pu m'apporter ma maman.

    Voilà, et je voulais vous dire merci encore, vous lire ce soir m'a fait du bien.

    Je vous souhaite beaucoup de bien et de courage et éloignez-vous le plus possible des gens qui veulent vous faire du mal.

    Epi

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    1. Visualiser l'enfant, que l'on a été et qui est encore en nous, est aussi une formidable solution pour moi. Vous faites bien de le dire. J'ai aussi découvert ça sur ce forum. Depuis je lui parle, je le rassures, je cherche à le consoler, je le prends dans mes bras, lui expliquant qu'il peut enfin vivre (en paix qui mieux est). Par ailleurs les pères de substitution que je rencontre viennent sans doute me donner ce que je n'ai pas connu: la transmission, évoluer avec l'autre, ne pas avoir peur de mes émotions (le chagrin, la tristesse, la joie etc...). Je m'efforce de faire enfin confiance et cela demande un effort (toujours récompensé). Bref cet enfant a tout à apprendre de la vie qui commence enfin...

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    2. Avoir des pères de substitution c'est quelque chose que je n'arrive pas encore à faire. Peut-être un jour ? Mais pour l'instant c'est bloqué dans moi, je ne suis pas capable de faire confiance à un homme en temps que père. Il m'arrive même souvent, quand je vois des pères qui paraissent bons, sains, aimants avec leurs enfants, dans la rue ou chez des gens, de ne pas y croire, de me dire que c'est une façade, qu'ils sont forcément mauvais pour l'enfant dans l'intimité du foyer, qu'il y a quelque chose qui cloche, que ce n'est pas possible... Et oui, j'imagine que ça doit demander un gros effort de pouvoir se détacher de tout ça, d'accepter le fait un père puisse être un BON père.

      Je devrais peut-être me forcer à faire confiance, si pour vous ça fonctionne, c'est que ça doit possible.

      Epi

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    3. C'est un effort permanent car même parfois avec les personnes en qui j'apprends à faire confiance, me reviennent des situations que j'ai dejà vécu avec le PN et alors je me replie. Mais j'ai conscience que je dois lutter contre ce repli désormais, contre la paranoïa. J'y trouve là une victoire face à mon PN. Je me dis intérieurement qu'il n'aura plus le dessus sur mon existence. Et si vous reperez plus facilement les personnalités perverses, vous pourrez aussi plus facilement reperer les personnes saines. La différence me semble flagrante aujourd'hui.

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  41. Bonjour,

    Comme d’autres souffrent du dos ou de l’estomac, moi je souffre de mon père.

    Il a été le drame de ma vie, et sa maîtresse a été mon poison.

    Long et difficile à expliquer…

    Lui : Manipulateur, insaisissable, injuste, tout en sous-entendus, incapable d’affection envers ses proches, ne supportant aucune contradiction, d’une violence verbale extrême (renforcée par l’alcoolisme), terrorisant sa famille qu’il avait paramétrée pour le craindre, renversant les rôles en se positionnant en victime incomprise.
    Mais, très apprécié à l’extérieur, qualifié de « brave homme », fidèle en amitié, courageux, père exemplaire qui élève sa famille dans le respect du catholicisme.

    Elle : Omniprésente, elle a pollué ma vie depuis que je suis née, s’est substituée à ma mère en la dénigrant au point de m’amener à la mépriser tout en m’endoctrinant pour me rallier à sa propre pensée et créer l’aliénation. Une relation toxique et malsaine, faite de mensonges et de faux-semblants, à laquelle j’ai courageusement mis un terme lorsque j’avais 17 ans, ce qui m’a valu d’être traitée d’ingrate par mon père « après tout ce qu’elle avait fait pour moi »…

    Ma mère : Ecrasée, sans défense, empêtrée par le poids de ses 3 enfants et la dépendance financière à mon père, acceptant l’inacceptable, dans l’abnégation totale, le renoncement et la dépersonnalisation.

    Mes frères : Victimes silencieuses, acceptant probablement leur sort, cherchant peut être des excuses à leur père. Difficile à dire…

    Les autres : N’ont pas vu. Mon père nous a isolés de la famille. Quelques profs se sont inquiétés pour moi, mais je n’ai jamais rien lâché de peur des conséquences et de la fameuse menace « je vais tous vous foutre dehors !»

    Moi : Victime endoctrinée, comblée par ma mère de substitution, à la fois effrayée par mon père, déchirée par sa cruauté, et admirative de lui, cherchant à lui ressembler dans ses qualités pour lui plaire, attirer son attention et son amour.
    Très perturbée à l’adolescence par l’ambiguïté de la situation, mais silencieuse, toute en intériorisation, en souffrance et en mal-être caché. Seule… Épouvantablement…

    Voilà pour le début…

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    1. Merci Petit Lu.
      Je lis des témoignages de personnes victimes d'un compagnon ou d'une compagne PN, et ceux d'enfants de PN.
      Et c'est complètement différent.
      Je suis dans la 2ème catégorie, c'est-à-dire imprégnée depuis toujours.
      Pensez-vous qu'on puisse guérir de son enfance ?

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    2. Définitivement oui Anonyme!
      Pour cela je copie/colle la réponse de Sarah, qui a trouvé les mots justes:

      Sarah Feb 6, 2011 03:42 PM

      Chère Anonyme,
      (pour votre premier message). Vous avez une grande force interieure et meme si cela vous semble difficile, vous avez compris l'essentiel. Alors voilà, devenir conscient de notre condition d'enfant broyé nous conduit ( dans une grande douleur) a notre affranchissement! Eléonore Roosevelt disait:
      Nul ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement!

      Un des secrets pour s'en sortir c'est d'accepter d'avoir été la victime d'un pn MAIS DE NE PAS RESTER VICTIME DE SON SORT, de s'aimer immensément, de se respecter, de se pardonner inconditionnellement, de s'observer et de se donner le meilleur, car nous méritons le meilleur! Nous devons aller voir notre enfant intérieur, souvent, le prendre dans nos bras, (visualisation) le bercer, le consoler, le rassurer; jusqu'à ce qu'il soit enfin comblé d'amour, de bonté, de joies et finalement de tout ce qui nous a manqué. Nous sommes nos propres parents et nous devons nous élever comme nous aurions du l'être par nos parents.

      Personnellement, cela m'a aidée a accepter l'inacceptable et a vivre le plus dignement possible sans trop de stigmates. Je n'ai pas non plus de haine pour mon père, je le plains seulement.

      Courage, vous avez tant de Force et de Lumière en vous...
      A+
      Sarah

      Voila, c'est peut être un peu facile de copier cette réponse mais je la trouve lumineuse en tous points.
      Mon conseil est de fuir et rester digne. J'ai aussi affaire à une constellation familiale perverse, véritable toile d'araignée. Je sais aujourd'hui que nous sommes des survivants, il est encore difficile pour moi d'en sortir mais chaque jour prépare un peu plus ma libération.

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    3. Bonjour

      D'autres s'en sont sortis, donc on a tous la possibilité d'y arriver.

      Le témoignage de la jeune femme dans cette émission (extrait du forum de Caroline) est exemplaire. Elle est en couple avec 2 enfants. Quand on écoute l'histoire de son enfance, il paraissait pourtant assez improbable qu'elle ait pu se reconstruire.

      1. LIEN de "toute une histoire" consacrée à "comment sortir des griffes d'un PN"

      1 ere partie

      http://www.dailymotion.com/video/x8y0jc_1-3-sortir-des-griffes-d-un-manipul_news#rel-page-1E HISTOIRE "comment sortir des griffes d'un PN"

      2 ème partie

      http://www.dailymotion.com/video/x8y0b7_2-3-sortir-des-griffes-d-un-manipul_news#rel-page-1

      3eme partie

      http://www.dailymotion.com/video/x8y0r3_3-3-sortir-des-griffes-d-un-manipul_news#rel-page-2

      A Petit Lu: je suis contente de vous lire, tenez votre cap,

      Papyrus 17

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  42. Bonjour, par bien des points tout ce que je lis me fais froid dans le dos tellement j'ai l'impression de voir mon père. Mon père est comme le tien... manipulateur, insaisissable, injuste, tout en sous-entendus (que seul des esprits 'habitués' peuvent cerner tellement c'est subtilement placé...), incapable d’affection envers ses proches parce que toute forme d'affections relève de la faiblesse ou de l'exagération, ne supportant aucune contradiction, d’une violence verbale extrême ( toute les insultes possible et inimaginables je les ai entendus... il met son agressivité sur le compte de la charge de travail qu'il a, vu qu'il est chef d'entreprise et selon lui on a rien sans rien...), terrorisant sa famille qu’il avait paramétrée pour le craindre rappelant toujours que sans lui, "on est rien", renversant les rôles en se positionnant en victime incomprise en nous rappelant à chaque fois qu'il le peut que ce qu'on vit ne sera jamais rien à côté de ce que lui a pu subir...
    Mais, très apprécié à l’extérieur, sympa, fidèle en amitié : non, car il a complètement bani toute forme d'amitié de sa vie, considérant ça comme 'inutile' et 'inexistant', car selon lui l'amitié n'existe pas donc c'est selon ces mots du 'relationnel'. A l'extérieur il est perçu comme un homme courageux, père exemplaire qui élève sa famille ac des règles de vie... Généreux même! Quelle douleur de voir que tout ceci est bien réèl, que ce n'est qu'une façade dorée qui cache la partie rongée par la corrosion et que la personne idéalisé à qui j'ai donné ma plus totale confiance depuis mon plus lointain souvenir, n'est autre qu'un PERVERS NARCISSIQUE. Ce que c'est dur de l'écrire...Ma maman vit avec lui depuis 28ans et est totalement irrécupérable tellement elle lui est dévouée et le vénère... Mon frère de 20 ans lui, est renfermé, refuse catégoriquement de parler de n'importe quelle forme de 'ressentis', d'émotions ou de sensations... J'en souffre tout les jours de tout ça. J'ai souvent cherché des réponses à mes comportements, mes réactions, cette solitude et cete souffrance intérieure déchirante qui empoisonne mon quotidien, cette boulimie affective qui m'a suivit depuis ma plus tendre enfance, ces auto-mutilations qui me 'soulagaient' tellement... je suis aujourd'hui une adulte de 26ans incapable de créer des liens amoureux avec qqs hommes que ce soit, je suis dans le rejet le plus totale de toutes formes de relations amoureuses et ça m'angoisse au plus haut point... J'aimerai, paradoxalement à ça, tellement créer une famille à moi avec de l'amour et de la vie mais je ne sais plus quoi faire pour supprimer cette image minable que j'ai de moi même malgré tout les encouragements du monde de mes amis ...rien n'y fait, et je serai incapable d'aimer tant que je ne me 'tolèrerai' pas un peu + ... AIDEZ MOI SVP ...

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  43. Et bien, il est recommandé d'éviter tout contact avec le PN et de voir un psychologue, si possible, spécialisé dans les manipulations et personnalités perverses. Vous devez aujourd'hui vous reconstruire, réapprendre à vous aimer pour être aimée par autrui. Vous prendrez la mesure de la violence que vous avez subi depuis toujours, c'est difficile mais la contrepartie sera de trouvez en vous ces qualités humaines que nous partageons en tant qu'enfant de PN. Je vous recommande un livre (face aux violences des personnalités perverses: les victimes témoignent;Yvonne Poncet-Bonissol & Anette Imbs)), je viens de le finir et ils complètent les éléments que vous trouvez sur ce blog. Consultez les témoignages, vous vous y retrouverez certainement. Soyez patiente, voilà plus de 3 ans que je me bat pour évacuer le poison et que je comprends chaque jour qu'une famille peut être une prison. La prise de conscience est le premier pas vers votre liberté. Bon courage!

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    1. A Laetitia,
      PS: "qualités humaines que nous partageons en tant que enfant-victime de PN". Je précise victime-enfant car les enfants peuvent aussi être les héritiers spirituels du PN (il s'agit d'un mode de défense pour se protéger du prédateur), ils finissent par lui ressembler. Et je voulais aussi vous conseiller de ne pas chercher à convaincre l'entourage proche du PN de ses problèmes, même dans la famille, cela peut parfois se retourner contre la victime (de manière insidieuse). Vous dites qu'il n'a pas d'ami: c'est normal, un PN est incapable d'aimer (sauf l'argent). Toutefois il peut s'allier à des complices qui lui ressemblent. Votre frère est silencieux car il n'a pas d'autre choix, toutefois il souffre aussi. Et le fait qu'il ne partage pas ses émotions n'indiquent rien de bon. Je vous dis cela car parfois le Pn comme une araignée tisse sa toile et les autres membres de la famille sont tels les files (on parle alors de constellation perverse). Pensez à vous protéger avant tout. Il existe aussi des techniques de contre-manipulations face au pervers narcissique. De plus il n'y a pas de fatalité, une fois sortie de son emprise, vous arriverez à démasquer ce type de personnalité avec plus de facilité. Vous saurez à moyen terme à vous entourer de personnes saines et réaliser enfin vos rêves (de famille etc...).

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    2. Merci pour ces conseils avisés "petit lu" :), cependant je vais me permettre de reprendre une phrase "le Pn est incapable d'aimer (sauf l'argent) ..." je ne suis pas d'accord car malgré tout ce que j'ai exposé au dessus, mon père nous aimes et on le sait, on le devine et il nous le montre un peu quand même(certes, des gestes financiers) qu'il ne nous laissera pas à notre sort. Il dit faire tout ceci pour nous et se tuer au travil pour notre sécurité financière pr plus tard. Mais il vrai que ces manifestations affectives passent par l'argent.. mais si vraiment il ne nous donnait aucun amour je serai partie depuis longtemps je crois... qu'en pensez vous?

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    3. Donner de l'argent n'est pas une manifestation affective malheureusement. Mais un outil puissant pour asseoir un pouvoir, un mirage aussi. Mon père me promettait de me donner un appartement quand j'aurais fini mes études en école de commerce (financés par ma mère). Il n'est même pas venu à la remise des diplômes. Pour un PN une promesse n'engage en rien. Et je vous conseille la lecture du livre que je vous ai conseillé car je ne voudrais pas me faire passer pour un psychologue, je ne le suis en aucun cas. Vous pourrez comprendre par vous même les mécanismes du PN, son rapport à l'argent.
      Respectueusement.

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    4. Essayez peut être de savoir ce que vous ressentez en sa présence? De l'ennui ou avez vous l'impression que sa présence électrise les personnes en présence. A t-il un comportement dans le rapport de force en permanence? Est il capable de faire part de ses émotions ou ressentis? Accepte t-il d'être simplement contredit? Que coute t-il de s'opposer à l'image de la famille en apparence parfaite?
      Le risque, pour le vivre, est de devenir le bouc émissaire, de se faire taire, de ne plus avoir de communication puisque quand je dis que 2+2=4, on me répond que 2+2=3. Puis ensuite de rencontrer un psychologue, qui me réapprend à être authentique et me fait comprendre que je suis un survivant. Alors le dernier Noël que j'ai fait chez mon père, je lui ai rendu son chèque et lui ai dit que ce n'était pas cela que j'attendais d'un père. Et je suis aujourd'hui heureux d'avoir choisi de réagir, heureux de savoir donner de l'amour. J'ai encore du chemin mais je me sentais comme vous il y a 3 ans et demi, aujourd'hui je sais que plus d'un se suicide de vivre ces vies qui n'en sont pas, loin des projecteurs.

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    5. Oui je vais le faire, je vais le lire. Mais j'ai quand même peur de ce que je vais y trouver. Je me sens déjà monstrueuse de parler de lui ainsi, j'ai l'impression de le trahir. Mais cependant je vois tellement de description qui colle avec lui que ca me bouleverse. Quand il est là, effectivement c électrique OU alors faussement calme quand il décidé de l'être (en général ca dure une demi heure max avant que ca pète et toujours de ma faute, celle de mon frère, ma mère ou celle du chien --> oui oui je suis sérieuse il ne supporte pas que le chien vienne nous réclamer un calin ou une caresse il dit que c'est un 'faux jetons' -et je suis polie- et ce qui le rend dingue par dessus tout c'est quand il se secoue, il dit que ca mets des poils de partout...bref c dingue ) j'en profite quand même pr préciser que ca c uniquement le dimanche quand je vais les voir car j'ai quitté la maison a 17ans. ) Bref. Donc oui electrique comme climat. Rapport de force permanent il ne supporte pas qu'on le contredise ou qu'on l'appel 'il' quand il est là ça le fou hors de lui c'est du manque de respect selon lui de dire "il" ou "elle" en parlant de qqn il faut qu'on dise "papa" ... et des histoires j'en ai a la pelle mais que personne ou peu comprennent

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    6. Bonsoir Laetitia,

      Ici Papyrus 17, j'ai déjà beaucoup parlé de moi sur ce blog mais ce que je vais vous dire est très banal: le PN est un pro de la manipulation ! Un vrai caméléon très habile en société et tellement doué pour faire culpabiliser toute sa famille et les faire vivre dans la soumission.

      Un jour ma mère PN m'a écrit que je "l'avais pressée comme un citron" et sur le coup j'ai culpabilisé. A ce moment là elle souhaitait m'imposer de NE PAS refaire ma vie avec un homme mais de rester dans le célibat pour toujours. Un peu raide tout de même, à 27 ans je n'avais pas de vocation à être bonne soeur ! Et moi comme une petite oie blanche je trouvais encore le moyen de la plaindre et de me dire que c'était peut être correct que je n'avais pas le droit d'avoir une vie affective ...

      Et voilà moi aussi je me sentais un monstre ! Les PN savent y faire pour çà.

      Des petites histoires, on en a tous. Psychologiquement ca les arrange bien ces foutus PN que leurs victimes se sentent monstrueuses.

      Petit Lu vous a donné de bons conseils. Faites le test en 30 questions : c'est imparable, on voit tout de suite à qui on a affaire. Ce test est sur ce blog.

      Bon courage, Papyrus 17

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    7. A Laetitia,

      à propos du chien, je cite:

      "Notons ici que les pervers ont souvent un rapport particulier avec les animaux. Ceux-ci sont leurs reflets autistiques. Ils parlent à leur chien ou à leur animal, qui ne leur répond pas mais tient le rôle de pendant."

      Dans votre cas vous pouvez facilement en déduire que le faux jeton (et vous pesez vos mots) n'est pas le chien (personnification de l'animal) et que s'il ne supporte pas que le chien se secoue, cela doit le ramener à son propre comportement.

      Ma mère parle à son chien et ne supporte pas qu'il urine dans le domicile. Si vous suivez le raisonnement, cela signifie qu'elle ne le sort pas assez. Donc qu'elle ne sort pas assez et voilà comment son problème devient la faute du chien.

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  44. Mon père est un pervers narcissique, j'aurais besoin de personnes qui connaissent ce qu'est un pervers narcissique pour avoir des conseils sur ma situation.

    J'expose le schéma :
    J'ai quitter le foyer de mes parents a 17 ans, fin aout 2009 car ca devenait invivable, la seule chose que ma mère a fait pour moi concrètement, c'est mentir à mon père tout en le menacant pour ne pas qu'il me fasse revenir a la maison. Elle a dis que j'allais habiter chez les parents d'une amie à moi. Alors que je partais m'installé en appart avec mon chéri, rencontré 1 an auparavant.

    Mon père a eu ensuite une période ultra sympa que jme disais punaise un PAPA COOL QUI M'AIME enfin ! Mon rêve ce réalise!
    En mars 2010 je lui apprend mon couple et mon appart.
    Il le prend mal, première déception.
    Il fait la connaissance de mon chéri, 5 mois se passe ou tout vas bien.
    Ensuite il commence a lui trouver tout les défaut, dont celui de ne pas avoir d'emploi stable, il transformais aussi cela en ne pas en avoir du tout, tout le temps et quand il était en mission intérim ou CDD j'étais fière de lui démontré qu'il bossais, et il répondai que non c'étais fauc, il ne bossai pas.

    Noel 2010 je le convain d'invité aussi mon homme a noel chez lui, cela ce passe mal, il ne lui dis pas bonjour, l'ignore toute la soirée et lui envoi des regards sanglant.
    Il fini par ce prendre la tête avec lui car mon homme expliquait son boulot actuel a un invité présent et mon père a soudainement pété une pile et lui a dit que c'étais un menteur qu'il ne bossais pas, qu'il se servais de moi et de mon fric un bon a rien et il l'a mis dehors, je suis partie aussi, bon mon homme n'a rien dit mais moi avant de partir j'ai dis le reste a mon père, et ses propres invité lui ont aussi dit le reste !!!

    Début 2011 mon père colporte des rumeurs, "mon homme est un dealeur". A ma demande il va faire une main levé, connaissant mon père, je me suis dit que si on laissait dire pareille obsénité sans réagir, ca irai de plus en plus loin. Ca + noel, je décide de couper les ponts.

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  45. Il m'a ensuite par le portefeuille car il propose de payer mon permis, j'accepte et donc par soucis de conscience je continue a le voir hypocritement, une fois par mois.
    Je me suis dit il c'ets assez servis de moi, je n'ai pas a avoir de scruptule a me servir de lui.

    Mai 2011, mariage d'une soeur a ma mère, mon père fait le même coup qu'a noel a mon homme, il lui fait une queue de poisson pendant qu'on suivais la calèche des mariés devant tout les autres invité du mariage. Car ca lui plaisait pas que ce soit LUI mon homme qui était la premirèe voiture a suivre la calèche, il fallais que ce soit LUI mon père, encore une manière de démontré une supériorité sans doutes. Et pleins d'autres crasses les détails sont longs.

    Je décide de couper les ponts pour de bon, tant pis pour le permis. Mais il continue quand même a payer.
    Alors Septembre 2011 j'ai le permis, je vais chez eux avec une bouteille de crémant et un gateau au chocolat pour remercier mon père d'avoir payer.
    Il me reçoi mal, c'ets a dire il m'ignore presque et ce retourne a peine de osn ordi sans ce lever pour me faire la bise. Ma mère m'amène dans la cuisine on s'installe, il nous rejoin et dit que c'est pas spectaculaire d'avoir eu le permis que très peu de gens ne l'on pas ( vive les félicitations, j'lai eu la 3eme fois en plus j'en ai chier... )
    Je coupe le gateau et il me dis que je réussirai pas ma vie si je reste avec le "con" avec lequel je suis.
    Je me fache, je dis que je viens pour le remericer du permis c'est tout, bon je fais la version raccourcie mais ca a été hard. Avec l'appui de ma mère envers moi il ce calme. Mais je n'y reste que 30 min, ou il n'oublie pas de faire une allusion au fait que mon homme soit un drogué, j'ai préféré ne pas relever... Et suis partie

    Et la vendredi dernier, j'accepte de lui parler au tel, ca dure 3h, et sans expression, ca dure vraiment 3h.
    Mais je vous explique dans le prochain post, car sinon ca va ete hyper long...
    Donc dites moi déjà ce que vous pensez de ca et je vous explique la conversation téléphonique ensuite.

    Merci d'être arrivé au bout de la lecture de mon post !

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    1. BIENVENUE AU CLUB ;)J'en pense que vous avez le droit de vous exprimer et que vous avez trouvé la bonne place dans ce forum. Cherchez les techniques de contre manipulations des PN, cela vous permettra de ne plus vous fâcher en face d'eux (ou moins en attendant mieux). Un Pn a besoin de votre énergie vitale et c'est à travers la parole qu'il vous vampirise. Voila pourquoi les discussions téléphoniques peuvent s'éterniser. J'en ai fait les frais de la même façon, mais ça c'était avant que je coupe les ponts définitivement. Un exemple au bout d'une discussion sans queue ni tête, je finis par m'énerver au téléphone face à mon père Pn. Je lui dit que "j'aimerais être cru", il me répond "ah oui être crucifié, tu devrais penser à ça".Voila.

      Donc sa drogue c'est votre énergie, il cherche à s'accaparer vos qualités, qu'il n'aura jamais puisqu'il ne peut pas se remettre en question (c'est une pathologie) à moins de simuler puisqu'il est un comédien né.
      Le conseil: FUIR et RESTER DIGNE.
      Vos amis, ils cherchent à les faire fuir pour ne pas être démasquer. Le Pn n'aime pas la lumière aussi éviter les discussions seul à seul (autant rentrer dans une machine à laver).
      Et vous pouvez dire votre expérience sans vous soucier du temps que cela prend à écrire ou à lire.
      Bon courage!

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    2. Bonsoir

      Dans ma vie, ma mère PN m'a imposé de choisir: mon homme ou elle.

      Franchement mon homme est merveilleux et ma mère une peau de vache finie alors ça n'a pas été si difficile de choisir.

      Il me semble que c'est assez fréquent que le parent PN impose à sa progéniture de faire un choix. Ils n'aiment pas perdre le controle, le(la) petit(e) ami(e) dérange.

      Désolée d'être lucide mais bon témoigner sur ce blog c'est déjà être un peu consciente de la situation non ?

      Papyrus 17

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  46. Bonjour,

    Je viens de me rendre compte que ma mère est une PN, j'ai eu un choc quand j'ai lu l'extrait du livre publié ici : c'était ma vie qui était racontée !!! mieux décrite que je n'aurais pu le faire moi-même tellement tout est trouble dans mon esprit et empoisonné par la culpabilité et la peur; je vais avoir 38 ans, mon papa est décèdé l'année dernière et après quelques années où la relation avec ma mère était "mieux", j'ai revu son visage de dragon...Les circonstances étaient graves et je l'ai empêchée d'agir à sa guise pour protéger ma grand-mère paternelle (restée seule). Et là ça a été à nouveau la clash. Je n'ai plus de contact avec elle depuis juin dernier, j'ai entamé une psychanalyse en aout, sentant que je n'allais pas m'en sortir seule. Je me suis sentie mieux en fin et début d'année, et à nouveau je me suis mise à déplorer notre absance de relation, je n'accepte pas que ce soit la seule chose à faire pour me préserver. Ma psy est très bien, j'ai deux séances par semaine..mais une question me taraude : est-ce que je vais m'en sortir ? je suis mariée et j'ai deux enfants, j'ai peur de pas être à la hauteur pour eux, je suis épuisée, à bout d'énergie. J'aurais besoin d'une renaissance...Est-ce que quelqu'un pourrait témoigner d'un travail qui'il fait ou a a fait pour se reconstruire ce que votre parent PN a détruit ?

    Merci pour votre aide

    Cemi

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  47. Vous êtes sortie de l'enfer, le meilleur est à venir puisque vous en avez conscience maintenant. Cela prend un peu de temps mais vous apprendrez surement à utiliser vos forces pour vous même (et ceux que vous aimez vraiment), votre renaissance est dans les mots que vous écrivez puisque vous choisissez enfin de vous délivrer. Il est là le chemin de la liberté.
    Après la pluie vient le beau temps.
    Vous pouvez lire les témoignages, le mien en fait partie. Je ne me suis jamais senti aussi bien et voilà plus de trois ans que j'ai coupé les ponts avec mon père PN. Ma famille = mon Auschwitz pour résumé. Bon courage, vos forces reviendront!

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    1. Je vous remercie pour votre réponse, cela me donne de l'espoir, non plus celui de trouver en ma mère un peu de cet amour que j'ai toujours cherché, mais celui de pouvoir vivre libre, enfin, déchainé de son action destructrice, je pense avoir pourtant pris très tôt conscience qu'il y avait un problème, mais le culpabilité que je ressentais me poussait toujours à essayer de le résoudre. Aujourd'hui, je renonce à cette voie, pour de bon et je choisis la vie; je continue de lire les témoignages du forum et je suis sidérée des détails similaires à ce que j'ai vécu qui sont tout sauf anodins.

      Courage à tous et merci

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  48. Bonsoir, je suis vraiment tombée par hasard ici mais je suis vraiment pas bien. j'ai 32 ans mariée deux enfants et je pense aujourd'hui que ma mère et mon frère son PN. Et pdt tant d'années je pensais que c'était moi pouvez-vs m'aider
    Mon frère a 38 ans habite chez ma mère avec sa femme et sa fille de 9 ans. Lorsque j'y vais je me fais insulter par le maître des lieux, mon frère et ma mère soi-disant me défend
    que faire comment faire que dire , je sais que je dois y aller le moins possible car il me pollue, il st jaloux méchants envieux parlent tjs d'argent, ils disent ne pas regarder ce que font les autres mais parlent tjs des"gens" "argent" bref c'est très long à expliquer combien de lignes peut-on écrire
    aidez -moi pour savoir quoi faire
    Je prends des calmants, et le pire c'est qu'ils ont une fille et que j'ai deux enfants dont une fille aussi alors rebelotte

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  49. C'est encore moi. Ma mère a tjs gardé mon frère avec elle de tout petit jusqu'à aujourd'hui 37 ans ou 38.
    Il vit chez mes parents avec sa femme et sa fille. Mes parents ont tjs payé ses dettes , ses conneries, jusque là ça va encore si il était gentil!! Mais non
    Petite , vers l'âge de 7 ans, ma mère m'a envoyé chez ses parents pour y vivre (non loin de chez elle, a 2 minutes en voiture) avec ma plus petite soeur de 6 ans de moins.
    Mon gd père très très dur et ma gd mère super géniale m'ont élevée, j'ai bcp travaillé au jardin avec mon nono(gd père en italien) tjs travailler il criait tout le temps mais bon j'étais plutôt pacifiste et je faisais avec! Ils m'ont bcp appris quoique j'étais nulle à l'école vu qu'ils ne pratiquait pas le français et donc pour les leçons c'était la débrouille. Ma mère venait voir de temps en temps pour boire une tasse de café , ma gd mère avait peur qu'on soit pas bien comme ma mère voulait elle n'osait pas dire non à ma mère. Petit mot, mongd père n'est pas son vrai papa , elle a perdu le sien quand elle était petite et ma gd mère s'est remariée avec mon gd père actuel que ma mère n'aimait pas bref ça c'est leur truc à eux.
    Puis, ma petite soeur étant petite ne voulais+ manger donc ma tante a dit stop! Ma mère devait ns reprnedre pour le bien de ma soeur, voilà je suis retournée chez elle.
    Gelère, elle criait, fallait pas aller faire pipi sinon on salissait la planche des toilettes, pas toucher la tv avec les doigts pour les traces,ds ma chambres pas toucher faire poussières tout le temps, nettoyer, astiquer crier

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  50. C'est encore moi,
    Bref pour mes devoirs elle criait, me tapait avec la lavette parce qu'elle m'expliquait et je ne comprenait rien. On partait en vacance et sur 1 mois 3 semaines de disputes pour 4 ou 5 de joie!!
    Finalement j'étais bien chez mes gd parents! Le années ont passés, et qq dettes de mon frère + tard on se retrouve à aujourd'hui! Je vais voir ma mère, et il rentre me dit"dégage ta geule, je ne la supporte pas", tu ressemble aux autres , tu renies ta famille
    Pour infos, je tiens tête, je dis ce que je pense être juste, j'ai ma famille: mon mari ma fille mon fils puis ceux qui m'aident vraiment. Tjs à moi, tjs sur mon dos et ma mère me pique.
    En lisant certains commentaires, je comprends qq chose, lorsque j'étais plus faible ma mère me piquait sur un mensonge que j'avais du lui faire mais à contre coeur, je m'en suis bcp voulu mais c'étais parce qu'en fait ils me reprochaient tjs et me disait que c'était moi. Et je pleurait , et là: elle faisait comme un rire et en me voyant pleurer, comme qqn qui prenait p^laisir à me voir pleurer
    Quelle horreur
    que faire que dire comment faire srtout qu'il ont une fille de 9 ans et que j'ai une fille de 7 ans
    Ma fille travaille bien à l'école et est toute mimi, dis bjour,... la leur c'est vrai qu'elle ne dis jamais bonjour,...a du mal à l'école alors ça y est ça recoommence, ils compraent et font tout ses caprices
    La aussi, je combats mais suis ko, je n'en peu + que faire
    aidez-moi, je ne veux pas les soigner cela n'est pas mon rôle, maintenant c'est moi, je m'occupe de mes études râtées à cause d'eux de ma vie de ma famille

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  51. Bonsoir "c'est encore moi" ;)

    Vous semblez très lucide sur ce qu'il se passe dans votre famille et sur votre histoire. Votre grand-mère semble avoir été votre modèle. Perso c'est mon grand père paternel.

    Vous faites ressortir l'aspect transgénérationnel, vous identifiez vos bourreaux (la "mère", le "frère"), votre frère a pris la place du père (vous ne parlez pas de lui).

    J'ai 31 ans, j'ai une configuration familiale (constellation familiale perverse) très proche sauf que mon frère habite à 50 mètres et moi chez ma mère suite à un traumatisme lié à mon père Pn (absent de par sa pathologie).

    Il est fortement conseillé de couper les ponts car vous êtes intoxiqués par le poison de vos bourreaux depuis toujours.

    Renseignez vous sur l'accueil du blog et en lisant les témoignages vous trouverez le meilleur des calmants. Vous pouvez vous faire aidez par un thérapeute (spécialisé dans les manipulations et la perversion narcissique).

    Vous semblez ko car plus vous vous débattez dans la toile d'araignée, plus l'ennemi se rapproche et prends votre énergie. Cette énergie vous reviendra si vous ne la dépensez pas à essayer de comprendre des individus incapable d'affection, d'amour.

    Ma mère, mon frère et mon père ne parle aussi que d'argent et mon argent les intéressent. Simplement j'ai touché le fond du fond et atteint le point de non retour. J'ai fait et continue un travail sur moi même et après avoir coupé les ponts il y a plus de trois ans avec le père Pn. Je vis mieux car j'ai décortiqué les rouages de la mécanique perverse et je reprends confiance après m'être brulé.
    Bon courage et bonne chance pour vos études!

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  52. Petit Lu, merci pour ta réponse, voici ce que fais mon père ( désolée si ca a pas toujours du sens, mais j'ai copier coller des truc que j'avais dit sur un autre forum , ca m'évite de tout réécrire en fait :

    Et mon père me fait comprendre, sans le dire directement, il le glisse à sa manière PN, de part ses actes et ses récente parole (téléphone), que si je ne lui rend pas des "visites" , afin de pouvoir rétablir l'image de shéma de famille qu'il tiens temps (pour ces apparences de famille "parfaite" auquelles il tiens temps )et bien je ne verrais plus mon frère, je le perdrais de vu... Et il me tiens avec ca et j'ai du mal à assimilé que je DOIS laisser, abandoné... mon frère pour pouvoir vivre ma vie et continué a me reconstruire. Il m'oblige à l'abandonné, en même temps que je l'abandonne lui mon père.
    Car il sait que je me fiche et que même ca m'arrange de l'abandonner, mais il sais qu'en revanche j'aime très fort mon frère, donc pour me ggarder sous sa coupe, il utilise une carotte, mon frère ...

    il a réussi a refaire naître des doutes en moi, et de la culpabilité, abandoné mon frère, être égoiste en ne voyant plus mon père, et en laissant mon frère seul dans ce que j'ai également vécu ... Sachant que ma grande demi soeur ( 10 ans de + que moi d'un premier mariage a mon père ) a également fait ce choix et je me suis sentie abandonée par elle je lui en est beaucoup voulu et aujourd'hui nous sommes 2 femmes qui ne nous connaissont pas. Donc sachant cela, j'ai peur de m'éloigné de mon frère, de l'abandoné comme ma soeur a fait, et de ne plus le connaitre quand je le reverrais a sa majorité ou a la prise de son indépendance.

    Bon je sais ce que je dois faire, mais ca fais mal et j'hésite, mais j'ai besoin d'être conforté dans mes bonnes décisions ... Sinon je les applique pas et je me laisse manipulé par mon père, qui lui me pousse a prendre des décisions que je sais mauvaises.

    Je pense que je peux "abandoné" mon frère, car je VEUX m'en sortir et être heureuse, un sentiment égoiste mais normal je pense? c'est égoiste, mais même si je reste en contact avec mon frère par le biai de mon père je pourrais l'épaulé quand ça va pas, mais je suis pas sa mère, et ce ne sera pas a moi de le protéger je n'en aurai pas le pouvoir. Donc si il dois vivre le même harcèlement et manipulation, je n'y pourrais pas grand chose, mais je pense qu'avec ma mère, je pourrais m'orgasiné pour le voir ua moins 4-5 fois dans l'année . Et on pourrais tout de même parler, on ne serais pas très proche, mais le lien ne serai pas cassé violament.

    Mon père sais qu'il me perd de + en + alors il réagit, il touche la corde sensible de la culpabilité de l'abandon de mon petit frère.

    Je suis sure qu'il fait ça, car sur la carte de bonne année que j'ai envoyer a mes parents, a la fin j'ai écris " en espérant que cette année je verrais un peu plus souvent mon petit frère que j'aime tant ".
    Ce salopard, il a bien retenu cette phrase et l'utilise contre moi.

    Ce qu'il me fait aujourd'hui, il me proclame ses "conseils/ordres/menaces indirectes" de plus voir mon petit frère sous la bonne intention de me protéger des vilaines choses de la vie qui m'attendent, car selon lui, la manière dont je mène ma vie me mène tout droit a un échec et le mot est faible. Il essaie de me faire perdre fois en mes convitions, en mes rêves ect ect...

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  53. Bonjour,

    Cela fait quelques jours que je vous lis attentivement et avec beaucoup d'émotions passant de la tristesse à la nausée.

    J'ai 41 ans et je suis maman d'un enfant magnifique. J'ai coupé les ponts avec ma mer(d)e PN depuis près de 8 ans. Et si je me replonge dans cette boue visqueuse, c'est que je suis à nouveau tombée dans le panneau il y a 3 semaines d'ici.
    Intellectuellement, je sais qu'un PN ne lâche jamais sa proie et que son harcèlement ne cessera JAMAIS. Elle est revenue avec des phrases que je rêvais d'entendre, qui m'ont bouleversée et j'ai malheureusement mis 48 heures avant de conscientiser que ce n'était encore que de la perversité. Cette femme est tellement bête qu'en une semaine elle a rebascullé dans la méchanceté et que je m'en tire avec une bonne gastro, une cystite et de l'oppression dans la poitrine. J'ai connu pire et ce ne sont que des moindres maux ...

    Mon histoire ressemble à la vôtre dans les grandes lignes. J'ai une soeur cadette, que je ne vois plus, et un père décédé.
    Mes " parents " viennent tous deux de familles dysfonctionnelles. Je ne m'étendrai pas là dessus, parce qu'il faudrait un annuaire pour décrire ces générations de manipulations.

    Sans certitudes médicales, je peux vous dire que mon père présentait tous les signes d'une personnalité borderline : colères monumentales, violence, pètage de plombs, larmes, culpabilité et une énorme souffrance. Il me terrorisait par ses cris, ses paroles vulgaires et ses crises qui laissaient la maison comme un champ de bataille. Je lui attribuais tous les maux et, paradoxalement, je ressentais de l'amour pour lui. Ma mer(d)e jouait le rôle de la super mère copine qui partageait TOUT avec moi. J'ai retenu des phrases comme " on est comme deux soeurs ", " merveilleuse relation avec ma fille " et ce genre de lobotomie du cerveau. Ma petite soeur était reniée, comparée à moi et nous avons été élevée dans le principe du " diviser pour mieux régner ".
    Ce qui me glace, c'est que je n'aimais pas ma mer(d)e. J'ai eu une chance inouïe : être élevée pendant 5 ans en partie par mon arrière grand mère. Je peux dire actuellement que cette personne m'a sauvé la vie en me montrant ce qu'était une femme aimante.
    Chez mes parents, je ne me sentais pas en sécurité et je vivais dans un sentiment de peur permanente. J'ai lu dans un commentaire la notion d'inceste psychologique. Je l'ai vécu et je présente tous les symptômes d'une enfant violée. Ma chambre était fouillée en permanence, je devais tout cacher ( entendons par "tout", la moindre petite chose intime ) et j'en suis arrivée à me dire qu'ils lisaient dans mes pensées. J'avais développé un moyen d'auto défense en chantant en permanence dans ma tête quand j'étais avec eux au cas où ils me lisaient .. Je ne comprends pas comment je n'ai pas viré schizo :) Des phrases du genre " tu nous caches quelque chose ", " on ne peut pas te faire confiance " ont bercé toute ma vie. Tout était prétexte à fouiller, à retourner mes placards, à vider ma poubelle en recollant la moindre feuille déchirée afin de TROUVER ! Trouver quoi ? Je n'avais rien à cacher ...

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  54. ( suite )
    En apparence, nous étions une famille modèle avec un père colérique, certes, mais socialement arrivés. Tout dans les apparences ... Quelle souffrance de ne pas être reconnue, de ne pas pouvoir trouver de l'aide, que personne ne voit rien ... Quelle peur !
    Je pourrais vous parler des fugues que je faisais, toute petite, en prenant un petit sac à dos, une pomme et de l'eau et je partais marcher des heures en me disant qu'ils allaient me chercher. Personne ne m'a jamais cherchée, je rentrais à 18H sagement après des heures à évacuer ma colère dans la campagne.
    Je pourrais vous parler des pédophiles que mes " parents " ont fait entrer dans la maison en niant les attouchements dont j'ai été victime. Ils le savaient et j'entends encore cette phrase " Oh ça suffit avec tes histoires ".
    Je pourrais vous parler de ma mer(d)e qui avait des grandes amies et mon père qui lui hurlait " tu es une lesbienne, tu es frigide, tu es une mauvaise femme ".
    Je pourrais vous parler des punitions sadiques, de cette mer(d)e "merveilleuse" qui me faisait punir par mon père fou de rage et incontrôlable.
    A 17 ans, j'ai pris un sac et je me suis enfuie.
    Et, tout doucement, j'ai commencé à ressentir des émotions étranges. Elle a coupé les ponts avec moi. Mon père pleurait et culpabilisait. Bizarre ... Ce n'était pas le schéma que je m'étais construite, pensant que le monstre, c'était lui.

    A 21 ans, mon père est retrouvé mort. Il se serait pendu. La maison était pleine de poutres, le jardin plein d'arbres, le garage plein de cordes. Mon père a été retrouvé étendu dans le salon sous un lustre qui ne supporterait pas le poids d'un chat, avec une ceinture mal attachée autour du cou ... Et une plaie dans la nuque ... Très vite, j'ai verbalisé le fait que ce n'était pas un suicide. Réaction de la mer(d)e : " si on ouvre une enquête, tu dois comprendre que nous allons être les premières soupçonnées ". No comment n'est ce pas :)
    Deux mois plus tard, ma mer(d)e me présente ... sa compagne ! Ma petite soeur ayant fouillé ses affaires ( on a été à bonne école ) découvre que cette relation dure depuis longtemps. Les phrases de mon père " lesbienne, frigide " me reviennent. Lui, le colérique violent n'est plus là et je ressens de plus en plus une oppression. Et une étrange sensation : le problème,, ce n'est pas lui, c'est elle !!!

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  55. ( et fin )
    Ma faille c'est elle, cette mer(d)e qui ne me reconnaîtra jamais. Et bien c'est comme ça. Je la vois comme un buffet lourd et poussiéreux : un buffet ne ressent rien, il est là, encombrant, moche, et je ne peux que m'en débarrasser. C'est à moi de le faire. Le buffet ne comprendra jamais qu'il ne sert qu'à bouffer mon espace vital. Idem pour elle, à la différence qu'un buffet ne m'aurait jamais fait dépenser des millions de dollars en psychanalyse :)
    Cette femme est une arme de destruction massive. Quand je vois les dégâts qu'elle a causés chez ses deux filles,, je me demande parfois comment on en est pas mortes. Ma soeur et moi ne nous voyons plus : on arrive pas à tisser un lien fraternel "normal".
    Personnellement, je suis passée de la survie à la Vie. Mon compagnon actuel est également borderline, ce qui me fait dire que mon histoire se rejoue quelque part. Ayant souvent soigné le mal par le mal, j'ai conscience de rejouer un scénario qui m'est nécessaire pour avancer. J'ai compris aujourd'hui ( et encore chaque jour ) que mon papa était en immense souffrance et qu'elle l'a achevé, au propre comme au figuré. Je vois la souffrance de mon compagnon, je connais la mienne et je peux dire que le vrai Amour, la remise en question et beaucoup de communication sont des moteurs immenses qui guérissent et pansent les plaies lentement.
    J'ai également reconstitué une famille : une soeur et un frère de coeur, une maman de coeur, et mon fils a une mamy de coeur aussi.
    Dans le reste de la famille et dans son entourage, c'est une " femme fooooooooooooormidable " et personne ne semble s'interroger sur le fait que ses deux filles ont coupé les ponts avec elle et qu'elle ne voit pas ses deux petits enfants. Elle nous a calomnié, elle a dit partout que je me droguais et continue à répandre son venin en se faisant passer pour la pauvre victime.

    C'est une tartine et je vous remercie de m'avoir lue.

    i.

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    1. Bonjour,

      Je reconnais beaucoup de choses similaires entre votre histoire et la mienne. Mon Papa est décédé l'année dernière, à 60 ans, d'une crise cardiaque, 3 semaines après la mort de son propre père, je savais qu'il devait être très malheureux et indirectement, c'est ma mère PN qui l'a tué. Elle a toujours été un obstacle dans ma relation avec lui, diviser pour mieux régner, comme vous le dites, et mon père m'a toujours manqué. J'ai aussi une soeur, qui ne parle plus à ma mère non plus, et comme vous le dites, notre lien fraternel est affecté (pendant un temps, ma mère empêchait ma soeur de me voir). Et j'ai un frère, le plus jeune qui lui est digne de lui succéder. A 28 ans, il vit avec elle comme le ferait un conjoint, il est tombé dans ses filets et est prêt à poursuivre l'oeuvre maléfique de notre dragon de mère. Ma soeur et moi avons conscience de notre souffrance, mais nous n'avons plus de racines, le reste de la famille s'éloigne, il leur faut soutenir cette pauvre femme veuve à qui ses filles tournent le dos dans ce moment tragique. En perdant mon père, elle a perdu le rempart à sa folie, elle doit se refaire, mais je sais qu'elle prépare sa revanche et voudra à nouveau distiller son venin.
      Ce jour-là, je ne serai plus là pour subir sa foudre, son chantage affectif, elle me menacera de me "déshériter", et d'elle je ne veux RIEN, puisqu'elle m'a déjà tout pris. Je veux avancer, l'esprit serein et la joie au coeur et pour cela nos chemins doivent se séparer, pour toujours.

      Merci à vous,

      Cemi

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    2. Tout pris ?
      Elle ne vous a pas pris l'essentiel Cemi. Dans essentiel, il y a essence. Cette sève de (sur)vie qui font renaître inlassablement les arbres au printemps.
      Ces tueurs ne savent pas qu'on renait de nos cendres. Tout est à refaire, c'est difficile, parce qu'on doit reconstruire nos fondements. Mais derrière on se sent PROPRE ! Propre pcq nettoyé mais propre à nous même. On s'appartient enfin et on est plus cette chose phagocytée par l'esprit d'un autre.
      La route est belle et elle est là maintenant sous nos pieds, un jour à la fois, lentement avec une infinie tendresse pour notre petit enfant intérieur.
      Je me dis souvent " n'oublie jamais que je t'aime ". Et cet amour là est dur comme du béton.
      Mon père vie en moi, m'accompagne dans certains rêves, me porte quand j'ai envie de tout exploser. Il n'a pas pu me dire ce que j voulais entendre.
      Un jour, cette mer(d)e a déposé un sac dans l'entrée de mon immeuble ( encore un viol de domicile ). Dans ce sac il y avait TOUTES les lettres que je lui avais écrites depuis que j'étais petite. Je me suis arrêtée d'hurler à la mort quand j ai découvert parmi ces centaines d'enveloppes, 4 lettres de mon papa ... jamais postées. C'est elle qui timbrait et postait le courrier de la maison. Cette saleté venait de me faire le plus cadeau qu'une fille attend : des écrits pleins de "je t aime" de la main de mon père ! Il est là en moi et son amour fait partie de ma reconstruction.
      Courage
      :)
      i.

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    3. oh ça alors, moi aussi elle a fait ça une fois, déposer un sac devant ma porte, étiquettée avec mon nom de famille écrit de sa main de folle furieuse, il contenait des photos de mon enfance, quel acte cruel et lache (elle a fait déposer le sac par ma soeur). Ces photos seront peut-être les seuls souvenirs que j'aurai, j'en ai fait un petit album que j'ai déjà montré à mes enfants. C'est bien que ayez les mots d'amour de votre père, ils vous accompagneront pour toujours et vous donneront la force.

      Courage à vous aussi,
      Cemi

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  56. Bonjour,
    Il est vrai que ma mère, lorsqu'elle veut quelque chose devient mielleuse, ou encore lorsque je ne donne pas de signe de vie, elle me fait des sms,...
    Bref, dans tous les cas, je ne comprends pas pourquoi, ma mère et mon frère sont comme cela. Si c'est une maladie ou un dysfonctionnement psy. Dans tous les cas, je vais retourner habiter(pas le choix) dans la même rue qu'eux. Je vais devoir armer ma force, parce qu'ils regardent à tout, ce que je fais même sur facebook, mon frère(que je n'accepte jamais dans mes contacts ) essaie de voir à qui j'écris et ce que j'écris. En fait, là, c'est de pire en pire car comme dit précédemment, je fais bâtir en même temps que lui et ma maison est déjà finie!!! Idiot me direz-vous et bien pour lui non, comme il fait des dettes et des histoires avec tout le monde, et bien il est au tribunal avec la société et moi je devais faire pareil. Tout va bien chez moi, pq faire comme lui??? et là c'est mort. C'est du style"toi t conne" "ton mari c'est un con, vous vous laissez faire,..." encore hier"dégage de ma vue saloperie, tu renies ta famille...". J'ai mis un beau poêle au bois, donc bien entendu, il a vu la camionette de l'entreprise et comme par hasrd, il a dit " j'y suis allé, tu es contente???" , il a fait de même avec l'alarme que j'ai mise...Bref, il regarde à tout tout le temps et ma mère fait "comme si" elle n'était pas contente. Mais si je dis qq chose, elle me repique par la suite. Une chose est certaine, j'ai repris l'école, une chose qui pour moi est super importante car n'ayant aucun diplôme, et ce qu'elle me reproche tout le temps, va me faire du bien et me sentir mieux. Le fait de réussir mes modules me pousse à aller de l'avant pour mon mari, mes enfants...

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  57. Merci à petit lu,
    c'est vraiment injuste de devoirs se soigner à cause des autres...
    hier soir, mon mari à lu aussi ce qu'il faisait inscrit et a reconnu aussi ma mère et mon frère
    Mon père est là mais travaille tjs et lorsqu'il parle c'est pour donner raison à mon frère et ma mère
    Ce que je dois faire c'est remettre des limittes, aller le moins possible et surtout essayer de ne pas aoir besoin d'elle. C'est pour cela que j'aimerais bien aller terminer l'école et avoir un diplôme.
    La plus belle chose qui me soit arrivée est d'être allée vivre chez me sgd prents, grâce à eux j'ai vu la réalité et c'est vrai que je souffre mais je préfère être comme ça que comme eux.
    Cependant, que faire? Je ne vais certainement pas gaspiller mon temps à leur dire de se soigner, ils se mangent entre eux.
    Quelle tristesse d'avoir une famille ainsi, je vous comprends tous, ça pourrit notre vie et notre façon de voir les choses, on se sent diminué à chaque instant, démotivé à cause d'eux.
    Difficile de trouver la force dnas autre chose que sa mère, mes enfants et mon mari sont là mais c'est pas évident.
    Parfois même tout le temps, j'aurai envie de lui ""casser la geule", de griffer sa voiture, de luji pêter ses pneus, de taper ma mère, de la giffler, de brûler leur maison comme pour montrer que mon coeur souffre (moins qu'avant) mais il n'en n'est rien, je me tais et prends des calmants.....

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  58. courage...

    mais personne me répond moi :'( , pourtant je vois que vous aussi on vous couper de vos frères/soeurs... Moi mon père me fait le coup en ce moment, et j'suis si mal si mal ... aidez moi a abandonné mon frère ( c'est horrible ce que je dis) aidez moi a le faire car si je ne le fais pas je devrais rester sous la coupe de mon père, je le sais et je ne veux pas cela... :'(

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  59. Et bien, j'ai déjà du mal avec mon frère et ma mère alors vs donner des outils pour arriver à vous débarrasser de cette emprise... Oui, il faut se couper des personnes nuisibles, éviter au maximum le négativisme. Je vais chez une psy depuis maintenant qq temps, et elle me dit qu'elle voit que je suis consciente qu'ils me polluent mais que je n'arrive pas à me"débarrasser d'eux"
    Je suis aussi mal que vous, c'est quand même notre famille, notre sang, et c'est ça le pire! Avant, j'étais moins forte et lorsque ma mère me poussait à bout j'étais sensible et je lui disait ce que je ressentais en pleurant, elle me regardait pleurer et là, un rire sadique sortait de sa bouche. Après deux fois, j'ai compris que c'était sadique, et je me suis soignée. Je ne pouvais pas continuer à me faire mal, et que l'on me fasse mal
    STOP, nous ne somme spas de la pierre, NOUS avons droit à la dignité et au RESPECT, nous ne sommes PAS des souffres douleurs, des bêtes de foire, NOUS sommes HUMAINS avec un COEUR
    Ne vous laissez plus atteindre créez votre bouclier ESTELLE !!!!!!

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  60. Merci anonyme!

    Je me sent si égoïste d'abandonner mon petit frère ( qui a bientot 13ans) dans cette situation que je connais si bien...
    Alors que lui, depuis qu'il est haut comme 3 pommes (sans exagérer , au début il ne savais même pas parlé ) il viens me faire des calins dans mon lit pour me consoler lorsque je suis en crise de larmes. Il était mon souffle de bonheur dans cette maison.
    Quand je suis partie il avait 10 ans, et je ne l'ai pas beaucoup vu ses 3 dernières années, mais l'année 2011 , je l'ai vraiment presque pas vu, et j'ai déjà vu un nette "éloigenement" dans nos relation. Je me sent si égoiste...

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  61. Estelle
    Imagine que tu es au bord de l'eau et qu'une personne est en train de se noyer. Tu ne sais pas nager.
    Si tu plonges pour la sauver, il y a deux morts.
    Si tu ne fais rien, tu culpabilises.
    Reste au bord du rivage et tend lui ta main. C'est peut être l'unique chance que ton frère sorte de l'eau. Il lui reste le choix d'attraper ta main ou pas. Mais ce sera son choix.
    Ne saute pas. C'est mortel.
    i.

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  62. Merci, ta réponse est vraiment ce que j'avais besoin de lire merci merci merci

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  63. En fait Estelle,
    il comprendra de lui même, ce n'est pas comme si il n'a jamais été en contact avec qqn de normal, il t'a eu à ses côtés et t'a vu pdt des années.
    Il se rapprochera le moment venu, reste droite et si un jour il veut te parler répond- lui clairement ce que tu as au fond du cœur, c'est tout;
    En attendant soigne-toi, respire, sort de chez toi, essaie de trouver du positif dans ta vie. Ma mère était hyper maniaque, dingue bref je m'aperçoit que de ces temps-ci je deviens comme elle, point positif:c'est que je m'en aperçoit! , point négatif: il va falloir y remédier(sauf pour hyper maniaque du propre, je suis à l'opposé, plutôt cool quand même).
    Lorsque j'offense le saint graal:mon frère, c'est vraiment dingue comme je suis vilaine mais même si je ne dis rien, je suis vilaine alors aujourd'hui, je dis les choses, après tout eux, ne se gênent pas!!!! Moi non +
    Certes, la souffrance est un mal avec lequel ns devrons vivre toute notre vie, je pense mais on a un avantage ....lequel? On peut s'enrichir de ça, pour justement ne pas refaire le même!!!
    courage

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  64. Merci beaucoup anonyme. tu as bien raison, et quel bonheur de pouvoir vivre pour SOI. même si je me sent égoiste....

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  65. Tu n'es pas égoïste!!!
    Il faut se protéger, en ce qui me concerne , comme je te l'ai écris, je vais aller le moins possible. Même si je vais voir ma nouvelle maison(ds la même rue), je ne vais plus chez eux, du moins, le moins possible.
    Je vais réellement faire comme ça et je vais voir comment ça va fonctionner. Mais je connais ma mère et elle est destructrice. Elle analyse pour mieux faire mal mais je suis plus forte qu'avant, même si je ne suis pas bien, je sais que je suis plus forte. Mon plus beau "rêve" serait qu'ils aient besoin de moi, alors là je ne serais pas là.... dire:"oh, non je ne sais pas t'aider désolée..."
    Je me dis ce n'est pass bien c'est ta famille mais zut! on m'a détruite et ils n'en sont pas désolés!!!

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  66. Oui en effet, c'est ce qui me fait ressentir un effet "prison" je me sent enfermée sentimentalement par ma famille ( ce sentiment d'égoisme ) même si je les fuit physiquement. Maintenant pour ce qui est de toi tu dis vouloir voir comment ça va fonctionner, mais arrête ! tu sais comment ca va fonctionné .... même si tu es forte tu peu te laissé embobiné, et détruire subtilement. a chaque visite. a chaque coup de fil. tu le sais aussi bien que moi, même si on est fort on a besoin d'aide ( la preuve on est là ) et si en + on continu de chercher notre mal en cotoyant les personnes qui nous détruise, pendant que de l'autre coté on ce reconstruit , ben ca va pas!!

    On est des puzzles démontés, on essaye de recollé les morceaux comme ont peu, c'est long et difficile, mais on y arrive. Mais quand on cotoi la personne PN (ou les personnes pour toi) et bien sa décolle des morceaux fraiment recollé !!! Donc on ne se reconsrui jamais !! car quand il nous faut des semaines (ou mois) pour recollé un seul morceau, et bien eux il leur suffi de quelques seconde pour en décollé 5 !!! Alors stop stop stop

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  67. Oui Estelle, tu as raison seulement 5 minutes et hop tout est ko!
    A cause de cette maman qui n'a jamais voulu faire de goûter d'anniversaire(sauf à mon adolescence car bien obligée...), qui n'est jamais venue me voir lorsque je faisais des concours, avec qui on partait en vacances 1 mois et qui se disputait pdt 3 semaines, et qui se plaint tjs comme si elle n'avait rien alors qu'elle devrait s'estimer très bien mise surtout en ces temps de crise, et bien , je me retrouve à 32 ans avec un manque de confiance en moi et je dois en donner à ma fille de 7 ans!!! c'est dur la vie
    Jamais de câlin que des reproches:"tu commences pleins de trucs et tu ne finis jamais" et je fais cmt si tu m'accompagnes pas!voilà j'aurais dû le lui dire mais même cela ne sert à rien ils vivent dans leur monde ou tout le monde est méchant, faut rester avec eux, tout leur raconter, rien qu'à eux avec eux , aller en vacances avec mon frère et sa femme /fille, manger avec eux, aller faire les boutiques avec eux...et le pire c'est que quand je m'en vais en vacances avec ma famille, ils dissent aah et bien les gens on de l'argent avec les cartes de crédits!!! tjs à piquer tout le temps, ils sont jaloux et méchants!!!!
    Parfois j'essaie de trouver un bon fond mais c'est dur parce que quand je l'ai trouvé, il prennent une emprise plus grande encore!je sais pas si vous aussi?

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  68. A Feodora,
    Votre témoignage ressemble bcp à celui de ma vie, ma mère a perdu son père vers peut-être 8/10 ans et sa maman s'est remariée et elle a donc eu 2 soeurs qui elles, on fait de belles études(une médecine et l'autre interprète), ma mère a fait couture, qu'elle aime mais voulais faire plus.
    Elle ne s'est jamais occupée de moi, ma tante m'a tjs dit que jusqu'à ce que je commence à chipoter à tout et trop marcher car elle était maniaque de la propreté, elle nettoyait toute la nuit, je devais me retenir des heures avant d'aller faire pipi car elle devait vérifier si on faisait une auréole sur la planche et pdt la nuit je me levais ds le noir pour ne pas la réveiller et j'allais faire mon petit besoin mais elle entendait tout et criait, pour ça chez elle c'était propre!
    J'étais malheureuse d'avoir une maman comme ça, je mentais tout le temps cat j'avais trop peur de lui demander des trucs ou de lui dire des choses et mon frère était le roi, encore aujourd'hui a 37 ans il ne travaille pas, vit sur le compte de la mutuelle, et habite chez ma mère avec sa femme et sa fille de 9 ans et ma mère paie encore ses dettes, pendant que le roi se promène avec sa nouvelle voiture!!!
    On ne peut rien lui dire car il est le mâitre des lieux, il se permet d'insulter tout le monde, une fois mon mari lui a téléphoné et lui a dit d'arrêter de s'en prendre à moi. Mon dieu, même mes parents s'en sont mêlés, en disant que mon mari était si ou la, bref quelle famille de dingo

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  69. Anonyme, oui ca me fais pareil, et voilà pourquoi je dois les fuir, je me reocnnais dans chaucun de ces mots la :

    "A cause de cette maman qui n'a jamais voulu faire de goûter d'anniversaire(sauf à mon adolescence car bien obligée...), qui n'est jamais venue me voir lorsque je faisais des concours, avec qui on partait en vacances 1 mois et qui se disputait pdt 3 semaines, et qui se plaint tjs comme si elle n'avait rien alors qu'elle devrait s'estimer très bien mise surtout en ces temps de crise"

    Moi le dernier gouter d'anniversaire j'avais 13ans, après j'étais toujours punie !!

    Les vacances ne m'en parle pas ... les dernière, on est carrément rentré avec 2 jours d'avances, et c'est arrivé a la maison que j'ai plié ce qui restait a plié ( car yavai déjà des valises faites vu qu'on rentrai de vac ) et je me suis barré tellement c'étais infernal.

    "faut rester avec eux, tout leur raconter, rien qu'à eux avec eux , aller en vacances avec mon frère et sa femme /fille, manger avec eux, aller faire les boutiques avec eux"

    Exactement ce que me demande mon père, en contrepartie de ces moments passé avec lui, je verrais mon frère ( forcément car mon frère est son fils et qu'il vis sous son toit ) sinon, si je fais pas "tout" avec lui et tout "a sa manière", et bien je ne vois plus mon frère.

    Donc oui je connais bien ... Ca me fais ça aussi -_-'

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  70. Oui Estelle, nous avons des points communs ou plutôt eux ont des points communs.
    C'est moche, ils nous gâchent la vie pourtant je suis qqn de calme, j'aime ma tranquilité et je ne regarde pas ce que les autres achètent ou ce qu'ils font!
    Par exemple, ces deux semaines mes enfants sont en congé, elle ne me fait pas de messages pour me dire si tu as besoin que je te les garde noooon car la fille de mon frère a repris l'école donc comme elle s'ennuie plus et bien elle ne doit pas jouer avec ma fille! oui c'est ainsi, la fille de mon frère s'ennuie alors ma fille peut rester jouer sinon on me demande rien...
    Ma fille n'a pas de chance car mon frère a aussi une fille plus agée de deux anx par rapport à la mienne alors c'est tjs si ma fille fait qq chose ma mère paie aussi à ma nièce, si ma fille a une robe de marque idem, si on va qq part idem, bref en + on me paie rien à moi mais ma mère paie tout à mon frère parce qu'il est pauvre! tu parles il est fénéant et il sait très bien comment faire pour tout avoir.
    J'en ai marre, c'est vrai que la solution est de ne plus aller et lorsque je vais je ne raconte rien du tout, parler de la pluie et du bon temps. Mais ou est-on, n'est-ce pas le rôle des parents que d'aider et écouter leurs enfants? nooooon moi faut que je paie un psy 28 euros pour qu'elle m'écoute!!

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  71. Et oui ... mais tu sais, mettre ta fille dans cette ambiance malsaine, c'est pas bien pour elle. Pour son développement, et puis tu te ment a toi même, tu dis que ta mère est toxique, mais tu la vois. Alors comment expliquer la vie à ta fille?

    Si elle rencontre plus grande, un mec toxique et que tu la met en garde, elle va pensé " maman peut dire ce qu'elle vuex, mamie ausis et toxique pourtant elle continuai a la voir", enfin je veux dire par la que sa manière de "cadrer l" les choses risquent d'etre brouillée. Elle aura du mal a savoir ce qu iest bon ou non pour elle. Je sais pas trop si tu vois ou je veux en venir ....

    Voilà pourquoi j'essaie de me jurer que je laisserazais pas mes gosses à mes parents.

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  72. A oui je n'avais pas vu les choses ainsi!
    Oui, j'essaie de les lui faire garder le moins possible.
    Regarde, hier soir elle me fait un sms pour me demander comment vont les enfants? je dis ma fille a 39,5 de fièvre demain je nesais pas aller faire mon examen, elle ne m'a même pas répondu, apporte -la moi ici, je vais m'en occuper pendant que tu vas faire ton examen car c'est très important que tu réussisses...
    Résultat, je suis chez moi ce matin, et je vais aller chez le médecin .....
    J'ai vraiment une salle famille ou alors j'ai peut-être un côté pervers pour me faire du mal et y aller à chaque fois!
    J'en ai marre d'eux même en y pensant seulement et pourtant lorsqu'il y a des gens chez elle, elle fait comme si tout allait bien même parfois en parlant elle dit des choses du genre on était bien avant on était heureux... mais je trouve pas moi
    la plus belle des choses qui me soie arrivée c'est d'être partie de chez moi vers 17 ans pour habiter avec mon copain, j'ai bcp souffert mais j'étais bien, j'ai su voir mes problèmes et pendant 10 ans je n'ai fait que tourpinner. C'est seulement aujourd'hui après 12 ans que je commence quelque chose et avec bcp de mal je continue, mais purée je m'en souviendrai!!J'habite loin de cette école mes enfants vt en france et moi en belgique, ils ont congé quand je vais à l'école, voiture en panne, bientôt des stages, j'étudie la nuit parce que je sais pas faire autrement ma maison est un foutoir total et j'ai grossi de 6 kg!!! bref, je m'en souviendrai, je souffre pas d'étudier mais j'ai opas d'aide et pas les moyens de payer qqn donc on fait avec!!!
    Comme je te disais tout ça dooit ns servir + tard pour se souvenir que ns avons eu du mal et aider et écouter nos enfants
    De toute façon, ils vont ns reprocher qq chose mais je souhaite de tout mon coeur que ma fille n'aie pas peur de moi quoique elle raconte des secrets à son papa et pas à moi, je suis peut-être froide ou elle a peur qu'en penses-tu?

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  73. Est- ce que votre psychologue vous convient? Pensez-vous que votre mieux-être a un prix?

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  74. non mon psychologue ne me convient pas et mon médecin traitant finalement me soigne oui mais je ne pense pas finalement être bipolaire, je pense être qqn qui n'a jamais eu confiance en la vie ni en moi. Quelqu'un qui a été habitué a commencé plein de chose et à ne pas les terminer, qqn de stressé et angoissé car ayant vécu avec des cris et des criards tout le temps, qqn qui n'a jamais été poussé vers le haut. Je pense que la seule personne qui puisse me soigner et bien c'est moi en faisant justement ce que ma mère n'a pas su faire avec moi et en devenant ce que j'ai toujours voulu être. Donc de un,en faisant des études pour avoir un foutu diplôme et deux, en m'occupant très bien de ma fille et de mon fils et de mon mari!!! facile à dire pas facile à faire, malheureusement il faut du temps pour construire ce qui n'a pas été construit et du emps pour combler les manques et pour justement savoir cmt les combler. Quand à l'argent avec un salaire, vivant à 4 et 2 voitures, impossible de continuer à se faire soigner....par qqn d'autre

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  75. Bonjour
    Je me reconnais beaucoup à travers ces témoignages, ayant eu une relation destructrice avec une mère perverse narcissique.

    J'ai une mère envahissante, possessive et destructrice. Ma mère a gâché et brisé ma vie de couple, avec mon ami avec qui je vivais depuis quelques années, en concubinage. Elle était trop intrusive et trop envahissante dans ma vie, voulait tout diriger dans mon couple, le choix d'appart, la déco, nos décisions, notre vie. Elle nous appelait tous les jours au téléphone pour nous dire comment vivre, manger, respirer etc! Le tout en me critiquant, me dénigrant, reprochant ma façon de vivre, mes choix, mes envies, et pour parfaire le tableau me manipulait avec l'argent pour mieux asseoir son pouvoir. Si bien que j'ai fini par tomber dans une dépression. Elle avait finalement réussi à me détruire psychologiquement.
    Bien sûr, ma mère ne m'a pas soutenue ni aidé dans cette période douloureuse (dépression) mais en a plutôt profité pour me rattraper dans ses filets et me manipuler, me piétiner de plus belle.
    Après avoir détruit mon père psychologiquement, puis ma soeur (schizo), elle s'attaquait désormais à moi. En précisant qu'elle nous a constamment monté la tête, à ma soeur et moi, contre mon père, en nous disant que c'était lui le "monstre". Sa devise: diviser pour mieux régner. Et elle a réussi puisqu'elle a détruit toute la famille (paternelle surtout)
    Elle se prenait pour la mère parfaite qu'elle n'était pas. Jamais aucun compliment, aucun encouragement, aucune considération de sa part. Juste du mépris, de la jalousie et de l'indifférence.
    Elle n'était jamais satisfaite de rien et critiquait tout le monde.

    Au divorce de mes parents et à la séparation d'avec mon ami elle a voulu tout diriger et contrôler dans ma vie vu que j'étais désormais seule et elle aussi. Elle était contente et se réjouissais que je sois séparée d'avec mon ami. Je me trouvais ainsi dans la même situation qu'elle et ainsi je ne la trahissais pas, vu que je continuer à aller dans son sens. A ce moment précis, elle en a profité pour me tomber dessus l'air de pas y toucher, avec l'argent notamment, puis les critiques, les reproches et le chantage. Le masque de la mère tyrannique est tombé. Elle était jalouse de ma vie, frustrée et aigrie de la vie qu'elle n'avait pu avoir et s'acharnait sur tout le monde, y compris moi.

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  76. Suite
    J'ai donc coupé les ponts une première fois avec ma mère pendant une durée d'un an en pensant qu'elle allait changer et que l'on pourrait enfin avoir de bonnes relations mère-fille. Mais il n'en fût rien. Quand j'ai repris contact, elle était toute mielleuse, toute douce puis la méchanceté, la manipulation sont revenues au galop. c'est pourquoi, peu de temps après j'ai recoupé les ponts définitivement. Bien sûr ma mère ne l'a pas vu d'un bon oeil et a essayé de me harceler en se pointant à l'improviste à mon appart, en me laissant des messages désobligeants sur mon répondeur, en me critiquant, me dévalorisant...Et comble de malheur pour elle, j'avais retrouvé un autre ami qu'elle s'est empressée de critiquer sans jamais l'avoir vu!! J'ai dû déménager (à une heure de distance d'elle) pour qu'elle me foute la paix, ne plus subir son emprise, en me mettant sur la liste rouge et ne communiquant pas ma nouvelle adresse. Mais c'était sans compter sur sa pugnacité. Elle a réussi à se procurer mon adresse et m'a harcelée par lettre en me faisant culpabiliser de mon attitude ingrate, de ses problèmes de santé, de ses malheurs ( elle est même pas capable d'aller voir un psy) et me faire culpabiliser que j'ai une soeur vulnérable et fragile (que cela en serait presque ma faute). Donc aucun droit au bonheur.
    Pour ma mère, c'est bien simple je n'ai pas le droit d'être heureuse, indépendante et d'avoir ma propre vie.

    Aujourd'hui cela fait 4 ans que j'ai coupé définitivement les ponts avec ma mère et je ne le regrette pas. Je suis heureuse, j'ai retrouvé ma liberté. La liberté d'être moi, de penser, de respirer sereinement. Je me reconstruis en paix. J'ai déménagé loin d'elle à 600 kms et ainsi mis un point final à cette manipulation destructrice. Parfois on a pas le choix. C'est une question de survie. Il vaut mieux partir et s'éloigner de cette emprise nocive plutôt que d'y laisser sa santé mentale. Ceci afin de se protéger et se préserver de cette perversité.

    Tout cela pour dire que c'est peine perdue de vouloir changer ses parents toxiques. Une utopie de croire à un réel changement. A nous de savoir ce qui est bon ou pas et ce qu'on peut encore accepter et endurer d'eux.

    Ne plus se laisser dicter sa vie par sa propre mère perverse. Faire sa vie comme on l'entend. Il faut prendre conscience qu'on ne changera jamais les parents PN. Juste à nous de pouvoir changer ce qui ne nous convient plus dans cette relation destructrice. A savoir que ces personnes essayent de tirer les ficelles dès qu'il y a une faille, une faiblesse chez l'autre, pour mieux asseoir leur pouvoir et garder l'emprise sur autrui.

    Maintenant je m'efforce de construire ma nouvelle vie.
    Merci de m'avoir lu. Si mon témoignage peut aider d'autres personnes dans le même cas et se dire qu'on peut se sortir de ce marasme toxique.

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  77. Bonjoir Maélis,
    merci de votre témoignage, je voudrais comprendre ce qui a fait tombé le masque de la mère tyrannique.

    J'ai posté mon témoignage au début du mois de février mais je n'avais pas compris à ce moment là que j'étais dans une constellation familiale perverse, je pensais que seul mon père était Pn. La prise de conscience est donc toute récente sur le fait que ma mère présente les mêmes travers et mon frère aussi.
    Je vis donc chez elle suite à mes périples et elle fait bloc avec mon frère pour m'enterrer dans le silence sous couvert de fausse gentillesse, "l'air de ne pas y toucher". Je suis dans une situation précaire, elle non, et pourtant je vivais dans une culpabilité et une obligation de toujours lui donner de l'argent.
    Sauf que j'y vois clair maintenant et je refuse donc de m'investir comme je l'ai toujours fait. Je m'occupe de moi et je m'attends à la voir s'énerver.

    Finalement, est ce votre prise de conscience, votre changement de comportement à son égard, qui a fait tomber son masque? Votre mère avait elle cassé du sucre sur votre dos auprès du voisinage, de vos connaissances mutuelles (familiales et autres). Si oui, comment appréhender au mieux la situation, faut il tenter de limiter la casse?

    La solution est pour moi de partir et votre récit exemplaire en ce sens. Par avance, merci.

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  78. C'est en tout cas la prise de conscience et la modification du comportement de mon mari qui a fait tomber le masque de sa mère (une PN 30/30)...
    Son père et sa mère sont tous deux PN mais sa mère c'est la pire. C'est elle qui 'dirigeait' son mari à nous faire mal (et du mal à ma famille).
    Puis prise sur le fait à mentir, sa mère PN a compris qu'on avait tous les deux pris conscience de sa maladie (moi d'abord), d'autant plus que ses techniques habituelles de fausse gentillesse et de victimisation ne marchaient plus ni sur ma famille ni sur nous.
    Elle a montré son vrai visage de démon. Elle est donc devenue très agressive et a voulu salir notre image partout ou elle le pouvait....
    Heureusement pour mon mari, le fait qu'elle salisse son, notre image, a eu de bonnes répercussions au sein de la famille de mon mari. cela fait en effet un an qu'il a repris contacts avec des cousins, oncles et tantes qui avaient disparus de sa vie depuis 20 ans suite aux disputes qu'ils ont eues avec ses propres parents.
    Mon mari voit toujours sa mère (de temps en temps) mais ne se laisse plus manipuler et la remet en place malgré les moqueries de son père (complice PN aussi)...
    Nous ne nous somme en tout cas plus jamais disputés entre nous à cause de sa famille....

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  79. "Petit lu", je vois que tu as une histoire similaire à la mienne.
    Pour répondre à ta question, le masque de ma mère tyrannique est tombé lorsque j'ai ouvert les yeux et que j'ai pris conscience de sa manipulation. Dès lors que je n'ai plus était dans son sens, que mon comportement envers elle avait changé, je suis devenue "l'ingrate" la fille indigne, la personne à abattre. Elle s'est aussi servie lamentablement de la fragilité de ma soeur (schizo)pour me faire culpabiliser et me ramener dans sa folie perverse. Mais je n'ai pas cédé à son chantage.

    Il est vrai que j'ai gagné en sérénité, en coupant les ponts avec ma mère, mais au prix de quels sacrifices et quelles souffrances. J'ai gagné ma liberté même si je souffre encore d'une carence affective qui ne se cicatrisera jamais.

    J'ai mûrement réfléchi le choix de rompre les liens avec ma mère manipulatrice perverse car la situation me détruisait à petit feu. Mon psychique en prenait un coup. J'avais besoin de souffler, de respirer, de me sentir envie libre de toute pensée, mouvement, décision et envie. Je voulais plus me faire dicter ma propre vie, me faire détruire, démolir par ses critiques, chantage, menaces et reproches incessants. Au début, je me suis sentie un peu déprimée, coupable mais, avec le temps passant, plus sereine et apaisée. J'ai suivi une thérapie qui m'a permise de déculpabiliser, de me désintoxiquer et de reprendre un peu confiance en moi.

    Aujourd'hui je suis contente d'avoir pris cette décision, difficile soit-elle, mais si c'est le prix à payer pour être heureuse, vivre sereinement et se reconstruire en paix. Et dieu sait que cela n'a pas été chose facile. J'en ai énormément souffert. Mais elle m'a tellement pourrie la vie, je pourrai jamais lui pardonner! Surtout d'avoir détruit complètement ma soeur (avec qui j'essaie de rester en contact malgré les "barrages" de ma mère)
    J'essaye de faire le deuil d'une mère que je croyais "parfaite" et aimante et qui n'est que démon et tyran.

    Il y a encore un an, ma mère me harcelait par lettres empoisonnées pour me rattraper dans ses filets. Mais je ne rentre plus dans son jeu toxique. Désormais sa manipulation et ses manigances ne m'atteignent plus. J'ai remis la culpabilité à la bonne place: sur elle.

    On est seul Maître de sa vie. Surtout ne plus se laisser dicter sa vie par une personne perverse. Les pervers narcissiques ont le 'Pouvoir' que nous leur donnons. On n'a qu'une seule vie, elle est précieuse et il faut en prendre soin.
    Bon courage à tous dans votre combat. La liberté est au bout du chemin.

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  80. bonjour à tous, à l'âge de 2 ans, suite à des carences éducatives j'ai été placée en famille d'accueil. brimades, violences physiques, morales, dénigrement de ma famille ont été mon quotidien pendant 9 ans. Bien sûr je me suis rebellée. J'ai tenu tête, je ne pleurais plus, je me frappais avant même que la femme de cette famille me frappe. Souvent sous ses coups je croyais que j'allais mourir. A neuf ans je voulais me pendre pour que cela cesse. Enfermée dans mon silence je n'ai rien dit à personne. Alertée par mes comportements, l'éducation nationale est intervenue. J'ai alors été placée en maison d'enfants. J'ai fait des rencontres fabuleuses qui m'ont aidée à dépasser le traumatisme. A 19 ans, j'ai rencontré mon 1er amour. Je lui ai tout donné même si je savais qu'il était destiné à une autre femme. Deux ans après nous nous sommes donc quittés. j'ai poursuit ma vie. j'ai eu un enfant avec un homme présenté par mon 1er amour. Avec lui aussi je savais qu'il n'y avait pas d'issue. Mais par amour ou par égoisme pour moi-même afin d'avoir enfin une vraie famille j'ai eu cet enfant. Les années ont passé. De temps en temps je revoyais mon 1er amour. Je n'ai jamais pu l'oublier, il avait marquer ma mémoire et ma chaire. Cela ne m'avait pourtant pas empêcher d'aimer d'autres hommes mais avec qui je ne voulais pas vivre. Plus jeune à l'école apprendre n'était pas ma priorité. j'ai eu un CAP puis un BEP.je suis allée jusqu'au bac mais j'ai échoué. J'avais 22 ans pas d'argent ni de logement j'étais surveillante d'internat. Seule j'ai élevé mon fils.Je n'ai jamais su franchir le pas de vivre avec un homme. Puis il y a 2 ans mon 1er amour de nouveau est revenu. Comme les autres fois je croyais qu'il ne s'agissait que d'une fois en passant (je précise je n'ai jamais trompé aucun homme avec qui j'étais). Seulement voilà ce 1er amour est revenu régulièrement. Mes sentiments d'autrefois sont revenus. J'avais tout pour être heureuse, un travail, un fils formidable, des amis, une vie sociale. Bref j'étais sortie de l'enfer de mon enfance. Quand j'ai accueilli mon 1er amour je ne me suis pas méfiée. Il avait toujours eu pour moi du respect (enfin je le croyais) c'est avec confiance que je l'ai accueilli. De nouveau je l'ai aimé. Puis très vite les relations ont changé. je ne me reconnaissais plus. Je n'étais plus moi-même. Je ne vivais que pour lui et dans une angoisse permanente. j'ai perdu mes centres d'intérêts, certains de mes amis. ma relation avec mon fils est devenu un cauchemar. Je suis tombée malade alors que j'avais une santé d'enfer. Par amour pour cet homme j'aurai renoncé à tout. Moi si droite, pointilleuse avec tout plus rien n'avait d'intérêt ni de sens. Petit à petit je me suis repliée sur moi-même. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. j'interrogeais même mon proche entourage "Mais qu'est que j'ai?" Certains sont restés d'autres m'ont lâchés. J'ai sombré dans une dépression au point de vouloir mourir. Puis une amie, une vraie m'a éclairée. Mon 1er amour est en fait un pervers narcissique. je ne pouvais y croire j'ai lu tous les ouvrages s'y rapportant. J'ai versé des larmes et des larmes. De nouveau je revivais mon enfance entre humiliation et abandon. J'ai essayé de me sortir de cette emprise car j'avais conscience de courir à ma perte. Mais j'ai livré tellement de combat que je n'y arrive plus. Cet homme connaissait mon histoire, il l'a utilisée pour m'anéantir. Pour y échapper j'ai demandé à être hospitalisée pendant trois semaines. Mais trop meurtrie je n'arrive plus à sortir de cet enfer. Ma dépression est de plus en plus forte. Je n'arrive pas à me défaire de ce lien. Mon enfance revient sans cesse. Et c'est comme ci le simple fait que cet homme ne soit plus là signifiait pour moi la mort.

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  81. Epi du 11/03/2012


    Bonjour à tous,

    Je voudrais témoigner de ma propre expérience pour répondre à Estelle sur la culpabilité qu'elle éprouve à laisser son petit frère.

    J'ai été dans une situation assez similaire par rapport à ma petite sœur, avec une culpabilité très forte de la laisser avec notre père pn. Il y a cependant une différence assez prononcée entre nos expériences car il s'agit de ma "demi"-sœur et qu'elle vivait la plupart du temps chez sa mère et avait donc un échappatoire à notre pn. Elle devait pourtant aller chez lui un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.

    Notre pn à toujours eu une emprise assez diffuse sur nous (c'est relatif) car nos mères sont partis rapidement et qu'il concentrait son énergie destructrice sur ses femmes plus que sur ses filles.

    Il y a deux ans, notre pn et sa troisième femme (qui n'est ni ma mère, ni celle de ma sœur) se sont séparés. Moi je n'étais pas toujours là quand ma sœur était seule avec notre pn car j'avais ma vie à côté. Mais suite à cette séparation il est devenu très agressif avec elle (insultes, cris, bousculades). Elle avait à l'époque 13 ans (moi 23 ans).

    J'en ai été témoin et ma sœur m'en parlait régulièrement puisqu'on était assez souvent en contact, par internet notamment (tu as peut-être la possibilité de garder des contacts avec ton petit frère par internet Estelle ?). Je suis donc venue plus souvent la voir. Ce qui semblait bien arrangé notre pn parce que la tension entre eux était très vive et que ma présence calmait cette tension.

    Puis il est tombé malade (cancer de l'intestin soit disant : j'en doute encore). Et là ma présence devait pour lui être systématique. Il m'appelait pour je vienne absolument et que je m'occupe d'elle. Souvent on sortait de chez notre pn, et on ne passait finalement le weekend que toutes les deux, ce qui nous faisait beaucoup de bien et nous a permis de nous rapprocher.

    Mais vers la fin il se débrouillait pour qu'on reste chez lui, le droit de visite avait été réduit au dimanche uniquement sur la demande de ma sœur qui angoissait terriblement à l'idée d'aller chez lui : Aucun n'espace n'était réservé pour elle, tout l'appartement était en travaux : pas de chambre, pas de possibilité de fermer les portes de la salle de bain ou des toilettes, pas d'évier dans la cuisine et notre pn qui nous faisait à peine à manger, passait son temps dans son bureau, et parfois entrait sans frapper dans l'espèce de débarras dans lequel on passait nos journées, avec seulement un ordinateur pour compagnie. Il rentrait dans la pièce, ne nous parlait pas, sauf pour faire des pseudos phrases sans jamais les finir, se postait pendant dix minutes derrière notre ordinateur pour observer nos conversations.

    Moi, je ne lui parlais plus de moi, de ma vie, je ne partageais plus avec lui j'avais déjà bien compris qui il était. Je luttais juste toute la journée avec des méthodes de contre-manipulation. Mais il arrivait toujours à arracher des morceaux de ma vie, et lutter toute la journée contre sa manipulation perverse envers moi et ma sœur m'épuisait, me vidait comme jamais je n'ai pu l'être autant. D'autant plus que j'étais en pleine période de prise de conscience, pleins de souvenirs douloureux me remontaient à la mémoire, et je venais de perdre mon petit copain pour lequel je ne pouvais pas être disponible tellement j'étais éreintée. Ces dimanches soirs, je n'étais plus qu'un zombi.

    Puis ça été trop loin, on a passé un Noël complètement gâché, parler de cancer en permanence, pas de cadeaux, on a du manger du foie gras de canard cru parce que soit disant c'était meilleur comme ça...

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  82. (suite)

    Je n'en pouvais vraiment plus. Alors, le dimanche suivant (début janvier). Il m'a appelé pour que je vienne, et je lui ai dit que non. Je ne le voulais pas. Il m'a beaucoup fait culpabiliser au téléphone de ne pas être là pour ma sœur. Je ne pouvais plus, c'était au delà de mes forces. J'ai tout de même passé la journée avec ma sœur à travers msn. Il l'avait enfermé dans l'appartement. Elle était désemparée.

    Après cela, on est allée ensemble voir la déléguée du procureur pour que le droit de visite soit suspendu. J'ai écrit une longue lettre à la déléguée dans laquelle je décris la situation et sa perversion narcissique et dans laquelle je joins l'extrait du livre présenté sur ce blog. Quand je relis la lettre aujourd'hui, je me dis que j'aurais pu rajouter quelques pages d'exemples en plus pour décrire ce qu'il nous faisait subir. Mais ça a suffit. La procureur l'a convoqué, a essayé de lui faire renoncer au droit de visite. Elle lui a lu la lettre (il a été très surpris car comme je ne m'opposais à lui que par des moyens de contre-manipulation, il ne s'était pas rendu compte de la position que j'avais prise en faveur de ma sœur, il a d'ailleurs dit que ce n'était pas moi qui avait écrit cette lettre, ce qui ne m'étonne pas, pour lui je n'en suis évidemment pas capable). Il n'a pas signé le procès verbal que la déléguée voulait lui faire signer. Mais depuis, plus de nouvelles. Il m'a juste envoyé un sms quelques semaines après pour me dire de me retirer de sa mutuelle (il ne me remboursait jamais les soins!!) ce que j'avais déjà fait.

    Et voilà, et depuis un an pas de nouvelles. C'est mon anniversaire très bientôt et je n'attends rien de lui (je n'espère surtout rien de lui même !!!).

    La culpabilité que l'on ressent à laisser les gens qu'on aime dans leurs griffes acérées et puissante, mais je pense qu'en restant on ne peut pas les aider. On ne peut les aider que lorsqu'on est bien avec nous-même et voir nos pn ne nous permet pas cela.

    Ce que je te conseillerais Estelle, c'est d'expliquer très clairement à ton frère pourquoi tu t'en vas (en donnant des exemples sur la perversion narcissique qui est exercée sur vous, ton petit frère le sait, mais il n'a pas peut-être pas conscience de tout et besoin que tu mettes de mots dessus), lui expliquer ce que tu ressens en restant (désespoir, solitude, lassitude profonde), de lui expliquer ce que tu ressens en partant (mieux être, et culpabilité vis à vis de lui) et de lui dire que tu seras toujours là pour lui, que pour l'instant pendant quelques temps ce sera difficile, mais bientôt il pourra sortir de chez lui, aller voir des amis (ou le faire croire en allant te voir toi).
    Essaye de garder un contact avec ton petit frère dans le plus grand secret (internet, téléphone, aller le voir à la sortie de l'école, pendant ces activités...) en prenant bien garde à ce que le pn ne le découvre pas ça pourrait le rendre furax. C'est comme cela que je l'ai fait avec ma sœur. Dans le secret. Pas d'autre choix.

    Dans tous les cas, je te souhaite beaucoup de courage et surtout, ne reste pas pas pour lui, ça ne vous aiderait pas. En partant, tu lui montres aussi que tu es fortes et que lui peut l'être ou pourra l'être un jour comme toi.

    Avec tout mon amour !

    Épi

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  83. bonjour à tous. J ai déjà écrit sur d'autres forums de ce blog parce que je suis ex-conjointe d'un pn. Mais là, je veux parler de mon petit garçon de 8ans que j'ai eu avec ce pn.
    Il n'est pas victime de cris, de colère ou de manipulatiions du genre que j'ai pû lire dans les témoignages plus haut. C est d'un autre genre mais qui, à mon avis n'en est pas moins grave.
    Il est mon 3ème enfant et le 4ème de son père pn, avec beaucoup d'écart d'âge avec les 5 autres qui sont tous adultes. J'ai eu une grossesse abominable. Sur le plan physique pas de problème mais psychiquement j'ai été très mal car son père m'a mis dans des états d'angoisses terribles. A la naissance de son fils et jusqu'à notre séparation l'an passé il n'y en avait que pour "son bébé". D'ailleurs, inconsciemment je vois que je viens d'écrire SON FILS. Donc c'était SON bébé, moi j'étais la nourrice. Il le couvrait de cadeaux, il répondait à la moindre de ses demandes, il satisfaisait tous ses caprices et exigences, il le traitait comme un bébé. Il dormait avec lui, il le laissait manger tout seul devant l'ordinateur parce que l'enfant préférait regarder des dessins animés que manger à table, il ne buvait que du coca, quand il voulait quelque chose il suffisait qu'ildise "coca" et son père ou l'un de ses grands enfants lui en amenait, il ne disait jamais bonjour, aurevoir, merci ou s'il te plait c'était normal, sous prétexte de jeux de bagarre il tapait très fort et pour de vrai sur son père, voir même il mordait, il insultait aussi, mais tout était normal. Il faut tout de même que j'explique que nous ne vivions pas ensemble son père et moi. Nous sommes restés 12ans ensemble, dont 7mois où j'ai vécu chez lui avec mes 2 enfants, puis j'ai repris un appart. Je vous passe les détails pour lesquels nous ne vivions pas sous le même toit, pour lesquels je suis tout de même restée avec lui et lui ai fait un enfant ; vous devez vous douter que parlant d'une relation avec un pn la relation était très compliquée et douloureuse.
    Donc de son côté il élevait notre enfant de cette façon et du mien j'essayais de rétablir la situation sans grand succès parce que l'enfant avait bien compris qu'il avait son père avec lui et que c'était lui qui avait le dessus dans cettte relation. J'ai essayé à maintes reprises de lui expliquer qu'il ne lui rendait pas service en agissant comme ça, qu'il le fragilisait et le désociabilisait. A chaque fois que j'ai abordé le sujet, je prenais des gants, je parlais calmement et gentiement pour ne pas le braquer, le mettre en accusation, en espérant qu ainsi il m'entendrait mieux, je ne savais pas à l'époque que c'était un pn.

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  84. Je sais que son père savait ce qu'il faisait en en faisant un enfant roi. Un jour il me l'a clairement montré quand notre fils avait 4ans. J'ai été atterrée et comme d'habitude, je n'ai pas compris, pas compris pourquoi il abimait exprès notre enfant qu'il semblait aimer plus que tout.
    Nous étions à la piscine et au moment de partir, hurlements colère. Un homme avec sa petite fille nous regardait d'un air réprobateur du style"vous ne savez vraiment pas élever votre enfant". Le père de mon fils s'est retourné vers moi en colère et m'a dit "tu vois avec l'éducation que tu lui donnes à toujours tout lui passer le résultat qu'on a!". Je n'ai rien répondu pour en plus ne pas donner le spectacle d'une dispute de couple, mais j'ai été soufflée!!! une telle mauvaise foi!!! et en plus ça voulait dire qu'il avait belle et bien conscience que son attitude vis à vis de notre fils était néfaste.
    Nous ne sommes plus ensemble depuis 1an1/2, il vit avec une autre femme qui a un petit garçon de 5ans. Et face à elle je pense qu'il a honte du comportement de notre enfant donc il joue les bon père en donnant certaines règles qu'il avait toujours refusé de donner quand nous étions ensemble. Et bien sûr, c'est moi qui élève mal notre fils d'où ses mauvaises manières! mais ça je m'en fiche ce qui m'importe c'est mon enfant.
    Il voit une psychiatre, mais quoi que je lui dise (à la psy) ce n'est pas grave, tous les enfants sont capricieux et coléreux..... Le papa est passé avant moi, m'a totalement discrédité, en disant que j'étais instable et que je vivais très mal la séparation et que je traumatisais notre enfant. Je n'ai pas su me défendre, parce que effectivement j'étais très mal. Après toutes ses années à ne plus être sûre que le blanc soit blanc, que le rond soit bien rond et non pas carré, à penser que j'étais nulle, que je méritais de finir toute seule, à culpabiliser "c'est de ta faute si notre relation a échoué et si notre séparation est aussi pourrie" je ne savais plus où j'en étais. J'ai pensé que j'étais folle. J'ai vraiment été persuadé d'être folle et dangereuse. J'ai voulu mourir pour débarrasser mon entourage, les gens que j'aime de moi-même. Je reviens de très loin. J'ai beaucoup lu, réfléchi, parlé à ma psy, et je prends de fortes doses d'anti dépresseurs.
    Je continu d'emmener mon enfant chez cette psy parce q'un jour j'ai oublié un rendez vous et qu'elle a envoyé une lettre à son père alors que c'est moi qui emmène notre enfant. Et il m'a accusé de ne plus vouloir l'amener parce que la psy ne va pas dans mon sens. Pour ne pas lui donner raison je continus donc de l'y amener mais je n'en espère plus aucune aide.
    C'est pour ça que je me tourne vers vous si vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout. Dites moi ce que vous en pensez, si vous avez des idées pour que je sorte mon petit garçon de ça, comment je pourrais réagir.
    Je ne veux pas qu'il devienne comme son père.
    Merci

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    1. Voyez vous une évolution dans le comportement de votre enfant? Voyez vous une évolution dans votre rapport mère-fils? Qu'est ce qui a changé en bien et en mal grâce au travail avec des spécialistes en psychologie?
      Est il possible de considérer votre enfant comme un sujet à part entière ou avez vous du mal à dissocier l'image de son père de ce qu'il est?
      Un enfant est un être en devenir, sa psychiatre a cherché à vous rassurer, vous semblez voir chez elle une mauvaise intention comme si la lettre qu'elle avait envoyé au père était presque la preuve d'une complicité.
      Bref vous avez vécu l'enfer, vous commencez à en sortir et vous y arriverez avec de la patience. Il n'existe pas d'enfant parfait, ni de parent parfait alors je pense qu'avec le temps, un nouveau lien pourra peut être se créer. Préparer l'avenir de votre enfant en réapprenant à vous faire confiance mutuellement sera plus bénéfique que de vivre dans la peur.
      Ce n'est que mon avis, j'ai un père PN, je découvre en ce moment que ma mère est une manipulatrice altruiste et ce dont a besoin un enfant, c'est de partager des instants simples avec sa mère(faire la cuisine ensemble, voir un film au cinéma ensemble, découvrir la nature ensemble etc...) mais aussi des instants où chacun est tranquille de son côté (chez le psy notamment). Cela peut se faire petit à petit peut être.

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  85. à Marie (suite)
    En fait, vous ne parlez pas de plaisir (ou d'amour) lié au rapport avec votre enfant et cela me surprend. Il semble être un vrai poids, vous faites le lapsus de dire "son" enfant mais vous avez la chance de prendre conscience du lapsus alors faites le devenir aussi votre enfant! Il est difficile d'avoir des parents en désaccord, séparés, de grandir près d'un père PN et d'une belle mère avec un autre enfant. Si son mécanisme de défense l'amène a ressembler à son père pour se protéger, apprenez les techniques de contre-manipulation pour vous protéger de certains comportements pervers.
    Cela prend aussi du temps naturellement mais si vous reprenez votre place de mère, vous réapprendrez à donner à votre fils le cadre dont il a besoin pour être rassuré quand cela est nécessaire. Pensez à vous plutôt que de vous préoccuper du père qui ne tient pas son rôle (puisqu'il souffre d'une pathologie). N'affichez pas auprès de votre enfant vos désaccords avec le père, cela ne ferait que le rendre responsable d'une situation qu'il n'a pas créé (réf. triangulation).
    Je cite à propos de la triangulation. "Pour sauvegarder l’équilibre psychique de leur enfant, chaque parent devrait préserver l’image de l’autre".

    Je vous dis tout ça mais je ne cherche pas à vous accablez, je n'ai personnellement pas d'enfant. Mais quand ma mère se plaint trop de moi, il m'est déjà arrivé de lui dire qu'elle n'avait qu'à pas avoir d'enfant. Il n'est pas question d'inverser les rôles avec elle.

    Dans le chapitre "apprenez à contre manipuler" du livre "les manipulateurs sont parmi nous" d'Isabelle Nazare-Aga, il y a un exemple qui devrait vous parler.

    "Domaine familiale. Dialogue n°15.

    Manipulateur:"tu finiras comme ton père...Aussi alcoolique et dépravé que lui.
    -Apparemment tu as très envie que cela se passe ainsi pour moi.
    -Non. Mais je te vois changer et ça me fait peur.
    -Je préfère que tu me le dises ainsi plutôt que de ma parler de mon père. Chacun est unique.
    -Oui, mais tu lui ressembles de plus en plus.
    -Sur tout?
    -Non, pas sur tout.
    -Heureusement, dis donc! J'ai donc une chance puisque, en réfléchissant bien, on voit que nous ne sommes pas tout à fait pareils."

    Bon courage Marie!

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  86. Juste une dernière remarque, vous dites que le père dormait avec son fils. Il peut être intéressant de comprendre la place de l'inceste chez les pervers narcissiques...

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  87. J'ai appris que je subissais la perversion narcissique d'un de mes parents depuis une 10aine d'année sans m'en rendre compte. Dérision du conjoint qui a décidé de s'en aller, manipulation jusqu'à faire pleurer ses enfants, séparation de notre fraterie pour mieux nous détruire, folie mensongère,..

    Mais ces pervers en ont ils conscience du mal qu'ils font autour d'eux ?

    Que pouvons nous faire pour continuer à voir ses personnes ?

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  88. Comment créons-nous la cécité émotionnelle ?21 points
    1. L'enfant est toujours innocent.
    2. Tout enfant a des besoins inéluctables, entre autres de sécurité, d'affection, de protection, de contact, de sincérité, de chaleur et de tendresse.
    3. Ces besoins sont rarement satisfaits, mais ils sont souvent exploités par l'adulte à ses propres fins (traumatisme de l'abus perpétré sur l'enfant).
    4. L'abus que subit l'enfant a des conséquences pour toute la vie.
    5. La société est du côté de l'adulte et accuse l'enfant de ce qui lui a été fait.
    6. La réalité du sacrifice de l'enfant est toujours déniée.
    7. On continue donc d'ignorer les conséquences de ce sacrifice.
    8. L'enfant, abandonné à sa solitude par la société, n'a pas d'autre solution que de refouler le traumatisme et d'idéaliser ceux qui le lui ont infligé.
    9. Le refoulement engendre des névroses, des psychoses, des troubles psychosomatiques et des crimes.
    10. Dans la névrose les vrais besoins sont refoulés et déniés et le sujet vit à leur place des sentiments de culpabilité.
    11. Dans la psychose, l'abus est transformé en représentation délirante.
    12. Dans le trouble psychosomatique, la douleur du mauvais traitement est vécue, mais les causes véritables de cette souffrance demeurent cachées.
    13. Dans le crime, la confusion, la séduction et le mauvais traitement subis trouvent constamment de nouvelles abréactions.
    14. La démarche thérapeutique ne peut réussir que si l'on ne nie pas la vérité de l'enfance du patient.
    15. La doctrine psychanalytique de la " sexualité infantile " s'inscrit à l'appui de l'aveuglement de la société et légitime l'abus sexuel perpétré sur l'enfant. Elle accuse l'enfant et épargne l'adulte.
    16. Les fantasmes sont au service de la survie, ils aident à exprimer la réalité insupportable de l'enfance et en même temps à la cacher ou à la faire paraître plus inoffensive. Un événement ou un traumatisme fantasmatique. Soi-disant " inventé " recouvre toujours un traumatisme réel.
    17. Dans la littérature, comme dans l'art, dans les contes et dans les rêves s'expriment bien souvent sous une forme symbolique des expériences de la petite enfance qui ont été refoulées.
    18. Étant donné notre ignorance chronique de la situation réelle de l'enfant, ces témoignages symboliques de tourments sont non seulement tolérés mais même très appréciés dans notre civilisation. Si l'on comprenait l'arrière-plan caché de ces œuvres, la société les rejetterait.
    19. Les conséquences d'un crime qui a été commis ne sont pas effacées par le fait qu'aussi bien le criminel que la victime sont aveugles et perturbés.
    20. On peut éviter de nouveaux crimes, si les victimes commencent à y voir clair; la compulsion de répétition sera ainsi levée ou affaiblie.
    21. Dans la mesure où ils permettent de découvrir irréfutablement et sans ambiguïté la source de connaissance cachée dans le vécu de l'enfance, les récits des victimes peuvent aider la société en général, et la science en particulier, à augmenter leur degré de conscience.
    www.alice-miller.com
    © 2011 Alice Miller

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  89. Le site d'Alice Miller est fort intéressant, j'y ai appris beaucoup de choses récemment.

    Je me retrouve actuellement dans une période particulière. Je sais que mon père est PN, j'ai choisi de ne plus le voir et ce soir j'ai vu ma demi-soeur. J'ai 31 ans et elle, 23 ans, elle passe un stage à Paris pour finir ses études. Donc elle a dut revenir chez notre père PN. Mon PN loue une chambre dans sa maison et plutôt que de la céder à ma demi-soeur (ce qui me semble logique), il a choisit de l'installer dans la cabane du jardin, qu'il aurait aménagé en conséquence! J'ai donc discuté avec elle et je lui ai donné mon point de vue: je ne trouve pas normal qu'elle soit logé dans une cabane de jardin même pour 6 mois. Elle me rétorque que le problème vient du nouveau compagnon de sa mère (ma belle mère). En fait ma belle mère pensait que sa fille pourrait loger chez elle et son nouveau compagnon.
    Seulement celui-ci refuse (ce que je comprend) et donc ma demi-soeur et ma belle mère trouvent cela injuste.
    J'ai mis en garde ma soeur contre le pouvoir d'induction et l'aptitude qu'à mon PN pour reporter la faute sur l'autre et qu'il se joue une guerre entre mon père PN et le nouveau compagnon de ma belle mère. Je lui ai dit que mon PN cherchait à faire porter la culpabilité sur autrui.
    Et pour la première fois de ma vie, j'ai vu ma soeur tombé en sanglot, je l'ai prise dans mes bras pour lui dire que j'étais avec elle et que même si je comprenais son point de vue, j'étais en désaccord et qu'il suffisait que mon père arrête de louer une chambre dans sa maison pour lui laisser. Elle me dit qu'il avait besoin d'argent. Je lui ai dit que l'argent avait bon dos et que vu ce que j'ai subi elle ne devait pas voir le mal en son beau père et le bien en son père. Tout n'est pas tout noir ou tout blanc.
    Bref j'ai déposé mon témoignage sur ce blog et je me suis dit qu'elle aurait peut être intérêt à le lire pour comprendre ce qui se joue autour d'elle.
    Elle a dormi dans cette cabane récemment pour la première fois et elle a mal dormi. Le lendemain, elle faisait la découverte des souris et j'ai peur pour elle puisque mon PN lui trouve des solutions et va acheter un appareil à ultrason pour éloigner les bestioles en tout genre.
    Par ailleurs j'ai envoyé un lien à cette demi soeur pour qu'elle voit la vidéo sur le site d'Alice Miller ou Brigitte Oriol explique lors d'une conférence les tenants et les aboutissants de la maltraitance enfantile.
    Enfant j'ai défendu ma demi soeur contre la violence physique de mon Pn et je m'en suis pris plein la figure aussi. Finalement ma demi soeur a sans doute refoulé des expériences traumatisantes de son enfance et manifestement elle refuse de s'opposer ou de contredire notre père. Que faire? Lui proposer la lecture de mon expérience sur ce blog pour qu'elle comprenne ce qui se passe autour d'elle ou non?

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  90. Bonjour,

    Que faire ? Vous à votre niveau pas grand chose hormis le fait que vous pouvez l'écouter et la comprendre. Tant qu'elle n'aura pas pris conscience des expériences traumatisantes qu'elle a subi durant son enfance et qu'elle sera dans le déni la situation risque de durer. Vous pouvez l'aider effectivement à l'amener doucement à cette prise de conscience.
    Prenez garde à vous aussi à vous de protéger. En tant qu'enfant de PN on a tendance à vouloir aider les autres et etre souvent en profonde empathie. Sachez qu'il n'y a pas de sauveur, que si l'on se sauve ce n'est que par soi meme...
    Courage à toutes les deux.

    -------------------------------------------------
    Je me sens toujours heureux, vous savez pourquoi? Parce que je n'attends rien de personne. Les attentes font toujours mal. La vie est courte... Aimez votre vie. Soyez heureux. Gardez le sourire. Et souvenez-vous: Avant de parler, Écoutez. Avant d'écrire, Réfléchissez. Avant de prier, Pardonnez. Avant de blesser, considérez l'autre. Avant de détester, Aimez...et Avant de mourir, Vivez !!!"
    (William Shakespeare)

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  91. Merci pour la réponse et cette belle citation.

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  92. pas de quoi, petit Lu ... un joli nom à croquer !!

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    1. Ma mère est MP (26 caractéristiques sur 30). Je fais avec. Pas le choix. Je n'habite plus sous son toit, je suis mariée, mère de famille, indépendante (et avec un sacré caractère)!
      J'ai décidé de prendre mes distances avec elle. J'ai un petit garçon et je sais que si je coupe les ponts avec elle, elle pourrait aller jusque devant les tribunaux pour avoir un droit de visite. Alors je me mords la langue, je maintiens un contact sous contrôle pour éviter qu'elle le manipule à son tour et le fasse souffrir (comme hier, où mon fils lui a raconté sa journée au téléphone et où elle lui a raccroché au nez. Mon fils du haut de ses 03 ans n'a pas compris). Elle s'est mise dans une situation de dépendance et culpabilise ses enfants quand ils ne sont pas à son écoute.

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  93. Bonjour,

    Apparemment vous gérez bien la situation comme vous l'avez dit plus haut "Je fais avec. pas le choix".
    Vous su prendre de la distance avec votre mère par nécessité et vous êtes assez lucide pour protéger les votres. Gardez le cap !
    Courage

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  94. merci petit lu pour vos remarques. Mon fils n'était pas un enfant désiré de ma part, c'était un cadeau pour son père (je sais c'est débile et même monstrueux, la seule excuse que j'ai c'est que je venais de vivre des mois terribles qui se sont terminés dans un bain de sang et par ma capitulation car tout cela m'a profondément perturbé). Mais j'aime mon fils, je l'apprécie, je le câline beaucoup, il est drôle, attachant, passionné, comme l'est son père d'ailleurs. Je l'accepte comme il est mais je souhaite changer la donne si c'est possible.
    J'arrive depuis notre séparation à le différencier de son père et à créer de vrais liens, j'arrive même à le faire s'exprimer sur ses sentiments (tout doucement et très peu...)et à faire naitre de l'empathie chez lui.
    Le problème c'est que je suis seule face à son comportement car sa psy ne me croit pas et donc ne me donne aucun conseil. Et non, je ne vois aucun changement depuis qu'il est suivi. Quand il y a changement (une semaine sans colères accusations etc..) c'est parce qu'il a passé un week end très proche de son père. C'est à dire que celui-ci ne lui a pas crié dessus, ni donné une claque pour prendre le parti du fils de sa compagne lors de disputes entre eux, et qu'il lui a fait beaucoup de câlins.
    Et lors de semaines comme ça, j'arrive en jouant avec lui, en parlant d'un dessin animé ou de ses personnages préférés, à lui faire exprimer certain sentiments qu'il éprouve et à lui expliquer certaines choses. Sinon c'est peine perdue il refuse d'écouter ou de parler de tout ce qui touche à ce qu'il ressent ou ce que je ressens.
    Je l'aime énormément mais c'est très dure à vivre parce qu'il faut que je m'adapte en permanence, que je fasse attention à lui tout le temps, tout en essayant de rester moi. Et je sais par expérience avec son père qu'on a l'impression de s'être mis à l'abris, de se protéger et qu'en fait ce n'est qu'un leurre. Car pour se protéger il faut toujours être sur ses gardes et pour être à l'abris il faudrait qu'il change.

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  95. La seule véritable méthode pour se protéger c'est de rompre tout contact. Ce qu'on peut faire avec un homme, ce que j'ai fini par faire avec son père. Un jugement concernant la garde de notre fils a été rendu nous l'appliquons à la lettre, et comme il n'y a pas de problème majeur concernant notre enfant nous n'avons pas de raison de nous adresser la parole de quelque façon que ce soit.
    Mais pour un enfant, on ne peut pas cesser de le voir ou de lui parler, d'autant qu'en général il vit avec sa mère. J'essaie de me protéger autant que je peux tout en profitant du moindre instant d'ouverture pour le faire progresser, mais quand je regarde notre relation, ma vie, de l'extérieur, je me rends compte que mine de rien j'ai déjà fait beaucoup de compromis pour avoir la paix de temps à autres, et qu'il a tout de même gagné beaucoup de terrain. La seule chose que je maitrise pour l'instant, c'est qu'il ne peut pas me faire penser différemment. Mais il est petit. Avec son père aussi j'ai crû maitriser mes pensées jusqu'au jour où je me suis rendue compte que je ne savais plus qui j'étais ni où j'en étais, et que je n'avais plus qu'une envie, me foutre en l'air pour ne plus avoir à me supporter.
    Alors, je ne vis pas dans la peur de ce que mon fils risque de devenir, mais vraiment j'aimerai réussir à inverser la vapeur. Il n'a que 8ans, mais quand il en aura 15, pour me protéger serai-je obligé de l'abandonner à son père? Je ne veux pas en arriver là.

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  96. a Marie
    Je comprends votre position. J'ai juste une question: avez vous expliquez à votre enfant qu'il était non désiré?

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  97. (suite)En fait la question est peut être indiscrète et vous n'êtes pas obligée d'y répondre. Je souhaitais vous dire qu'il ne faut pas garder de non-dit, aussi votre souffrance, votre histoire, il les ressent comme beaucoup de choses qui viennent de vous, de votre communication non verbale aussi, les mettre en parole ne l'étonnera surement pas et peut être l'aidera à vous faire confiance. Les non-dits sont des bombes à retardement dans les familles, je comprend que vous trouviez monstrueux d'avoir fait un enfant comme cadeau à un homme Pn. Cela arrive plus souvent qu'on ne le pense et encore une fois c'est une chance que vous en ayez conscience, il faut peut être se demander comment aborder le sujet de façon saine pour l'enfant. J'ai toujours pensé que les enfants étaient aussi capable de comprendre et d'écouter la souffrance des adultes ("parler de la solitude" de Françoise Dolto) est un ouvrage qui pourrait vous intéresser. A lire doucement.

    Personnellement j'ai découvert à 12 ans que mes parents avaient eu un premier enfant abandonné. Le poids de ce non dit est incommensurable, ce n'est que bien plus tard que j'ai compris que j'étais là pour le remplacer à leurs yeux. Et de quelle façon ils idéalisaient cet enfant à travers moi.
    C'est une autre histoire mais j'aurais préféré qu'on me dise la vérité beaucoup plus tôt car j'ai toujours ressenti ce non dit, il est exprimé par les parents tous les jours (comme s'ils avaient une cicatrice ouverte sur le visage). Bref pour qu'un enfant se confie à un adulte, encore faut qu'il prenne confiance en l'adulte et pour cela, que l'adulte se confie à lui. Je n'ai jamais vu la sincérité dans les yeux de mes parents, heureusement que je l'ai trouvé ailleurs sans cela je ne serais pas occupé à vous répondre maintenant.

    Vous ne serez jamais obligée d'abandonner votre enfant à son père mais je vois beaucoup de contradictions dans vos propos.
    Exemple: "Je l'accepte comme il est mais je souhaite changer la donne si c'est possible".

    Acceptez le comme il est et continuez à le faire, c'est à cette condition qu'il vous acceptera comme vous êtes et qu'il continuera à le faire!

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  98. Je découvre un mot aujourd'hui: Pervers narcissique.
    Mais ce n'est pas un choc. C'est comme si j'en étais immunisée.
    Alors ça a un nom, ça! Ce cauchemar.
    Petite, on m'a dit que ma mère était malade: dépressive. Alors on a tout mis sur le compte de la maladie: les crises d'hystérie, les méchancetés, les punitions démesurées, les commentaires blessants, malveillants qui piquent, qui saignent et qui ne se referment jamais vraiment.
    Rapidement, j'ai compris qu'elle était méchante. Malade et méchante. Et que je ne pouvais rien faire pour ou contre elle.
    J'ai ramené de bonnes notes mais mon comportement a trahi le malaise. Au collège déjà, je rendais régulièrement visite à l'assistante sociale. J'insistais pour qu'elle me place en internat. Mais ça n'est pas si facile. Ma mère me faisait passer pour une gamine turbulente et rebelle. J'ai vu plusieurs psychiatres entre 10 et 16 ans. Parce que, d'après elle, c'est moi qui était malade.
    En terminale, la même assistante sociale a fini par me trouver une place en internat. Peu de temps avant le bac. Et puis je suis partie pour de bon. Enfin, c'est ce que je croyais.
    Je me souviens d'une parole "ah oui tu veux faire une prépa, et bah démerde toi".
    J'ai voulu très fort la réussir cette prépa, pour lui montrer. Mais je n'ai pas réussi. J'étais déjà brisée, vidée. Incapable de croire en moi.
    Je suis revenue de temps en temps pour mon frère. Elle s'en sert de moyen de pression.
    Je suis revenue après ma première rupture à 20 ans. Et je suis partie à l'étranger, laissant derrière moi tout ce que je ne voulais plus voir. Tout recommencer.
    Vous le savez bien, ce serait trop beau pour que ça marche comme ça!
    Je suis revenue à Noël. Terrifiante soirée. En pleurs et en sang. Je suis repartie convaincue de l'abandonner à jamais. Une semaine plus tard, elle m'appelait, s'excusait presque. Non, elle ne s'excusait pas, elle disait qu'elle était consciente que nous ne pouvions pas nous en sortir seules, que nous devions nous faire aider ensemble.
    Je l'ai cru.
    Rebelote. Plusieurs fois.
    J'ai cru avoir acquis mon indépendance. Mais c'est une illusion.
    Elle a procuration sur mon compte, s'occupe de mes remboursements sécu, toute la paperasse.
    J'ai honte de ne pas être capable de me prendre en main, seule. De me libérer.
    Comme la cigarette, ma mère est un monstre qui vit en moi et que je nourris chaque jour un peu plus. Une sorte d'addiction dont je ne parviens à me défaire.
    Son emprise sur moi est si terrible et si forte que je ne sais pas comment m'en détacher.
    Couper les ponts me fait peur, une peur si immense, si terrible.
    Pourtant, je vois bien l'énergie que je claque à me battre contre ce monstre invisible.
    Je me rends compte que je ne suis pas capable d'en parler vraiment. Chacun autour de moi sait le calvaire que j'ai vécu plus jeune. Je suis incapable de parler de celui que je vis aujourd'hui. Les gens les plus proches de moi me voient lunatique, parfois très émotive, parfois très agressive, aventurière et courageuse.
    Je provoque l'empathie et la compassion. On me dit Ô combien je suis forte. Je suis juste vide. Je ne sais pas qui je suis.
    Je peux tout encaisser, non pas parce que je suis un roc. Simplement parce que je ne suis pas.
    Par où commencer?

    ps: Pardon de ce long message, peut être un peu décousu!

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  99. Bonjour,
    Je me reconnais dans ton message. Moi aussi ma mère est une PN. Pendant des années j'ai tout fait pour elle mais d’après elle j’étais coupable de tous ces problèmes ou jalouse . Elle me puisait tout mon temps, mon énergie et mon argent.

    Après mon Bac +5, j’étais incapable de trouver du travail car je n’ai aucune confiance en moi. J’ai eu des problèmes de santé et des crises d’angoisses. Grâce et oui grâce à cela j’ai vu une psy (c’est gratuit dans les CMP mais le temps d’attente est long). Grâce à elle, je me suis rendu compte que la relation que j’avais avec ma mère était toxique. Mais je ne savais pas quoi faire, moi aussi elle me faisait du chantage avec mes frères et ma sœur et ses menaces au suicide.

    Mais un jour, en l’entendant parler, me traiter comme un chien, j’ai su ce qu’il fallait que je fasse. Tout est devenu clair, j’ai coupé les ponts définitivement. Je lui ai envoyé un mail en lui disant ce que je lui reproche. Bien sûr, j’ai reçu des messages de menace auxquels je réponds. Elle me critique auprès de toute la famille mais tout le monde n’est pas dupe.

    Si je peux te donner un conseil, je pense qu’il faut que tu voies un psy, et les conseils que ma psy m’a donnés étaient de me faire plaisir et de me faire confiance. Je pense que les séances d’EMDR m’ont permis de voir ce que je savais mais qui était voilé. Quand tu seras prête, il faudra que tu coupes les ponts et que tu enlèves cette procuration ! Tu as au moins le bac si je comprends bien donc tu es capable de faire tes papiers, si tu ne te sens pas prête fais toi aider par d’autres personnes plus saines.

    Comme je te le dis pour le moment c’est difficile, elle empêche mes frères de me parler (mais ils me parlent en cachette), elle m’envoie régulièrement des mails de menace et je n’arrête pas de me refaire le film, je me demande comment j’ai pu être aussi conne. En ce moment, je sais que j’ai la haine, je n’arrête pas de faire des cauchemars mais je me sens mieux vraiment, beaucoup plus forte et sereine. Je sais que cette haine n’est qu’une étape.

    Courage, tu as pris conscience de ton problème c’est un très bon début. Moi, je n’en ai pris conscience qu’il y a quelques mois (j’ai 28 ans !)

    Maria.

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    1. Bonjour,

      Merci pour ta réponse.
      J'ai bien conscience qu'il me faille consulter un psy. Que seule, il me sera difficile de faire face à cette histoire qui est la mienne.

      J'ai 24 ans et j'étudie en Allemagne. Parce que je suis un peu fainéante, je trouve pratique que ma mère s'occupe de certains de mes papiers (car de l'étranger, c'est parfois un peu compliqué: mauvaise excuse, je sais, je suis fainéante point!). Mais je sais bien que c'est de cette manière qu'elle me retient encore.
      J'ai pas mal déménagé, bougé ces dernières années. Et plusieurs fois, je me suis retrouvée -disons le- dans la merde. Elle m'a aidé. Pour mieux me le reprocher derrière.
      Ces temps derniers ont été calmes. Evidemment, on ne s'est vu qu'à l'enterrement de son père. Ou j'ai pu reprendre contact avec le reste de la famille, sa soeur entre autre. Elle a coupé les ponts avec tout le monde.
      Et ce n'est qu'à l'automne dernier qu'en réfléchissant, je me suis rendue compte de cette énorme blague. J'ai terriblement culpabilisé et souhaitait de toute mes forces reprendre contact avec ceux que j'ai effacé de ma vie pour elle. Cet enterrement a été un premier pas vers l'une d'entre elle.

      J'ai grandi sur un champs de bataille où je devais choisir mon camps. Le sien ou les Autres. J'ai fait la girouette mais je suis TOUJOURS revenue. Parce que c'est ma mère. Parce que la petite fille qui est en moi est désespérée et rêve d'une vraie maman.
      L'idée que j'en suis privée. Cette fatalité, je n'arrive pas vraiment à l'accepter.
      C'est comme si j'ouvrais les yeux petit à petit. Mais je sais que je ne peux pas complètement couper les ponts. Mon frère a 13 ans. J'ai une relation très fusionnelle avec lui. Je veux être-là pour lui. J'en ai bavée toute seule, je veux qu'il sache que je suis là.
      Et puis mon père, victime et bourreau en même temps. Nous aussi, on doit se parler et se voir en cachette! Elle ne supporte pas l'idée que je puisse le voir sans elle... Le rôle du père dans cette histoire? L'image des hommes qui en découle?

      J'ai la chance d'être en bonne santé, pas de cauchemars, pas de crise d'angoisse. Par contre, une estime de moi pitoyable. Exemple concret, je suis incapable de choisir un sujet de mémoire de master, je remets en question mes études (histoire de l'art et théâtre) en permanence en question et suis incapable de me projeter dans une quelconque vis professionnelle!

      Depuis combien de temps consultes tu un psy?

      Encore une fois, merci pour ta réponse. Je dois admettre que c'est agréable de savoir que je ne suis pas la seule à vivre cet enfer. :)

      Sophie

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    2. Bonjour Sophie,

      C’est incroyable, nous avons beaucoup de choses en commun.
      Déjà pour le mémoire de master, j'étais incapable de choisir! Je reprends une formation auprès du CNED (parce que je travaille) et je suis incapable d'envoyer mes devoirs, je suis très motivée et je comprends les cours mais je ne peux pas envoyer les devoirs que je fais !
      Moi aussi, j’ai dû grandir en choisissant toujours le camp de ma mère. La mienne s’est mis à dos beaucoup de monde (même dans la famille) elle est persuadée d’être une femme irrésistible pour tous les hommes et d’attirer la jalousie des femmes. Elle s’est toujours faite passer pour une victime et je l’ai toujours crue ça devait m’arranger dans un sens. Elle m’a empêché de parler à beaucoup de monde même de la famille et à toujours mentir.

      Moi aussi comme dit ma psy (ça fait un an et demi que je la vois) j’idéalisais ma mère, je pensais qu’elle allait changer. Ces derniers mois, j’avais essayé de lui dire ma souffrance mais rien n’avait changé, c’est comme si je parlais à qqn qui n’a pas de sentiments, je ne voyais pas de remord dans ses yeux.

      Pour moi aussi couper les ponts était inimaginable. Je n’y pensais même pas. Quand ma psy me demander comment je pourrais faire pour ne plus souffrir, je ne voyais pas. L’idée de ne plus lui parler ne me venait pas à l’esprit. Moi aussi je suis très proche de mes frères et de ma sœur, je suis l’ainée. Je me rends compte qu’eux aussi doivent souffrir (un de mes frères souffre d’une phobie scolaire et ma sœur se scarifie) et la psy m’a dit que si je veux les aider il faut être forte. Avant de couper les ponts avec ma mère, j’ai renforcé les liens avec eux et je leur ai dit qu’elle allait me critiquer et que si elle nous empêche de nous parler, on le ferait en cachette.

      Pour le moment, renforce les liens que tu as avec ta famille et tes amis. Tu en auras besoin quand tu seras prête à partir. Si tu veux aller mieux, il faut renforcer l’estime de soi. Je ne sais pas comment, moi c’est grâce à la psychothérapie. Et réfléchit, moi ce qui m’a fait agir, c’est de la voir à l’œuvre sur d’autres personnes. Il faut que tu t’en protèges et que tu protèges ton frère.

      Ça vaut le coup, comme je te l’ai dit je me sens beaucoup mieux et tu ne peux pas imaginer le bien être que j’ai ressenti quand je lui ai envoyé ce mail en lui disant que c’était fini. Je me sens plus forte. Et j’ai pu reprendre contact avec une de mes tantes à qui ma mère m’avait interdit de parler.

      Si tu veux, on peut se contacter par mail.


      Maria

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    3. Bonjour, à 31 ans, fils de Pn, je suis aussi incapable de me projeter dans l'avenir et de vivre seul alors j'essaye d'améliorer le présent, de faire attention à moi enfin. Voilà 3 ans que je vois une psy, les séances sont assez espacées mais je reste hyperactif entre les séances. J'ai un diplôme d'école de commerce mais le harcèlement familiale a ruiné ma confiance, ma volonté. Nous nous retrouvons dans cette situation comme une personne qui sort de prison après presque 30 ans. Pendant toutes ces années nous avons cherchés à comprendre, alors qu'il n'y avait rien à comprendre, nous avons été maltraités. A la place d'une famille, des murs. Mon père critiquait chacun de mes souhaits professionnels et m'encourageait à prendre les mauvaises directions.
      Je citerais le groupe la rumeur dans la chanson la meilleure des polices: "C'est la peur de faire un pas, puis deux, puis trois, parce qu'enfant on t'a dit que t'étais une merde et que t'as finis par le croire".
      C'est pour cela qu'il est encore difficile de songer à l'avenir, pour cela il faut prendre conscience du conditionnement dont nous avons été l'objet. Courage à vous!

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  100. Bonsoir,
    Je ne suis pas enfant de pervers narcissique, mais je suis victime d'un PN, rencontrée sur mon lieu de travail. Il s'agit d'une femme mariée avec enfants dont on ne soupçonnerait pas un comportement pervers. Elle m'a détruite sur le plan professionnel et privé, elle a ruiné mon couple, elle a sali mon image auprès de mes proches, elle a saboté mon travail, elle m'a poussée à bout. J'ai fini par quitter mon boulot, complétement épuisée et atteinte psychologiquement. Bien évidemment, en bon PN, bien que j'ai porté plainte, elle a réuissi à s'en sortir et a gardé son poste. Sortant perdante de ma bataille avec mon PN, j'ai entrepris une psychothérapie et suis en incapacité de travail, tant je suis traumatisée par les événements subits durant 2ans. Malgré quelques provocations de sa part aprés mon départ de l'entreprise, j'ai réussi à tourner la page et plannifier des projets. Mais devinez qui je rencontre, comme par hasard, dans la salle d'attente du cabinet de Psy que je consulte? Mon PN, qui depuis une semaine, fréquente le même cabinet que moi. Je suis évidemement choquée, mais je me pose une question: pur hasard ou nouvelle manipulation de sa part? Et que pensez-vous du fait que le bourreau consultue dans le même endroit que sa proie, sachant que celle-ci a été reconnue victime par la commission professionnelle ( j'étais apprentie)? Je suis lasse de cette femme, j'ai besoin de conseils de gens qui connaissaient le PN et qui ne vont pas me prendre pour une parano.
    Merci d'avance pour vos réponses.
    Yolanda

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  101. Yolanda,

    Avez vous fait part de vos inquiétudes à votre psy? Il est conseillé de voir un spécialiste des comportements pervers et manipulateur dans votre cas. Votre question me semble légitime après ce que vous avez vécu, votre psy devrait vous suivre sur ce questionnement sans vous juger. Peut être est il possible d'ajuster les horaires pour que vous ne croisiez pas votre bourreau.

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  102. que de souffrances. Et de dépendance à celui ou celle qui fait mal. Toujours. D'autant plus forte lorsque c'est un parent. Dépendance parce qu'on se sent incapable de faire les choses tout seul car, comme tu l'as dit petit lu "on t'a dit que tu étais une merde et tu as fini par le croire". Et qu'en conséquence le pn les fait à ta place pour ancrer encore plus ta dépendance.
    C'est là où normalement l'autre parent devrait oeuvrer pour restaurer l'estime de soi. Trouver quelqu'un de bienveillant pour remplir cette tâche....

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  103. Bonsoir Petit Lu

    j'ai un profil sur Facebook au nom de Carole Romier (olivier), au cas où vous souhaiteriez m'avoir comme amie ...nos profils se ressemblent ..!

    Bien à vous.

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  104. J'ai envoyé une invitation mais il y a 2 personnes à ce nom et je ne peux les distinguer. Merci de m'accepter.

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  105. Bonjour,

    J’ai découvert ce forum destiné aux enfants issus d'un parent PN.
    J’ai été heureux de lire tous les commentaires pour la simple raison qu'ils m’ont permis de me sortir d'une grande solitude qui me privait jusqu'à présent d'accéder à ma propre identité.
    En effet quand on est enfant de PN, il est tellement difficile, d'accéder à soi, de se respecter, de se savoir aimable,... bref si ce n'est pas l'enfer sur Terre ça y ressemble beaucoup. Forcément j'ai toujours cherché à comprendre ce que je vivais, mais nos vécus et notre environnement sont tellement éloignés de la norme sociale établie par la majorité des familles que l'isolement devient rapidement immense.
    Même si couper le lien avec le PN me semble une étape obligatoire, même si le temps fait son oeuvre, même si le travail thérapeutique est une aide capitale pour accepter ce qui a été vécu, je me rends compte qu'il me manquait ce que m'a offert ce forum: la certitude de ne pas être seul au monde avec mon histoire et la certitude que d'autres personnes peuvent me comprendre pleinement.
    Malheureusement ce sont des histoires terribles qui nous unissent. Je n'ai pas la capacité de livrer par écrit mon expérience, mais je remercie du fond du coeur tous ceux qui l'on fait sur ce forum. Grâce à eux, j'ai compris combien nous étions nombreux à avoir connus une enfance dictée sous le joug de la perversion de parents malades.
    Aujourd'hui, j'ai 33 ans, voilà 15 ans que j'ai coupé tout contact avec mon père PN. La vie est devant moi. Malgré une entrée dans la vie difficile, je voudrais dire à tous ceux qui sont encore sous l'emprise de leur PN, de se faire aider au plus vite. Ne perdez pas de temps. Il est difficile de faire le deuil d'une personne qui n'est pas morte mais a-t-elle déjà été vivante en dehors de sa perversion narcissique. Fuyez vite! Aussi difficile que cela puisse paraitre, vous découvrirez que vous pouvez être acteur de votre vie. Vous n'avez pas traversé ces horreurs pour rien. Décidez de vivre pour vous même. La route peut paraitre longue mais nous avons tous des ressources incroyables, nous avons déjà tous la pureté de notre enfance volée. Alors si vous apprenez à respecter la souffrance de l'enfant que vous avez été, offrez lui l'amour, la compassion, la tendresse et le respect qui est nécessaire au développement de chaque enfant. Vous verrez qu'un nouvel éclairage guidera votre avenir. L'ombre du PN s'estompera avec le temps. Soyez courageux pour vous même et ne vous perdez plus dans les sauvetages hasardeux de l'autre parent, du frère ou de la soeur. Vous ne pourrez aider réellement qu'en commençant par vous respecter.
    Que le courage vous habite, que l’espoir vous guide et que la solidarité vous accompagne. Prenez grand soin de vous, placer l’énergie qui vous a fait tenir jusqu’à présent dans votre vie à venir.
    Rémi

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  106. Bonjour,

    ce message pour aller à 100% dans le sens de Rémi ... cela fait 10 ans que mon pn bipolaire de père n'a plus de prise directe sur moi, et même si cela fait 10 ans que je me reconstruis avec plus de succès que d'échecs (chaque affirmation de soi est une victoire flamboyante, malgré ce que "Dark Vador" - je reviendra là-dessus - peut nous faire croire), la découverte toute récente de la notion de pervers narcissique me soulage des derniers résidus de doutes quant à moi-même, et c'est assez merveilleux, merci à tous =)
    Je voudrais partager quelques petites choses que j'ai comprises sur le chemin de la guérison, qui m'ont beaucoup aidée et peut-être pourront aider certain-e-s d'entre vous.
    - tout d'abord, cette notion de l'enfant que nous étions et de notre relation de parent de substitution avec lui ou elle, dont vous parlez plus haut, c'est très juste, et très puissant
    - ensuite, je n'ai pas lu les petits cours de contre-manipulation, mais je crois profondément que le SEUL moyen de s'en protéger est de couper toute emprise possible : affective (faites le deuil, jamais la relation ne sera possible, jamais vous n'obtiendrez reconnaissance, encore moins réparation, le parent merveilleux que vous avez cru à disposition si seulement vous étiez à la hauteur ou s'il réussissait à comprendre ou si je ne sais quoi, qu'il a peut-être été par moment, est peut-être encore par moment, ce parent là est imaginaire, et s'il est bien réel dans votre construction personnelle, considérez le comme mort, vous n'aurez JAMAIS de réconciliation possible durable ... faites votre deuil, pleurez-le, reconnaissez le vide qu'il laisse. Quant au monstre qui reste, c'est un danger, c'est tout.), matérielle, et pour ce qui est de l'entourage ... un jour il comprendront, ou savent déjà au fond d'eux-même. Si vous êtes le-la 1èr-e à vouloir être libre, il va falloir avoir le courage d'être isolé - mais ne l'êtes vous pas déjà ? Ce qui peut aider, dans la mesure du possible, est de montrer patte blanche, signifier simplement "je m'en protège, avoir une relation avec lui est au-dessus de mes forces" en attendant que les autres aient le courage de vous rejoindre. Ce n'est que lorsque vous aurez entrepris toutes les démarches nécessaires à votre sécurité, en affirmant votre refus de la relation telle qu'imposée par le-la pn et en mettant en place concrètement ce qui est nécessaire pour cela que vous cesserez d'avoir peur et que la manipulation ne marchera plus. Une fois que c'est commencé, c'est un processus vertueux : plus vous êtes déterminé, plus l'autre s'effondre - avec plus ou moins de violence et de façon plus ou moins terrifiante, mais je crois sincèrement qu'avec ce même instinct pour saisir vos failles il comprend et cesse quand ça ne marche plus -, moins il a de prise, etc ...
    (... à suivre) Galadriel.

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  107. (... suite)
    - ce que ça souligne également, c'est que le vrai problème, c'est la relation à soi, pas au parent. Concentrez-vous là-dessus. C'est là que je reviens sur Dark Vador : je le vois comme un petit démon sur mon épaule qui détruit tout sens, toute essence de mes actions, pensées, vécus, et me draine de mon énergie en me convaincant que je n'ai aucune valeur intrinsèque, ou que si j'en ai, elle est inutile. Je me suis rendue compte un jour que ce Dark Vador, je l'avais mis là pour me protéger : fut un temps où me rabaisser de la sorte était une question de survie, ne pas le faire et avoir les réactions en conséquence (joie, attente de reconnaissance, désir de partage) aurait amené directement ma destruction. Je n'en ai plus besoin aujourd'hui, et pourtant, je l'ai laissé faire presque autant de dégâts que mon père, je me suis identifiée à lui, par habitude, à défaut de savoir faire autrement ...
    - chaque affirmation de soi est une victoire flamboyante : quel que soit le marasme dans lequel vous vous trouvez, quelques nombreux, submergeants que soient vos doutes quant à vous même, à chaque fois que vous aimez quelqu'un ou quelque chose, que vous prenez une décision qui vous est propre quant à la direction de votre vie, que vous donnez une couleur à ce que vous êtes et ce que vous vivez, vous vous donnez de quoi vous retourner un jour et vous dire "mais oui, je suis aussi tout ça", et pour nous autres qui avons grandi dans le dénigrement et la servilité, rien n'est plus précieux. Parce que ça s'accumule, ça s'ajoute, et ça fini, de petite chose en petite chose, par former quelque chose de précis, et, oh, comme nous avons besoin de nous définir ...
    Maintenant que j'ai écrit tout ça, je tiens à préciser que je ne suis toujours pas complètement apaisée, qu'il me reste ce que j'appelle "la faille reptilienne", l'ancrage jusque dans la chair de l'angoisse de vivre et d'aimer, qui m'épuise, ce sentiment d'être au taquet en permanence, par manque de repères, parce que ... quand est-ce qu'on peut se dire "là, tout est bon, tu peux te détendre" ou "c'est bien ce que tu as fait, tu mérites de la joie et du partage" ? Et quand bien même on se le dit, quand est-ce que le corps le comprend ? Bref. Bien sûr je vois un psy, et c'est capital.
    Merci à tous de me permettre de partager cette lutte qui fut bien solitaire,

    Galadriel.

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    1. Chers Remi et Galabriel,
      j'espère que vous franchirez le pas de partager votre histoire, ici ou ailleurs. Je trouve ce que vous dites fort intéressant malgré l'aspect purement théorique.
      J'ai mis du temps avant de le faire, je lisais les messages sur le forum mais mon Dark Vador me disait inconsciemment que si je racontais mon histoire, qui sait, peut être que mon bourreau la lirait et me ferait du mal. Heureusement, tout cela peut rester anonyme et au final je suis content d'avoir dépassé cette peur et d'avoir obtenu des réactions d'autres personnes.
      Je vous encourage vraiment dans ce sens, il n'y a aucune obligation mais comme Primo Levi dans son livre "Si c'est un homme". Racontez l'enfer peut être porteur et reste, d'après moi, le meilleur remède contre le ou les pervers narcissique que nous avons subi mais que d'autres subissent encore et enfin que d'autres subiront demain.
      Je pense que par des exemples simples de ce que nous avons vécu, nous pouvons apportés un espoir à d'autres, créer un déclic chez une personne qui lit et se reconnaitra peut être dans ces moments de vies si particuliers.
      Bon courage à vous et à tous les survivants!

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    2. Chère Petit Lu,

      J'entends votre invitation a raconter l'enfer, mais je ne suis pas sûre ... mon enfer fut ma relation à moi-même, et si je suis sûre de partager cela avec tous ceux qui viennent sur ce forum, il me semble que la dynamique générale est plus de résoudre la relation avec le parent. Ce qui, pour moi, est réglé, j'en suis au point de pouvoir sereinement (et à distance, sans aucun contact direct, bien sûr) lui apporter de l'aide (anonyme et spontanée), et en accepter de sa part. Ah ben si, ça je peux raconter, ça peut servir :
      ça fait 10 ans qu'il n'a plus de prise directe sur moi, mais seulement quelques mois que j'ai fini par lui dire que mon refus de le voir était immuable (je l'avais vu quelques fois, le considérant comme étant en souffrance - il est également bipolaire et très diminué par les médicaments - par humanité auprès d'un vieil homme faible) et de l'ordre de la survie, ayant constaté qu'un simple 1/4 d'h en sa présence, dans lequel il ne manquait jamais de lâcher de ces petites phrases haïes, suffisait à me mettre en colère pendant une semaine. Par texto. Voici grosso modo l'échange qui suivit :
      lui - je suis désolé, c'est parce que je suis malade, je souffre.
      moi - j'ai trop souffert de ta souffrance, je me protège, c'est comme ça c'est tout, porte-toi bien.
      lui - LAISSE-MOI AU MOINS TE DIRE QUE JE T'AIME MON PIOUPIOU. GROS BISOUS, PAPA. (je respecte la casse =) )
      Sérénité ...
      Quelques mois plus tard, je reçois une lettre de lui (comment a-t-il eu mon adresse ?) pour mon anniversaire, où ... il me propose de m'aider financièrement, si j'ai des problèmes de voiture, par exemple. Le matin même j'avais eu un problème de voiture, et n'avais eu le temps d'en parler à personne ... Bref. Personne d'autre de ma famille ne pouvant m'aider, et étant dans une situation financière noire, je lui envoie, toujours par texto, que j'accepte son aide mais ne me sens redevable en rien, que je refuse toujours de le voir, et que si ça ne lui va pas je trouverai d'autres solutions.
      Ce qui fut fait. J'ai eu l'argent, il m'a foutu la paix.
      Depuis il a eu une grosse crise (arrêt des médicaments, un PN bipolaire en phase maniaque, ça envoie du lourd). J'ai été la 1ère à m'en apercevoir car il a rompu le contrat (ne pas chercher à me joindre), une fois, en laissant un message sur ma boite vocale. Sa voix y était claire, j'ai tout de suite su ce qu'il se passait, le traitement lui donne la voix pâteuse. Il me disait "surtout ne pas rompre le contrat" (3 ou 4 fois) mais s'inquiéter pour une de mes soeurs et chercher à prendre de ses nouvelles, vainement ... et là, la suite serait trop longue, un épisode de 3 mois qui s'est terminé quand le consulat français en Lettonie (aucune attache particulière avec le pays, je tiens à préciser) l'a fait rapatrier d'urgence pour le faire interner (PN en phase maniaque =) ). Pendant ces 3 mois, c'est, de ma famille, moi qui ait été la plus tranquille. C'était relatif, bien sûr, mais il s'est passé quelque chose : m'étant bien protégée, ce sont mes soeurs qui ont eu le boulet. Elles qui le voyaient simplement vieux et malade et me trouvaient injuste avec lui, cherchent maintenant à se protéger de lui à tout prix, quand de mon côté, me sentant déjà protégée et ayant résolu le problème de l'isolement au sein de ma famille, qu'il avait provoqué, je me sens en mesure d'apporter une aide à ses conditions de vie.
      (... à suivre) Galadriel.

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    3. (...suite)
      Je passe sur énormément de détails, et je sais que nous avons été, quelque part, "sauvées" le jour où il a été diagnostiqué bipolaire. Mais mon processus de deuil et de protection avait commencé avant ça, et a fonctionné : à mesure que je me détachais de lui il s'effondrait. Le résultat, c'est que 10 ans plus tard, alors même qu'il est en pleine phase maniaque, il n'a aucun moyen de pression sur moi, le sait, et ne m'approche pas, malgré le fait que j'ai accepté de l'argent de sa part quelques mois plus tôt.
      Non, l'enfer, le vrai, c'est l'isolement, le sentiment de n'être qu'une merde, le Don Quichottisme contre soi-même, les envies de suicide à 6 ans, le départ volontaire en pension à 12, l'incompréhension d'absolument tout le monde, se construire une identité sur la marginalité, ne pas comprendre comment on peut avoir le monde entre les mains et de l'or dans les doigts et n'en savoir rien faire, se voir un jour, comme on dit en anglais, "warts and all" (tel quelle, verrues comprises), et voir qu'on se crée notre propre enfer et qu'on n'y peut rien, parce qu'on ne sait pas faire autrement, et toujours, toujours, devoir trouver la ressource pour continuer, pour aimer, et croire être sortie d'affaire et tout voir s'effondrer à nouveau, et reprendre courage, encore, et reprendre espoir, la trouille au ventre, encore, et au fond de soi, savoir que malgré tout la vie vaut le coup, refuser de renoncer à croire qu'un jour tout tiendra debout durablement, qu'un jour l'angoisse et les réflexes de destruction perdront définitivement leur emprise ... et se voir avancer, s'aimer et s'accepter, trouver les ressources, contre toute attente, sortir peu à peu de l'enfer. Voilà, sur cet enfer-là, je ne suis pas sûre qu'il soit intéressant de sortir du théorique. En tout cas je ne suis pas prête à le faire, décrire sa position de victime face à un autre est une chose, face à soi-même, une autre ... Il ne faut pas oublier qu'on s'identifie à l'agresseur, et qu'on finit par s'infliger les même tourments, et même par imposer aux autres de nous infliger ces tourments.
      Sortir du paradigme. Chaque affirmation de soi est une victoire flamboyante. Si je vous dit : "Aujourd'hui j'ai regardé mon appartement, y ai vu l'image de tout ce que j'avais fait ces 10 dernières années, me suis rendue compte que je pouvais ôter la teinte de dégoût que l'enfer y ajoutait, et ai vu quelque chose de superbe, et en suis sortie très fière de moi.", ce sera certes plus parlant. Mais si je vous dit "Aujourd'hui, j'ai compris qu'une amie très proche ne voulait plus de moi dans sa vie, sans même me dire pourquoi, c'est la 4ème fois qu'un proche me rejette sans explications en 1 an 1/2." ... ça apporte quoi ? Le PN a laissé des traces dans ma vie, l'enfer continue sans lui, mais le résultat est un lot d'évènements négatifs à répétition que je vis tels que je les vis, sans relation directe à lui, et je ne crois pas que ce forum soit destiné à ça. Si ?
      En effet, bon courage a nous tous =),
      Galadriel.

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  108. (... et fin.)
    Petit cadeau surprise pour ceux que ça intéresse
    http://www.youtube.com/watch?v=h8tuTSi6Sck&feature=related

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  109. bonjour,

    Je viens de lire votre blog comment savoir si l'on est objectif pour reconnaître un pervers narcissique . Je crois en etre une victime car je reconnais énormément de choses que je vie depuis 8 ans je n'ose en parler car j'ai honte de ma situation pourriez vous m'aider a comprendre si je ne suis pas dans l’erreur svp

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  110. Ne pense pas aux disputes, car il est difficile de se souvenir de comment elles commencent, des paroles dites de part et d'autre, et finalement tu risques de te dire que c'est de ta faute que tu as été "très méchante" et que c'est pour ça que...
    Essaie de te remémorer les actes de méchanceté gratuite. Pour ma part c'est le truc que j'ai trouvé pour sortir de cette culpabilité horrible. Je me suis souvenue de plusieurs fois où je me suis blessée et où il ne m'a pas portée secours sciemment sous prétexte qu'il était en colère contre moi (alors que je n'avais rien fait), voir même en a profité pour me faire encore plus mal (psychiquement). Je ne sais pas si je me fait bien comprendre, ce n'est pas facile à expliquer. Par exemple, quand la personne que tu dis aimer se fait mal ou est mal, même si tu as de la colère justifiée contre elle, la réaction de quelqu'un de normal et d'aider, instinctivement tu vas lui porter secours. Si la personne qui dis t'aimer fait l'inverse voir même en profite pour t'achever, il y a problème.

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    1. que c'est bien écrit et très bien expliqué.je te félicite martine alias marie(et nombreux pseudos différents)de ta perversité reconnue et de ta méchanceté gratuite que tu m'as toujours adréssée injustement,mais consciement par ta jalousie envieuse sur ma vie privée, sentimentale,amicale et proffésionnelle ! les dires sont une chose martine,mais les actes ne trompent jamais,et les actes restent en mémoire,sans se réparer : surtout les tiens : calculés,malvaillants, malsains,vulgaire,bléssant,humilliant, rabaissant,ironique,sarcastique,phallique, destructeur,provocateur,arrogant et très irrespectueux.intentionnel de ta part dans ton registre dominante-dominée,maitre-soumise,diviser pour mieux regner,épier pour mieux controler,dénigrer pour mieux abattre,mentir pour faire fuir,manipuler pour séduire,séduire pour mieux jeter, abandonner pour etre abandonnée !!! sans compter les menaces de mort que tu m'a adréssé dans ta crise d'hystérie complusive et paranoia phobique !!! tu es pathétique,sordide,morbide,d'une grande bassèsse,d'aucune politesse,d'aucunes valeurs morale et sociablement fréquentable !!! ton coté mi ange-mi démon t'arrange bien selon les circonstances et selon qui se trouve en face de toi,en y rajoutant tjrs une bonne couche,autant dans le malheur et les souffrances,que l'espérance et ta totale insuffisance d'esprit et d'intélligence !!! arrivée à 64 ans martine,aucun espoir de maturité puisse t'etre accordé,quand on a connu ?! et quand on te lis martine,aussi chiant que cela le devient sur touts les forums du net,car très long,déformé,incohérant et paradoxal... on ne peut constater qu'une seule chose,que tu sois restée bloquée à l'age d'adolescente,de corps et d'esprit ! 64 ans d'age biologique,mais seulement 14-15 ans d'age mental,d'ou ton état de spychose !!! ta phobie de l'engagement et aussi très significative,paradoxalement très incohérente avec ta recherche d'amour et de reconnaissance ?! ton isolement du à ton asociabilité,relève de la gravité de ta psychose martine !! aucuns anti dépresseurs-anxiolitiques ou neuroleptiques ne pourront pallier à ses éffets sur toi,bien malheureusement... au fond de toi tu le sais très bien martine,mais déniant ta pathologie psychiatrique,mentant à touts les psy que tu a vu,rejetant touts les gens qui ont voulu t'aider ou t'épauler,il ne te reste effectivement plus rien,ni plus personne ! comme je te l'ai déjà dit martine : la vie rend tjrs l'addition aux gens qui font du mal ou cause le mal... aucun besoin de vengeance,ni de haine,il suffit simplement de laisser faire la vie ! noyes toi dans tes addictions d'alcools,de drogues et d'hommes pervers : détruis toi seule !!!!!

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  111. Pour ceux qui le souhaite, aujourd'hui, 20minutes.fr à organisé un chat intéressant avec Carole Richard, co-auteure du livre «J'ai aimé un pervers» qui sort prochainement : http://www.20minutes.fr/vousinterviewez/915679-interviewe-carole-richard-co-auteure-livre-j-aime-pervers

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  112. Bonjour,

    Je suis déjà venue sur ce forum pour parler de ma mère PN. J’ai réussi à couper les ponts il y a deux mois, une grande victoire pour moi ! Mais aujourd’hui elle m’a envoyée un sms en me disant que si je continue à la dénigrer auprès de la famille et de mes frères, elle porterait plainte contre moi. Je me sens désemparée !
    La situation est un peu compliquée : ma mère venait de partir vivre dans le sud avec son conjoint quand j'ai appris qu'un homme voulait (il ne l’a pas fait) porter plainte contre elle pour harcèlement sexuel par téléphone. Suite à ça j’ai décidé de couper les ponts parce que ce n’est pas la première fois que je la vois faire (mais jamais aucune plainte contre elle) et d’après elle c’est de la faute de cet homme, aucune remise en cause. J’ai repris contact avec mes tantes et cousine (avec qui j’avais coupé les ponts à cause de ma mère) et je leur ai expliqué la situation et tout ce qu’elle nous a fait subir. Je ne pouvais plus le garder pour moi ! Avec mes frères qui sont restés dans le Nord, c’est compliqué : le premier (25 ans) me parle et ne s’en cache pas car il dit que j’ai toujours était là pour lui (il est vrai qu’avec lui nous parlons de ma mère), les deux suivants (18 et 21 ans) j’ai beaucoup de mal à leur parler, ils devaient venir manger ce week-end mais elle les a empêchés(car j’ai appelé l’un d’entre eux pour parler de tout et de rien mais elle est persuadée que je l’ai critiquée !), et ma petite sœur (15 ans) n’a pas eu le droit de me rendre visite malgré son passage non loin de chez moi. Je n’ai pu la voir que quelques minutes hier avant qu’elle prenne son train (elle ne l’avait même pas conduit à la gare et même pas acheté un sandwich et pas d’argent malgré le long voyage qu’elle devait faire).
    Voilà, je ne sais pas quoi faire car je suis une victime et j’ai envie d’être reconnue comme telle, j’en ai assez de ne rien dire et de mentir, je veux que mes frères comprennent ce qui se passe également. De toute façon, je ne la critique pas à mes 2 frères (18 et 21 ans) et ma sœur mais elle est persuadée du contraire. Mais qu’est-ce que je risque ? J’ajoute que bien évidemment ma mère est une comédienne et manipulatrice hors pair et elle a un don pour retourner les situations et que depuis que j’ai coupé les ponts elle raconte partout que je suis folle (la preuve pour elle en est la psy que je vais voir!!)
    J’ai peur pour mes frères et a une autre tante qui est en deuil qu’elle leur prenne de l’argent comme elle le faisait avec moi, mes tantes, ma grand-mère pour s’acheter des produits de luxe (mes tantes lui ont acheté une voiture de 5000 euros). Elle n’a jamais voulu travailler mais elle s’est toujours ventée du contraire auprès de tout le monde. Elle commence un travail et peu de temps après elle démissionne. Ce qui compte pour elle c’est l’apparence, elle est persuadée que tous les hommes sont à ses pieds et que toutes les femmes sont jalouses. Et j’ai appris de la part de ma cousine, qu’elle avait « dragué »le mari de sa sœur alors qu’elle dit partout que c’est le contraire.ça me découte, je me sens sale, je ne sais pas pourquoi.

    J’ai peur aussi de ne plus pouvoir parler avec mes frères et sœur.

    J’ai vraiment besoin de vos conseils et de votre soutien,

    Merci

    Maria

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    1. Bonjour Maria,
      Malheureusement ton histoire est un résumé parfait de ce que nous vivons tous: problèmes qui durent depuis des années, aucune plainte jamais déposée, PN qui vous reproche justement ce qu'il fait lui, famille qui préfère jouer l'autruche, etc... Et quand un jour on décide que c'est trop, que le silence a assez duré, et qu'on tente de transmettre ce que l'on sait sur la personnalité de son PN, on se retrouve face a un mur d'incompréhension, et... lettre morte.
      Mais ce qui est sur dans votre cas, c'est que vous avez fait le bon choix en tournant le dos à votre mère PN. Vous n'avez rien à regretter car c'est malheureusement le seul choix possible.
      Je comprends que vous vous posiez des questions, particulièrement au sujet de vos frères et soeurs, car peut-être avez vous l'impression de les abandonner derrière vous. Mais c'est bien en vous vous en sortant vous même qu'un jour vous pourrez leur être utile. Ce n'est pas en choisissant de rester vous même une victime, afin de rester aux côtés des autres victimes qui vous sont chères, que vous aurez la chance de tous vous en sortir un jour!
      Reconcentrez vous sur votre propre peau, n'essayer pas d'ouvrir les yeux des autres personnes au sujet de votre PN, car l'énergie que vous perdrez là vous manquera ailleurs.
      En coupant les ponts avec votre PN vous avez choisi la direction de la vie. Maintenant, et c'est horrible à dire, il vous faut "mettre des oeillères" et foncer droit devant vous, pour faire votre vie A VOUS, sans regarder en arrière, ni même sur les côtés.
      C'est le seul service que vous puissiez rendre à vous même, mais aussi à votre fratrie.
      Je vous souhaite courage et force.

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    2. A Maria,
      je suis pleinement d'accord avec Isa, victime d'un Pn, nous sommes souvent remplis d'empathie pour autrui, il y a encore peu de temps malgré la prise de conscience de la pathologie de mon père, je demandais conseils car ma demi soeur se retrouve à vivre...dans la cabane du jardin. Et biensur je voudrais l'aider comme j'aurais aimé que l'on m'aide mais je dois me protéger pour me reconstruire en priorité.
      Il vous faut fuir en restant digne, ne chercher pas à convaincre l'entourage de votre mère, cela peut aussi se retourner contre vous. Vous distinguez peut être des oreilles attentives dans une personne ou plusieurs personnes qui perçoivent ce qui se passe depuis trop longtemps, sinon un soutien d'un spécialiste en psychologie (connaissant les manipulations perverses et la perversion narcissique) peut vous être d'un grand secours. En tout cas ce que résume Isa est vraiment l'essentiel.
      Concernant la menace que fait planer votre mère au travers d'une plainte, il faut laisser glisser comme la pluie de l'orage sur les plumes d'un oiseau. Soignez désormais ce plumage car vous êtes un cygne et votre Pn voudrait vous faire croire que vous êtes un vilain canard.
      Bon courage!

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    3. Bonsoir,

      Merci pour vos réponses. Elles me font chaud au cœur et me déculpabilisent parce que les PN savent nous culpabiliser !
      Avant-hier, j’ai tenté une dernière fois d’ouvrir les yeux de mes frères mais même devant un article expliquant les symptômes dont ils se plaignent de la part de ma mère, ils ne comprennent pas ! Suite à cette tentative, j’ai eu toutes sortes d’insultes de la part de ma mère(elle sait tout !) même celles qui font mal du genre : « occupe-toi de tes enfants mais tu n’en auras jamais », « ton mari est avec toi par intérêt », « tu es jalouse de moi » et surtout « c’est toi la perverse narcissique » ! Eh bien, je vous avoue que j’ai douté, je me suis demandé si je n’étais pas folle. Mais d’après la psy, le fait de douter est bien la preuve que je suis saine d’esprit, je peux me remettre en cause pas elle. Mes tantes et ma cousine (qui la connaissent bien puisqu’elles étaient ses victimes) m’ont rassurée, elles m’ont dit que c’est elle qui a un problème, pas moi.

      Je vais envoyer un mail à mes frères en leur disant que je serai toujours là pour eux et qu’ils peuvent me contacter quand ils voudront. Je pense qu’au fond d’eux, ils savent mais ne sont pas prêts à ouvrir les yeux.

      Par contre, je souhaite continuer à leur parler de tout et de rien pour maintenir le lien et si ma mère veut porter plainte qu’elle le fasse ! J’espère qu’elle ira dans la gendarmerie dans laquelle elle porte toujours plainte (elle est connue là-bas) et là je dévoilerai ce que je sais. Je n’ai rien à me reprocher, je ne fais rien de mal.

      Je pensais en coupant les ponts que tout cela était fini mais je me rends compte que c’est très long, et je me ressens une injustice d’avoir une mère pareille ! Juste une question par curiosité (je ne pense pas le faire) : peut-on porter plainte pour manipulation ? Et peut-on porter plainte pour quelqu’un d’autre : par exemple puis-je porter plainte pour ma sœur qui est mineure ?

      Merci encore, je ne sais pas où j’en serai s’il n’y avait pas ma psy et les membres de ce blog.

      Maria

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  113. Bonsoir,
    J'ai vu un article sur les pervers narcissiques dans un magasine et, en faisant des recherches plus approfondies, je suis retombées sur ce blog.
    Le profil du pervers narcissique correspond tout à fait à mon père et je me reconnais très bien dans le profil de l'enfant.
    Samedi dernier, il nous a fait ce que j'appelle "une crise".
    Ma mère se rebelle depuis quelques années et il ne le supporte pas surtout que je tiens avec elle.
    Je ne vis plus chez mes parents mais je suis très souvent chez eux.
    Mon père s'empire depuis quelques années. On se demande si ce n'est pas son diabète qui aggrave le cas.
    Ma mère a le droit de tout faire dans la maison (ménage, repas etc.) et doit surtout se taire. Je tiens à préciser qu'elle travaille, elle est reconnue handicapée mais il ne l'aide jamais à la maison.
    Pour en revenir à sa dernière crise, ma mère a fait des réflexions parce qu'il n'avait pas débarrassé sa table après le repas. Il a tout claqué violemment à la poubelle (il a même cassé la poubelle) et a insulté ma mère, a même jeté ses cachets etc.
    Il s'est rassis dans son fauteuil en l'insultant de "fainéante qui ne voulait rien foutre", ce qui correspond plutôt à lui. Il a fini par l'insulter avec des noms d'oiseaux très méchants et je lui ai demandé calmement de faire attention à ses mots car ma fille de 5 ans était présente. Il m'a dit de dégager, ce qu'il fait à chaque fois. Je lui ai répondu "ça t'arrangerait bien" et il est encore plus sorti de ses gonds en prétextant qu'il n'était plus chez lui dans sa propre maison.
    Cette fois, il n'en ait pas venu aux mains mais on a connu pas mal de violence de sa part.
    La dernière fois qu'il a tapé ma mère, elle est allée à la police et quand elle est rentrée, elle lui a prévenu que s'il recommençait, elle les appelait et ils viendrait le chercher. On pense que c'est pour ça qu'il n'en vient plus aux mains depuis.
    Mon père n'est comme ça qu'avec nous. Il est très gentil voire trop gentils avec les autres, il est très serviable et toujours là quand les autres l'appellent mais pas avec nous.
    Comme à chaque fois qu'il fait une de ses crises, le lendemain, tout était oublié, c'est comme si rien ne s'était passé jusqu'à la prochaine...
    Je pense que ma mère ne divorce pas pour ne pas perdre la maison qu'ils ont acheté à 2 et qu'elle a entretenu seule et peut-être l'aime-t-elle tout de même malgré qu'elle lui a déjà dit qu'il n'avait qu'à partir s'il n'était pas content.
    Je ne sais plus quoi faire, si je veux arrêter de le voir, il faut que j'arrête de voir ma mère et il aura gagné.
    Une fois, j'avais arrêté de le voir, cela à duré 3 semaines : il menaçait ma mère qui passait, selon lui, trop de temps chez moi (1h environ le soir quand elle me ramenait ma fille après mon travail) et il lui a dit qu'il demanderait un droit de garde sur ma fille s'il ne la voyait plus en dehors du peu de temps que ma mère la garde après l'école.
    Bref, avez-vous des clés pour modifier son comportement car il est complètement fermé au dialogue et pas du tout lucide sur ce qu'il est vraiment ?
    Merci de m'avoir lue

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    1. Bonsoir Anonyme,
      Un pervers narcissique est incapable de se remettre en question, il se protège ainsi du vide qu'il y a en lui. C'est une personne qui se noie et qui a besoin des autres pour s'agripper et garder la tête hors de l'eau. Voilà pourquoi il menace (parfois physiquement) quand il sent une résistance autour de lui. Le problème est que le Pn ne se gêne pas pour noyer l'autre afin de continuer à respirer.
      Tout cela est un peu imagé mais votre Pn ne peut pas changer son comportement, vous heureusement oui.
      Etre pervers narcissique relève d'une pathologie (psychose sans symptôme), cela signifie que le Pn vit dans "sa" réalité et rien ne pourra le rendre plus lucide. Donc ne cherchez pas de clés pour l'en sortir, elles n'existent pas, vous trouverez les clés pour avancer dans votre vie à vous. Vous prendrez conscience petit à petit de ce que vous avez non pas vécu mais subi. C'est un constat amer mais la première étape pour vous libérez de son emprise (il semblerait aussi qu'il ait besoin de votre mère pour vous maintenir dans sa toile d'araignée). Personnellement j'ai un père Pn, j'ai coupé les ponts il y a 4 ans, j'ai 31 ans et malgré que je vive encore chez ma mère (parent séparés), j'ai fait le deuil de la relation au père mais plus récemment de la mère (manipulatrice altruiste) aussi. Pour vous dire que subir un Pn c'est comme vivre avec un mort-vivant, une espèce de vampire.
      Mon conseil: fuir et rester digne.
      Bon courage!

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    2. Bonsoir Petit Lu,
      Merci beaucoup pour ta réponse.
      J'avoue que je suis paumée aujourd'hui, cette découverte m'a complètement paumée : la découverte que ce que les décisions que je croyais prendre délibérément n'étaient en fait qu'une conséquence que ce que j'ai vécu dans mon enfance, la découverte aussi que mon père en a souffert de par sa mère et en discutant tout à l'heure avec ma mère, elle m'a dit que mon arrière grand-père était déjà comme ça donc oui, comme j'avais lu dans ce blog, la ligne droite des générations s'est poursuivies depuis quand ? J'espère donc moi-même ne pas reproduire ce schéma avec ma fille...
      Je suis complètement paumée, je ne sais plus quoi faire.
      J'ai pris rdv avec un psy mais ce ne sera que le 14 juin... ça va être long je pense mais il faut que je tente de faire quelque chose pour moi-même, pour que cette influence arrête de me faire prendre les mauvaises décisions et pour être sûre que je ne reproduise pas le même schéma inconsciemment avec mon enfant.
      Encore merci de m'avoir lue, ça fait du bien d'être comprise et de comprendre aussi même si je ne sais pas encore comment changer ce que je suis, cet être qu'il a formaté...

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  114. la bonne blague,completement paumée... et bé,tu ne manque pas d'air la martine,ni d'imagination plus que débordante,ni d'aucuns scénarios pré accrocheur. mdr ! éternelle insatisfaite,éternelle chieuse à vivre,éternelle dépréssive qui va prendre rdv avec son psychiatre et son psychologue,éternelle menteuse et mythomane-mégalomane,éternelle femme en souffrance et plaintive de touts les maux de la terre,et pour finir,éternelle manipulatrice narcissique d'un égocentrisme-nombrilisme affabulateur perfide et puérilement morbide ! avec tendances perverses obsesionnelles et compulsives, hystéro théatrale fou merde,fouine paranoiaque à angoisses phobique entrainant autruis dans ses délires,verbal vulgaire et injurieux d'adolescente se trouvant tjrs dans la triangulation... "mon papa,maman et moi" complexe d'oedipe non effectué... état de psychose skyzofrénique paranoide avérée !!! - sache tout de meme martine pour paraitre moins con dans les forums,que tout suivit psy se fait,par un psychiatre ou un psychologue,mais jamais avec les deux à la fois ! il serait plus que temps que tu arrètes définitivement alcool et les drogues... car ils nuisent fortement et profondément à tes délires existentiel de skyzophréne paranoide ! ton syndrome d'abandon ne pourra jamais etre comblé par qui que se soit,tellement lourd et profond soit il... étouffant et invivable pour quelqu'un de normal et d'équilibré... tes moutons très cons peuvent tourner autour de chez moi encore longtemps sous tes demandes téléphonique auprès d'eux,du à tes angoisses phobique et paranoiaque... ton syndrome d'abandon n'en sera que plus vide,et tes cuites plus nombreuses et morbides ! rien à battre de ton abandon parental,de tes abandons maritaux,de tes moutons très cons et casos et pour finir de ta vie !
    tu n'es qu'une coquille vide,d'un narcissime malsain et pervers conscient recherchant que des béquilles destructrices,sado masochiste et toxico alcoolique ! va sur la lune,tu ne risqueras plus rien avec touts tes pn... ou sur pluton,t'auras les glacons sur place pour tes cuites... ou sur mars,pour réchauffer ta frigidité... voir sur saturne avec ses rayons pour cadrer ta psycho rigidité... mais sur vénus vois tu,t'as plus ta place ma pauvre : 64 ans,laide et diforme, pochtronne et toxico,casos,boulimique et anorexique,chieuse et incohérente,obsesionnelle et démente,menteuse et perverse,psycho rigide et frigide,éternelle insatisfaite et invivable... quel homme voudra de toi ma pauvre... juste celui à qui tu serviras d'objet en tout genre... quelle femme voudra de toi en amie... aucune,t'es trop fou merde,trop menteuse,trop dépendante affective et d'aucune confiance et crédibilité ! une honte ta connaissance indigne ! immonde tes facons de faire et d'etre ! aucune éducation,aucun savoir vivre, aucun respect pour toi meme et autrui... totalement vide martine de toutes valeurs,dignité,intégrité !!!

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  115. je te félicite martine alias marie,de ta perversité reconnue et méchanceté gratuite que tu m'as toujours adréssée injustement,consciement par ta jalousie envieuse sur ma vie privée,sentimentale,amicale et proffésionnelle! les dires sont une chose,mais les actes ne trompent jamais,et restent en mémoire, surtout les tiens : calculés,odieux,malvaillants, malsains,vulgaire,bléssant,humilliant,menacant, rabaissant,ironique,sarcastique,phallique,destructeur,provocateur,arrogant,irrespectueux.intentionnel de ta part dans ton registre dominante-dominée,maitre-soumise,diviser pour mieux regner,épier pour mieux controler,dénigrer pour mieux abattre,mentir pour faire fuir,manipuler pour séduire,séduire pour mieux jeter,abandonner pour etre abandonnée! avec les menaces de mort que tu m'a adréssé dans ta crise d'hystérie complusive et paranoia phobique! ton coté mi ange-mi démon t'arrange bien selon les circonstances et qui se trouve en face de toi,en y rajoutant tjrs une bonne couche,autant dans le malheur,que l'espérance et ta totale insuffisance d'esprit! quand on te lis,aussi chiant sur touts les forums,car très long,incohérant,paradoxal,on ne peut constater qu'une seule chose,que tu sois restée bloquée à l'age d'adolescente,de corps et d'esprit ! 64 ans d'age biologique,mais seulement 14-15 ans d'age mental,d'ou ton état de spychose! ta phobie de l'engagement et aussi très significative, paradoxalement très incohérente avec ta recherche d'amour et de reconnaissance?! ton isolement du à ton asociabilité,relève de la gravité de ta psychose! aucuns anti dépresseurs-anxiolitiques ou neuroleptiques ne pourront pallier à ses éffets sur toi,bien malheureusement.au fond de toi tu le sais très bien,mais déniant ta pathologie psychiatrique, mentant à touts les psy que tu a vu,rejetant touts les gens qui ont voulu t'aider ou t'épauler,il ne te reste effectivement plus rien,ni plus personne ! comme je te l'ai déjà dit : la vie rend tjrs l'addition aux gens qui font du mal ou cause le mal,aucun besoin de vengeance,ni de haine,il suffit simplement de laisser faire la vie! noyes toi dans tes addictions d'alcools,de drogues et d'hommes pervers : détruis toi seule la madone!
    j'ai supporté une mère pn durant 40 ans et 9 jours,dans toute sa splendeur de perversités,jusqu'à dénié mon propre père de sa seule fille,et renié sa fille de son père,dcd d'un accident de voiture avec traumas grave,ou me réclamant à l'hopital,il n'a pas eu le droit de me voir,j'avais 10 ans,lui 35(comme tu le sais très bien) mort et entérré depuis 1977,il n'a toujours pas son nom et prénom sur sa tombe,et sa fille de 44 ans aujourd'hui fait avec,et fait pas chier le monde sur les forums d'internet,ni dans la vie comme toi la martine?! cette mère diabolique, perverse,sarcastique,cassante,dominatrice, manipulatrice narcissique,égocentrique,vénale et orgeuilleuse,profiteuse et fausse dans le paraitre avec son chanatage affectif calculé et raté depuis 40 ans,j'en ai fais mon deuil depuis 4 ans!elle n'est et ne représente plus rien,elle ne me revérras jamais et ceux jusqu'à son dernier jour,ou elle ne recevras non plus aucune fleurs,aucun regard,aucunes émotions,aucuns remords et culpabilité! de ses 3 enfants et petits enfants,plus aucuns sont présent! voilà comment finissent les pn SEULS!et moi les pn,je les emmerde,les ignore,les indiffére! qui touche à ma vie,à mon bien etre,à mon entourage, ou à koi ke se soit me comprenant : fini plaqué contre le murs avec ses 4 vérités en face,sans aucun retour possible,aucun pardon,aucune culpabilité! voilà la martine,maintenant t'arrète de me chercher et de me faire chier avec tes moutons,car ma vie ne te regarde pas,ne te concerne pas! pour les 10983E que tes conneries m'ont occasionée + tes menaces de mort,le tribunal s'en charge! poin bar!

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  116. Waow .... qu'est-ce que ce délire verbal ? Il faut en penser quoi ? ça fait peur ....

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  117. Eh bien j'espère au moins que la personne qui a écrit tout ça a eu l'impression de se faire du bien... Mais est-elle sure de s'être adressée à la bonne personne? Parfois sur les blogs on a l'impression de reconnaître quelqu'un, mais on peut parfois faire fausse route... En tout cas cela nous montre un bel échantillon de l'état dans lequel des relations avec un PN peuvent nous mettre... Et là, pour la reconstruction, y'a visiblement encore du boulot!
    Calme et courage!

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  118. Au départ, j'ai cru que c'était pour moi puisqu'à été repris le terme de "complètement paumée" que j'avais écris juste avant mais non ce n'est pas moi. En tout cas, je souhaite bon courage à cette personne car il a l'air en très grande souffrance...

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  119. il y a plein de messages de ce genre sur les forums de ce blog. Je pense que cette personne recherche quelqu'un "martine" et tiens à ce que celle-ci lise à un moment donné ce qu'il pense d'elle. Oui, triste résultat de ce qu'une relation avec un pn peut faire.

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  120. non plus de souffrances,plus de culpabilités... aucun boulot à faire,car le nécéssaire a déjà été fait ! c'est se qui s'appelle se prendre en charge !! et s'affirmer !! par contre je vous souhaite à toutes et tous,un très grand courage de lire cette martine... sur se site,dans tous les forums sous de multiples différents pseudos... avec différentes versions de vie aussi... aimant jouer les victimes,après manipuler et harceller autruis. cette femme adore provoquer et blamer pour attirer l'attenttion,de part son nombrilisme d'égo pathetique et totalement immature,puéril,démesuré et affabulateur : troubles mentaux de la personnalité. très grand courage et immense patience à vous... ne vous laissez pas abuser et vider... elle ne vit et se nourrit que de ces subtances... à force de la lire,repèrez les fautes de conjuguaison énormes et répétitives... cela ne vous tromperas jamais !

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  121. repérez aussi les fautes d'orthographe de primaire... comme chez cette marie au dessus... nul doute, que se soit bien cette martine skyzophrène paranoide ! à défaut d'etre pn, elle est aussi très con... une tete brulée ! incurable cette perverse.

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  122. Pour le coup, je me demande vraiment lequel ou laquelle des deux est le pervers. Ces échanges me mettent vraiment mal à l'aise. Pas vous ?

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  123. .... c'est la reprise du terme "frigidité" qui m'interpelle. Ce n'est pas un terme employé par un enfant à l'égard de sa mère....

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  124. Bon, moi aussi ces échanges qui n'en sont pas vraiment me mettent mal à l'aise. Je ne m'appelle pas martine mais belle et bien marie. Il y a tellement de marie dans le monde que je 'ai pas crû bon de me trouver un pseudonyme.
    Je suis ici parce que moi-même victime d'un pn pendant plus de 12ans. Et je suis sur plusieurs forums car j'ai eu un enfant avec lui et que son comportement m'inquiète.
    Maintenant, ces forums servent aux personnes en difficulté et en souffrance à s'exprimer, à échanger, à chercher des solutions, du réconfort...
    En tous les cas, pas à se faire insulter par quelqu'un qui à l'air d'avoir de sérieux problèmes et qui ferait bien d'aller consulter un psychiatre plutôt que de mettre tout le monde mal à l'aise avec ses insultes et ses messages délirants, et de capter l'attention et le temps de personnes qui essaient véritablement de se sortir de sales situations.
    Donc, monsieur, s'il vous plait, soyez correcte, arrêtez avec vos messages, vos insultes et accusations étranges, et foutez nous la paix (je me suis permis de parler au nom de tous, excusez moi)

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  125. Alors là pardon, mais je ne suis pas d'accord. Oui ces insultes et cette façon de vomir verbalement mettent mal à l'aise, c'est sur. Mais je trouve trop dur et surtout trop court de répondre "foutez nous la paix" à quelqu'un qui a exprimé autant de souffrance...

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  126. Et bien dans ce cas prends les accusations pour toi et dis lui de me fiche la paix

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  127. et puis au lieu d'en discuter entre nous, c'est vrai que quelqu'un qui exprime autant de souffrance à besoin d'une réponse, d'aide. Pourquoi tu ne t'en chargerais pas, toi, puisque ma réponse te semble inadéquate?

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  128. Ola Marie, reste cool! D'abord moi je ne suis pas psy, je ne suis qu'une victime qui reste à l'écoute des autres victimes. Et la personne qui a écrit ça a besoin de l'aide d'un véritable professionnel, ce n'est pas moi qui peut "m'en charger" comme tu dis.
    Mais, maintenant que j'y pense, pourquoi réagis tu de cette façon puisque depuis le début tu affirmes ne pas être la personne mise en cause dans ces écrits?
    Nous ne sommes pas sur un blog de détectives amateurs, mais je trouve que ces échanges qui ont lieu depuis quelques jours mériteraient un éclaircissement...

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  129. Où tu as vu un échange? Relis. Tu as écris autant de messages que moi isa. La seule différence, c'est qu'il m'a prise à parti "marie alias martine". Mais bon en relisant ce qu'il a écrit j'ai vu aussi que son 1er texte reprenait les propos du texte de l'anonyme qui le précédait.
    Maintenant ça me dérange, oui, parce que si je viens toujours sur ce blog c'est parce que je ne suis pas bien. Je n'ai plus rien de particulier à écrire sur ce forum-là car j'ai trouvé des pistes pour orienter mon petit garçon dans d'autres attitudes que celles de son père pn.
    Mais par contre, j'aurai bien écrit des choses ces temps-ci sur d'autres forums car je ne suis pas bien du tout dans ma tête mais je ne peux pas, car si l'énergumène se remet à déblatérer derrière mon message, même s'il ne me prend pas à parti personnellement, personne ne me répondra. Regarde chaque message avant les siens et regarde derrière. Personne ne répond à ceux qui ont écrit avant lui.
    C'est de ça que je parlais dans le message qui t'a déplu. Ici, c'est pour s'exprimer et trouver du réconfort, pas pour insulter et semer la discorde.
    Et comme tu le dis si bien, ce type à besoin d'un"véritable professionnel".
    D'autre part, j'ai été prise à parti personnellement. Bien que victime d'un pn pendant 12ans, à cause de mon bon coeur (je vais l'aider, il est malheureux, il va changer...), je n'en ai pas moins du caractère, je n'oublie pas que je suis une personne qui mérite le respect et je n'accepte pas que ce malade m'insulte et me discrédite. Et j'accepte mal que tu mette en doute ma parole en parlant "d'échanges". Tu ferais mieux de relire avant d'insinuer des méchancetés.
    En tous les cas, je pense que ce fou à atteint son but : il a capté l'attention et à créer la discorde.

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  130. Complètement d'accord avec Marie. Je serais aussi mal à ta place car tu es réellement visée. C'est moi qui était interloquée et interpellée par ce délire verbal plus haut.
    Cette personne insultante est certainement très mal(ade). La raison réelle ? Vrai victime ou pervers qui vient semer sa merde ?
    Il parle de moutons ? Lui seul comprend...
    Vu le brin qu'il a semé, afin de rétablir un peu de sérénité sur ce blog qui soulage, il (ou elle ?) pourrait se manifester encore sur un ton plus apaisé. Il n'y a pas que "Marie" et cet "anonyme" sur ce blog.
    On a droit à la colère quand on souffre mais elle s'estompe un peu après l'évacuation et on peut alors s'excuser d'avoir causé du dérangement ... et du malaise en l'occurrence.
    Moi je dis Isa, Marie, on est tous dans la même galère, ne jouons pas le jeu des tordus, il faut se serrer les coudes.
    Bisous les filles !

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  131. merci chutouzut (rigolo comme pseudo)
    bon, pour changer de sujet, je suis en train de lire un livre excellent. Il s'intitule "la fessée" d'olivier Maurel. Il ne parle pas de perversion, ni de pn, mais simplement des violences éducatives telles que tape sur les mains, fessées, claques... et il relève les contradictions éducatives comme interdire à un enfant de taper sur le petit frère (on ne tape pas un plus petit que soi) en lui donnant une calotte et en donnant soi-même des fessées au petit frère. Je vais l'offrir à mon pn et à sa nouvelle souffre douleur.
    Mais bon, je vous le recommande, même à ceux qui n'ont pas encore d'enfants.
    Bisous
    et merci encore chutouzut d'avoir calmé mon esprit échauffé.

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  132. Excuse moi, Marie, si tu as trouvé mes remarques méchantes. Loin de moi cette intention! Quand je parle d'échanges, je pense également à notre propre discussion, ormis l'intervention explosive qui a précédé. Au départ je voulais juste dire qu'on ne pouvait pas simplement balayer d'un revers de la main un tel cri de douleur et d'angoisse. Cette personne a peut-être développé une sorte de paranoïa (je connais des victimes de PN qui en sont passés par là) et qu'elle croit reconnaitre son bourreau partout, peut-être aussi sur d'autres forums, qui sait? La meilleure idée, soulevée par Chutouzut, serait effectivement que cette personne s'exprime à nouveau dans un moment où elle serait plus calme, et pourrait partager son histoire avec nous sur le fond, et moins dans la forme si je puis dire.
    Et si ce n'est effectivement qu'un "dingue" qui t'as prise pour cible, Marie, alors ses paroles doivent te "glisser dessus comme l'eau sur le plumage d'un canard". Pour faire face à un PN nous devons tous apprendre à faire ça, car sinon il est trop facile de nous blesser avec les mots. Et surtout que cette expérience ne te dissuades pas de partager ton histoire et tes questionnements, car dans nos histoires le silence c'est la mort.
    Si tu souhaites en savoir plus sur moi, tu trouveras mes témoignages sur le forum "enfant de PN 2010", j'ai toujours signé Isa, qui n'est pas non plus un pseudo.
    Courage à tous et à toutes, la route est longue mais elle en vaut la peine!

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  133. ok isa tout ça est stupide. Je suis toujours sur la défensive bien que j'essaie de me corriger.
    C'est vrai que si cette personne parvenait à raconter son histoire clairement certainement que ça la soulagerait bien plus et qu'on pourrait l'aider. Reste à attendre...
    Je vais aller sur le forum enfant de pn2010.
    Merci les filles

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  134. Dites, je voudrais pas dire mais on a tous assez de pratique ici pour reconnaître qu'une souffrance qui s'exprime comme ça est dangereuse et pis c'est tout, non ? Ceci n'engage que moi, j'envisage même de pouvoir me tromper, mais une telle logorrhée d'insultes dans un discours in-tello-cohérent, je n'en connais qu'un pour le fournir ... et ça me rappelle 2 choses :
    une des forces du PN, c'est : "tu vois, tu es comme moi ..." Ça vous parle ? Je n'ai pas lu tout le forum, il y a trop de choses, mais je n'ai pas vu le sujet abordé. Moi-même ne m'en suis aperçue qu'en lisant les témoignages d'autres personnes, où, je me suis rendue compte que c'était la seule chose qui me mettait encore les tripes dans les talons, ce retournement de situation si bien pensé, cet intuition qui lui permet de frapper si juste et de nous tendre le miroir, justement ...
    http://manipulateurs.wordpress.com/category/ce-quil-est-capable-decrire/
    Vous trouverez là-dedans un florilège de lettres de PNs à leur victime, j'ai cru lire mon père à chaque coin de phrase ou presque, et ce message qui fait couler tant de pixels, ben ... cqfd.
    Mais ça n'engage que moi. Dans tous les cas, "On est pas là pour se faire engueuler", et ce message qui fait couler tant de pixels, même s'il s'agit d'une victime, concentre trop de haine pour que qui que ce soit de non-formé pour ça puisse le prendre ... et je trouve ça assez révélateur que la question se pose. Cette énergie de Wonderwoman ou de Superman (non je ne suis pas une geekette =) ), c'est à nous guérir qu'elle doit servir, rejeter la haine est une réaction saine.
    @ Marie, te laisse pas bouffer, va sur d'autres forums, s'il te fait suer à nouveau tu constateras qu'il sera vite démasqué. C'est précisément le but de la chose : à plusieurs victimes, nous nous comprenons et n'avons pas à nous justifier devant de telles attaques, tu pourras toujours dire "vos propos me mettent mal à l'aise" (ça passe mieux que " foutez-nous la paix " =) ), personne ne te jugera.
    À bon entendeur ...
    Galadriel.

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  135. P.S : j'ai fait de gros efforts pour être soft dans mon commentaire précédent, mais ces messages m'ont vraiment mise en boule, et la gamine au fond de moi est en train de crier "mais vous ne voyez pas que c'est qu'un c*****d ?!?!!", pendant que la mère-louve montre les crocs et grogne ... Ceci dit, même si j'ai appris à avoir de plus en plus confiance en mon intuition, je sais que ces 2-là ont tendance à partir au 1/4 de tour, donc, "ça n'engage que moi". Guérir, donc, et se protéger ...
    Galadriel.

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  136. bonjour,
    je suis revenue après un peu de temps sans nouvelles.
    Oui j'avais repris des cours pour RH et j'ai presque terminé, je suis en stage pdt 2 semaines sauf que j'ai eu très mal au dos! Donc bloquée dans le divan toute seule. Comme je l'avais écris, ma mère et mon frère n'étaient pas au courant de ces cours jusqu'il y a une semaine ou ma soeur m'a fait un sms et lorsque je lui ai répondu, en fait je me suis trompée et j'ai fait un sms à ma mère en disant que j'étais en stage!
    Voilà, elle le sait, zut: depuis j'ai eu mal au dos.... et bien à chaque fois qu'elle est au courant de qq chose, il m'arrive un truc
    Bref, je me soigne mais du coup, j'ai le moral à zéro
    Secundo, elle m'a demandé "si tu as besoin,;;;; blablabla, bref ça fait 3 mois que je prépare le jour"j" pour justement ne pas devoir compter sur elle , elle pensait que mon mari allait prendre congé 3 semianes ou quoi?ben non, je lui ai répondu que j'avais ma marraine et ma belle-mère!
    Elle m'a sonné et m'a dit que j'étais comme les autres(en se référence à ses soeurs) et que lorsque je vais gagner des sous, je n'aurai+ besoin d'elle.
    Bref, je pense que ce sont des tentatives de déstabilisations qui fonctionnent quand même puisque je loupe mon stage.
    Mon mari à vu hier mon père, ma mère, ma soeur et mon futur beau-frère et la seule personne à avoir demandé après moi, c'est mon futur beau-frère!!! oui ma soeur, je pense vit dans son monde, elle ne pense qu'a elle...
    Bref, je lance un appel sur ce site, y a-t-il qqn pour me parler ou m'aider, me comprendre, me dire quoi faire? Ils sont méchants, mon frère, ma mère, ma belle soeur, mon père
    Un seul constat, nous n'avons pas de chance, tous ici sommes bien mal loti
    Du coup, je me sens mal en stage, pensez-vous que je dois être honnête avec ma tutrice de stage? lui dire mon enfance que j'ai eu??? Elle est super, elle est députée en belgqiue au parlement mais est très différente des autres, parce qu'en fait, je me sens dévalorisée, nulle, non accomplie, mal dans ma peau et tout les psy du monde, ne pourront rien y faire!!!
    j'attends vos réponses

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  137. Bonjour Anonyme,

    Je suis désolée pour toi, néanmoins je te déconseille d'en parler à ta tutrice. Personne ne peut comprendre que quelqu'un ayant vécu la même chose, et même dans ce cas, c'est malheureusement toi, désormais, qui te mets seule des bâtons dans les roues, et l'évolution ne peut pas venir de l'extérieur. Je ne dis pas que personne ne peut t'aider, ce serait faux, simplement que tant que tu es toi-même convaincue de ce qu'on t'a fait croire sur toi-même, personne ne pourra te convaincre du contraire. Mais là-dessus, si, un psy peut vraiment faire des miracles, c'est beaucoup plus simple que tu ne le croies (par contre c'est difficile, je ne le cacherai pas ... mais quel bonheur).
    Pour ce qui est de ton stage, tu peux expliquer que tu as des circonstances familiales difficiles en ce moment et demander le bénéfice des circonstances exceptionnelles, mais chercher la compréhension dans un cadre professionnel dans le meilleur des cas t'apportera la sympathie, pas la crédibilité, et dans le pire des cas le mépris et l'indifférence ... en tous cas, peu de chances que ça aboutisse à quelque chose de satisfaisant sur un plan professionnel.
    Tu es une victime, et tu portes seule la charge des conséquences des maltraitances que tu as subies, qui sont d'autant plus tordues que tu les ressens comme étant intrinsèques à ta personnalité ... ce n'est pas le cas. Ce n'est pas à cause de qui tu es. Elles ne sont reconnues dans aucun cadre, un viol de l'âme inexplicable à qui ne l'a pas vécu, nous-même avons du mal à le reconnaître, préférant nous sentir responsable plutôt que de constater notre impuissance ... prends-toi au sérieux, tu as souffert et tu souffres et tu n'y es pour rien. Prends-toi au sérieux, n'attends pas de l'être par d'autres, et suis une thérapie. Gagne du temps, épargne-toi des souffrances supplémentaires. Haut les coeurs ... Courage.
    Et je te souhaites vraiment de sauver les meubles pour ton stage, essaies de faire ça pour toi, je suis sûre que tu as les ressources nécessaires. Tiens-nous au courant,

    Galadriel.

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  138. Merci Galadriel,
    j'avoue que depuis que reste à attendre de ne plus avoir mal au dos, je négativise tout et j'ai aussi tendance à voir noir.
    Mais c'est bizarre cette sensation de ne pas avoir sa place où que l'on aille ou encore que personne ne m'aime. A vrai dire, finalement, je m'en fiche qu'on ne m'aime pas mais c'est cette sensation qui me perturbe. J'en veux beaucoup à mère et à mon frère et à mon père d'avoir tjs été absent même en étant là.
    Je suis en recherche éternelle de trouver qqn qui me guide...bloops, je ne sais pas si un jour je trouverai.
    Là, elle ne me fait rien et ne me dis rien, mais ça m'énerve!!! En fait faut que mon dos aille mieux pour que je puisse faire mon stage et voir du monde, pleins de choses pour ne pas penser à eux!! C'est dingue même en étant absents, ils me vampirisent.
    En tout cas merci de tes conseils Galadriel car il est vrai que j'aurai eu tendance à me confier alors que cette personne n'est pas une confidente ni un psy!

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Merci de rester dans le contexte du blog.